Je me débarrasse de mon caban ; je remonte sur le haut du préau. Nous ne sommes que 4 ou 5,
les autres n’ont pas osé y venir. La mer est magnifique, les vagues s’élèvent à une hauteur
prodigieuse et leurs cimes couronnées d’écumedépassent
l’île d’Houat qui disparaît entièrement derrière ces masses d’eau. On
la dirait submergée.
De tous côtés on aperçoit des débris de la nuit, nos toits sont dépouillés. Tout est
brisé ! Des trous énormes produits par des trombes, sillonnent les jardins. Le vent continue
avec la même force ; il ne diminue que sur les onze heures. De mémoire d’homme on n’a pas vu
ici pareille tempête.
Notes
Je me débarrasse de mon caban ; je remonte sur le haut du préau. Nous ne sommes que 4 ou 5,
les autres n’ont pas osé y venir. La mer est magnifique, les vagues s’élèvent à une hauteur
prodigieuse et leurs cimes couronnées d’écume se lèvent au de dépassent
l’île d’Houat qui disparaît entièrement derrière ces masses d’eau. On
la dirait submergée.
De tous côtés on apperçoit des débris de la nuit, nos toits sont dépouillés. Tout est
brisé ! Des trous énormes produits par des trombes, sillonnent les jardins. Le vent continue
avec la même force ; il ne diminue que sur les onze heures. De mémoire d’homme on n’a pas vu
ici pareille tempête.