En janvier 1850. Solitude, misère, abandon, la mansarde, le procès, dissenssions intérieures, la faim, manque de vêtements ; déceptions continuelles ; l’espérance soutient encore. (rue Saint-Dominique, 147 1 ).
En janvier 1851. Prison ! Chagrin, douleurs cuisantes, mais alternant avec des espérances vives, l’avenir est beau ; rien n’est perdu ; il faut savoir attendre. Je suis en prévention.
En janvier 52. Condamnations prononcées. Rêves déçus, espérances évanouies, plus rien, tout est détruit ; devant les yeux, une réalité terrible !
En janvier 53. Mêmes souffrances, même chagrin, mêmes désespoirs.
Tout est perdu !
La prison pendant de longues années ou la mort !