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Deux vacances s'étant produites par suite du décès de MM. Koechlin et Humblot, la Commission à l'unanimité, décide de présenter au ministre :
Pour remplacer M. Koechlin : en première ligne : M. Morizet, sénateur, et en deuxième ligne : M. Deshoulières, directeur adjoint de la Société Française d'Archéologie.
M. Humblot : en première ligne : M. Hautecoeur, conservateur au Louvre et en deuxième ligne : M. Bréhier, professeur à la Faculté des Lettres de l'Université de Clermont-Ferrand. 80/15/028/160
La Commission ajourne la présentation des candidatures pour le siège de M. Léon Bérard, démissionnaire.
La Commission émet un avis favorable à l'adoption d'un règlement en vertu duquel un membre absent aux séances pendant un an, sans excuse valable, serait déclaré démissionnaire.
La Commission adopte les projets et devis établis par M. Ferran et constituant la première tranche des travaux à effectuer au Musée à l'aide du crédit de 12 millions inscrit au projet de loi sur l'outillage national. Ces travaux qui nécessiteront une dépense de 7 984 700 Francs ont pour but l'extension du Musée, le regroupement des collections en supprimant leur chevauchement.
La Commission émet un avis défavorable à cette mesure mais demande que des négociations soient entamées avec la Ville pour obtenir qu'elle assure la police et l'éclairage du Jardin.
Sur la proposition du président, la Commission émet un avis favorable à l'adoption des mesures qui permettront de sauvegarder 80/15/028/161 cette perspective menacée par le lotissement projeté de l'allée de Villepreux et des terrains qui la bordent. Il y aurait lieu de réserver 300 m de chaque côté de l'allée centrale qui mesurait à l'origine 100 m environ. Un rapport accompagné d'un plan et de tous documents utiles devra être demandé à M. Bonnet ainsi que des précisions sur la longueur à protéger.
La sous-commission de Versailles se réunira sur place pour étudier le problème avec des organistes et des facteurs d'orgue.
Dès maintenant, la Commission demande :
1° que l'extérieur de l'instrument ne subisse aucune modification et que les claviers de Cliquot soient remis en place.
2° que l'instrument musical soit reconstitué de telle sorte que la musique de l'époque puisse y être interprétée avec la même puissance et la même qualité de son qu'à l'origine.
Cette opération ayant pour effet de réaliser en matériaux durables un bâtiment qui existe déjà, la Commission émet un avis favorable à son exécution. Toutefois, la construction prévue devra s'élever à 5 m de la rangée d'arbres voisins afin de ménager cette plantation.
Projet de mémorial à élever dans la chapelle Saint-Joseph à la mémoire de Mgr Nottin.
La Commission émet un avis favorable à l'octroi de 80/15/028/162 l'autorisation demandée pour l'exécution et la mise en place à condition qu'il soit tenu compte des réserves formulées par M. Rattier.
La Commission adopte l'exécution du devis de 170 326 Francs22 établi à cet effet.
Sur le rapport de M. Pottier, la Commission émet un avis favorable à l'exécution du devis de 112 747 Francs établi pour la protection et l'appropriation de ce bâtiment et de ses dépendances ainsi que pour l'acquisition d'un mobilier complémentaire.
Une délégation de la Commission étudiera sur place les mesures qu'il y aurait lieu de faire adopter.
La Commission adopte la création d'une zone de protection qui comporterait des servitudes de hauteur et dont le rayon pourrait être fixé à 100 m du centre de la place où s'élève ce monument. 80/15/028/163
La Commission émet un avis défavorable à l'exécution de statuettes neuves et adopte les déplacements de statues proposées par M. Vitry afin de combler les lacunes des parties bien éclairées. Les vides se trouveraient ainsi sous le jubé.
La Commission adopte le classement de tout l'édifice dont le clocher seul bénéficiait jusqu'ici de cette mesure de protection. Un rapport dans ce sens devra être demandé à M. Halley.
La Commission émet un avis défavorable à l'octroi de cette autorisation et formule le voeu que le dégagement de l'église Saint-André soit mis à l'étude.
La Commission adopte l'exécution du devis de 316 694 Francs établi par M. Kaehrling sous réserve qu'il s'abstienne d'employer le ciment métallique.
Une délégation de la Commission étudiera sur place le projet présenté. 80/15/028/164
Suite à l'accord intervenu entre la délégation de la Commission et la Municipalité de Bayonne. Un projet de double pont, analogue à celui de la Porte d'Espagne, prévu pour le fossé en avant du bastion élevé au milieu de la grande face ouest, est présenté à la Commission qui émet un avis favorable à son exécution.
M. Besnard arrêtera, avec l'auteur du projet, l'architecture des constructions.
Saisie d'un projet de règlement, la Commission émet les voeux suivants :
1° Réduction du gabarit de hauteur de 15 m à 10 m, y compris la toiture.
2° Liberté d'exécuter les couvertures en tuile, des façades en briques et en bois et d'employer des enduits à condition que les lignes et la coloration soient sobres.
3° Création d'une commission locale spéciale qui serait appelée à se prononcer sur l'esthétique des constructions projetées.
Installation de délinquantes tuberculeuses dans les locaux à gauche du bâtiment central.
La Commission, tout en regrettant cette utilisation des bâtiments, remet à une délégation le soin de décider sur place. 80/15/028/165
Avis favorable à l'exécution du devis de 200 000 Francs établi pour le rétablissement, sur la façade principale, des deux tourelles qui défendaient la grande porte du Palais.
Une délégation de la Commission des Monuments historiques étudiera sur place l'opportunité du classement.
Avis défavorable à l'exécution du projet présenté. Une nouvelle étude devra être entreprise. 80/15/028/166
Sur la demande de M. Deschamps, la Commission adopte l'ouverture des caisses déposées au Trocadéro qui soutiennent des fragments de vitraux provenant de La Ferté-Bernard et d'Amiens. Ceux reconnus inutilisables pourront être affectés à l'enseignement de l'École des Chartes et de l'Institut d'Art et d'Archéologie.
La Commission adopte les dispositions envisagées par M. Tillet et tendant à sauvegarder
1° l'église Saint-Maurice
2° l'éperon formant échauguette à l'Hôtel Bonvalot 80/15/028/167
3° l'immeuble 140 de la Grande rue ainsi que les maisons portant les n° 2 et 4 rue Ernest Renan
4° la fontaine du XVIIIe siècle située contre un des immeubles compris entre la Grande rue, la rue Victor Hugo, la rue Martelois et le square archéologique.
Comme suite aux travaux de consolidation entrepris en 1928-1929, deux nouveaux devis s'élevant à la somme totale de 205 187 Francs 58 sont soumis à la Commission. Celle-ci estime que le remplacement des pierres de la corniche du choeur, le remontage du Jubé et la remise en place de la vitrerie peuvent être différés et ramène ainsi la dépense totale à 167 187 Francs 58.
La Commission demande que le propriétaire soit invité à se mettre d'accord avec l'administration des Beaux-arts pour sauvegarder les parties non classées nécessaires à la stabilité de la tour.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution des travaux de maçonnerie et d'étaiement nécessités par le mauvais sol sur lequel s'élève l'édifice. La dépense prévue s'élève à 116 042 Francs 26. 80/15/028/168
La Commission demande que l'administration des Beaux-arts entame des négociations pour obtenir le retrait d'un mètre sur la Grande rue et la Promenade Granvelle, l'acceptation d'un gabarit à un mètre au-dessous du rampant de la couverture du Palais sur la Promenade et l'adoption d'une architecture simple, en harmonie avec celle du Palais.
Approbation du devis de 127 677 Francs 81 établi pour la restauration de la crypte Saint-Nicaise, des chapelles rayonnantes et d'un pinacle sur la façade sud.
Un devis de 1 833 Francs 47 est soumis à la Commission qui ne retient que la partie concernant les bâtiments C2 et B1. Des rectifications s'imposent pour le reste.
Avis favorable à l'exécution du devis de 172 167 Francs 19 établi par M. Génuys.
La Commune ne pouvant assumer les frais de restauration nécessités par l'état du clocher, la Commission adopte le classement 80/15/028/169 de cette partie intéressante de l'édifice.
M. Huignard devra fournir incessamment un devis des travaux urgents ainsi que des renseignements accompagnés de tous documents utiles sur le reste de l'église.
Avis favorable au classement. L'architecte fournira un devis des réparations qui s'imposent.
Demande de classement de la nef et du petit clocher inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques
La Commission estime que l'intérêt de ces parties n'est pas assez grand pour motiver leur classement.
La Commission maintient son avis favorable au classement du mur méridional du transept que l'architecte devra consolider le plus tôt possible et propose de rayer de l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le reste de l'édifice.
M. Goubert précisera son projet d'enlever le lierre qui recouvre les murs. Cette opération réclamant beaucoup de circonspections, M. Ruprich-Robert donnera des indications à l'architecte. 80/15/028/170
La Commission propose d'ajouter aux parties déjà inscrites parmi les Monuments historiques :
1° La courtine du front Est
2° La courtine du front Ouest
3° La partie du rempart reliant sur le front sud le bastion I à la tour 46.
La Commission adopte le classement de la tourelle d'escalier. Des renseignements complémentaires devront être fournis sur les autres parties du manoir.
Pour protéger cet ensemble menacé par un projet de réorganisation, M. Rattier demande le classement. La Commission estime qu'il est prématuré de prendre une décision.
Déclassement de ces ruines qui, vu leur état actuel de délabrement, n'offrent plus d'intérêt et sont un danger pour la sécurité publique.
Avis favorable au classement de ce mur et à l'exécution 80/15/028/171 du devis de 37 717 Francs 19 établi pour sa restauration.
La Commission estime que cet édifice n'offre pas assez d'intérêt pour mériter le classement.
La Commission adopte le classement des Monuments suivants :
Chapelle Saint-Urlo et fontaine voisine à Lanvénégen (Morbihan)
Ancienne maison des princes de Rohan aujourd'hui Hôtel de ville et Justice de Paix
Pont-Scorff (Morbihan)
Église (clocher et ensemble du chevet) à Manthes (Drôme)
Église de Sompuis (Marne)
Manoir de Vassinhac dit château Faige à Collonges (Corrèze)
Crypte de la ferme du prieuré à Vilhosc (Basses-Alpes)
Clocher de l'église Saint-Barthélémy à Cahors (Lot)
Église de Vallon-sur-Gée (Sarthe)
Pavillon d'entrée du château de La Force (Dordogne)
1° Chapelle et choeur des religieuses
2° Façades et toitures de l'hôtel de la duchesse d'Aumont
3° Cloître
Église de Saint-Cyriel (Hautes-Alpes)
Église de Courtémont (Marne)
Proposition de classement. Ce monument ne mérite pas le classement mais simplement l'inscription à l'Inventaire supplémentaire.
Devant le refus d'adhérer au classement formulé par la 80/15/028/172 Municipalité, propriétaire, la Commission estime que, vu l'intérêt historique et pittoresque de ces ruines, il y aurait lieu de prononcer le classement d'office par décret en Conseil d'État.
La Commission adopte, sous réserve de quelques modifications de détail, les maquettes de vitraux destinés aux édifices suivants :
Église de Ressons-sur-Matz (Oise)
Église de Saint-Bandry (Aisne)
Église de Plessis-de-Roye (Oise)
Église de Moulin-sous-Touvent (Oise)
Église Saint-Jean-Baptiste de Chaumont (Haute-Marne)
Église de Saint-Quentin (Aisne) : des deux projets proposés pour l'Annonciation et la Cène, la Commission a adopté le projet traité dans un style nettement moderne.
La Commission a émis un avis favorable à l'exécution des projets de chemin de croix pour l'église de Cauroy-lès-Hermonville (Marne) et pour l'église de Saint-Thierry (Marne).
Avis défavorable à l'exécution de chemin de croix en verre gravé. 80/15/028/173
M. Dastugue chargé d'établir un projet de rampe pour l'escalier d'honneur de l'Hôtel Biron présente un grand panneau exécuté par M. Bergue, ferronnier, et mis en place. La délégation en approuve le décor et l'exécution sous réserve des observations suivantes :
1° Les volutes manquent de finesse
2° Le médaillon central paraît étranglé, menu et tremblé par rapport à la force des motifs décoratifs qui l'encadrent. D'autre part, ce médaillon suit trop fidèlement le mouvement. Il en résulte une gêne pour l'oeil. 80/15/028/174
Il y aurait lieu de modifier ce projet comme suit :
1° Le fer des volutes devra être abîmé. On obtiendra de la sorte des plains et des déliés dans le décor et une harmonie plus grande avec le médaillon central.
2° L'ovale de ce médaillon devra être arrondi et sa décoration allégée.
Il acquerra ainsi du calme et de l'importance. Enfin, il devra moins suivre le mouvement de la rampe. 80/15/028/175
En ouvrant la séance, M. Paul Léon fait l'éloge de M. Frantz Marcou, Inspecteur général honoraire des Monuments historiques qui a mis pendant cinquante ans au service de l'administration des Beaux-arts le charme de son esprit et sa grande érudition. Il loue l'étendue de son oeuvre et ses rapports d'une belle tenue littéraire que sa modestie seule l'empêche de publier.
Puis il souhaite la bienvenue aux deux nouveaux membres : M. André Morizet, sénateur, et M. Hautecoeur, conservateur au Musée du Louvre. 80/15/028/176
Malgré l'intervention de M. Morizet, la Commission se montre opposée à cette mesure.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution de cette opération dont la dépense sera prélevée sur les crédits de l'Outillage national. Elle estime qu'il n'y a pas lieu de donner suite à la demande formulée par M. Rouché et tendant à scinder l'opération en deux campagnes. Il convient au contraire de dresser immédiatement la totalité de l'échafaudage. L'entreprise pourra ainsi être menée plus rapidement. Une loge permettant d'effectuer le moulage du groupe de Carpeaux sera établie simultanément.
M. Patouillard, après enquête, proposera le nom du praticien capable de restaurer les groupes et figures en marbre du rez-de-chaussée, sous la direction d'un artiste.
La Commission se prononce contre l'exécution de ce projet. Elle demande que cette partie du domaine national soit définitivement sauvegardée et qu'aucune emprise nouvelle ne vienne amoindrir une partie quelconque du Parc ou diminuer sa valeur esthétique. 80/15/028/177
Considérant les réserves faites lors de l'affectation à l'administration de la Guerre ainsi que la précarité de cette affectation, la Commission, conformément aux conclusions adoptées par la conférence tenue à Versailles le 17 décembre 1931, estime qu'il n'y a pas lieu de verser à la guerre la valeur vénale de ce bassin, non plus que de lui demander une indemnité, comme le suggère l'architecte du château.
Il conviendrait de prendre les dispositions nécessaires pour que ce bassin passe au service d'architecture du Palais et non au service des Eaux.
La Commission adopte les conclusions de M. Paquet sur l'intérêt qu'il y aurait à remplacer ces statues abîmées par des figures nouvelles originales et non par des copies.
Elle approuve la maquette présentée pour la nouvelle statue de Saint-Arbogast. Pour l'autre statue d'évêque, une étude sera faite et soumise avant exécution à l'approbation de la Commission.
La Commission approuve le projet de "Living room" sur la terrasse supérieure suivant des dimensions limitées ainsi que la surélévation de la tour à condition d'éviter les mâchicoulis. 80/15/028/178
Avis favorable au classement si la propriétaire donne gratuitement son adhésion à cette mesure.
Dans ce cas, M. Gélis fournira un devis prévoyant le décapage des pans de bois et leur revêtement par une couche d'huile ; sinon la peinture voulue par le propriétaire sera autorisée.
La Commission envisage la renonciation à ce projet qui nécessiterait le versement d'indemnités élevées et ne donnerait que des résultats de peu d'intérêt comme la mise au jour de substructions.
Cette question sera de nouveau étudiée lorsque les propriétaires auront fait connaître leurs prétentions.
Avis favorable à l'exécution du devis de 132 160 Francs 22 dressé par M. Collin pour la restauration des bâtiments du Trésor et des bâtiments situés au bas de la tour Saint-Romain ainsi que pour la couverture de la partie du cloître faisant face à cette tour.
Le devis de 251 177 Francs 35 établi en vue des réparations à la maçonnerie et à la charpente n'ayant pas suffi pour les travaux envisagés, l'architecte présente un devis supplémentaire. Ce devis 80/15/028/179 est approuvé sous réserve de modifications qui seront indiquées par M. L'Inspecteur général Ruprich-Robert.
La Commission adopte le maintien à l'Inventaire supplémentaire de ces ruines intéressantes qui semblent actuellement suffisamment protégées par cette mesure. Il y aurait lieu toutefois de rappeler à la propriétaire les obligations qui résultent de l'inscription.
La Commission adopte les conclusions de M. Rattier sur l'intérêt qu'il y aurait à poursuivre l'achèvement de la restauration du choeur avant celle du clocher et l'inopportunité de démolir la partie sauvée du clocher pour édifier une construction entièrement neuve.
M. Rattier s'assurera si la Pieta attribuée à Ligier Richier a bien été mise à l'abri.
La Commission approuve les modifications obtenues au cours des négociations entamées par M. Tillet : retrait de 0 m 60 sur la Grande Rue, dégagement des retours de bandeaux et de corniches du Palais, remplacement de l'étage supérieur par un attique, transformations du côté de la Promenade ; elle émet en outre un avis favorable à l'exécution du nouveau projet présenté en demandant toutefois 80/15/028/180 la simplification de la décoration des travées attenant au Palais.
La Commission émet un avis défavorable à la transformation définitive du péristyle. Elle approuve les autres modifications proposées sous réserve que les motifs de sculpture du plafond soient déposés soigneusement et numérotés de façon à faciliter la remise en place. Toute découverte intéressante faite durant les travaux devra être communiquée à l'architecte en chef.
M. Paquet émet un avis défavorable à ce classement.
M. Grand fait remarquer l'intérêt archéologique de l'abside et du transept qui sont parmi les rares exemples d'architecture romaine en Bretagne. La Commission demande que M. Paquet étudie la question sur place.
A la suite des protestations formulées par la propriétaire, la Commission, adoptant les conclusions de M. Ruprich-Robert, demande que le classement ne soit prononcé que pour les parties les plus intéressantes ; la façade sur la cour de la République, la tour et son escalier, la porte cochère sur la rue de la Baleine et les toitures. 80/15/028/181
Avis favorable à l'exécution du devis de 188 585 Francs établi pour le déblaiement des lices et la consolidation en sous-oeuvre des parties basses des Remparts nord-ouest sous réserve que M. Nodet masque par des blocs de roc les consolidations faites entre des bancs de rocher apparent.
La Commission adopte la remise en état des dispositions anciennes des charpentes et des ferrures pour conserver cet exemple de pont-levis du Moyen Âge.
La Commission adopte le devis de 165 227 Francs 70 destiné à restituer le caractère ancien de ce monument en supprimant les modifications fâcheuses qui le dénaturent.
Avis favorable à l'exécution du devis de 349 680 Francs établi pour la dépose et la réfection de la flèche sous réserve de la suppression des ceintures en ciment armé et d'une nouvelle étude de l'appareil.
La Commission prie l'administration d'insister auprès 80/15/028/182 de la Municipalité pour faire hâter l'exécution de ce projet. Le nouveau musée recevra les pierres déposées dans l'ancien archevêché.
Considérant, d'une part, l'indemnité trop forte demandée par le propriétaire pour le dommage causé par les fouilles et, d'autre part, l'intérêt qu'il y aurait à prendre les mesures nécessaires pour la conservation des maçonneries dégagées, la Commission adopte l'expropriation.
Avis favorable au classement de tout l'édifice. Le choeur et l'abside bénéficiaient seuls jusqu'ici de cette protection.
La Commission adopte le classement du château proprement dit et de la tour ronde attenante. Les autres bâtiments sont maintenus à l'Inventaire supplémentaire
M. Paquet émet le voeu que tout l'ensemble de l'hôtel soit classé. Mais de grandes charges devant en résulter pour l'administration des Beaux-arts, une délégation de la Commission étudiera la question sur place. 80/15/028/183
La Commission adopte le classement des monuments suivants :
Église de La Capelle (Lozère)
Porte de la citadelle de Cambrai (Nord)
Château des Quayres à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme) : parc du XVIIIe siècle disposé en terrasses. 80/15/028/184
Ce projet, soumis à la Commission prévoit la transformation de cette cour en salle centrale du département des Antiques pour l'exposition des grands monuments, grâce à l'établissement d'un plancher au niveau des salles voisines et la pose d'un vitrage qui entraînerait la suppression de l'oeil de boeuf de la façade nord. La Commission émet un avis favorable à l'exécution de ce programme qui permettra au public d'admirer la grande façade construite par Le Vau, après l'incendie de 1661, au revers de la Galerie d'Apollon. 80/15/028/185
Dont l'une serait en sous-sol de la cour du Sphinx et pourrait contenir 1 000 personnes, l'autre serait aménagée en niveau de la cour Visconti et la grande salle précédente. Elle aurait comme annexe quatre bureaux pour les professeurs, le secrétariat de l'École du Louvre et un hall pourvu d'un vestiaire et d'un groupe sanitaire. La Commission adopte ces projets.
Le projet primitif comportait une balustrade en pierre. Mais, sur l'avis de M. Pontremoli, adopté par la Commission, la nouvelle rampe sera exécutée en fer forgé. La Commission approuve les essais qui lui sont soumis pour le redressement des piliers et le remplacement des vitrages par des verres spéciaux destinés à améliorer la lumière et émet un avis favorable à l'exécution du programme suivant : Suppression des mosaïques et aménagement, sous l'escalier, d'un accès au magasin Visconti.
La Commission adopte le rétablissement de cette statue sur la base omise lors de la première mise en place et la suppression des rinceaux encadrant le fonds où elle se détache. Des essais de couleurs seront faits pour ce fonds. Le rouge semble n'être pas assez lumineux. 80/15/028/186
La Commission émet un avis favorable à l'exécution du projet tendant à déplacer les fresques de Botticelli placées contre deux piliers de l'escalier Daru pour les exposer sous verre et sans encadrement à l'entrée des galeries de peinture.
Les tableaux de grande dimension seront suspendus à des rails aériens le long desquels un mécanisme permettra de les déplacer. Avis favorable à l'exécution de ce projet ainsi qu'à celui de l'installation d'un monte-charge pour les tableaux le long de la cage de l'escalier assyrien et de la création de nouvelles salles de peintures sur l'emplacement des anciens ateliers de restauration.
Déplorant ces dégâts, la Commission demande que des mesures soient prises pour empêcher la multiplication de ces volatiles.
Destiné à faire communiquer les deux tronçons du département des Antiquités Orientales. Durant la visite des travaux en cours d'exécution, la Commission demande à être informée de la mise au jour des dispositions anciennes intéressantes.
Aménagement du rez-de-chaussée appelé Cour de l'En-cas et de ses abords en salles de musée où seraient exposées les 80/15/028/187 sculptures du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps Modernes situées actuellement dans l'aile sud de la Tour carrée. Les collections des salles de Baouit et du Mastaba iraient occuper les pièces ainsi libérées.
La Commission émet un avis favorable au maintien des portes de bronze qui ferment les salles de Baouit et du Mastaba. Elles resteront ouvertes aux heures d'exposition. Un tambour sera disposé à l'intérieur.
Sur la demande de M. Vitry, la Commission adopte la suppression du mur à mi-hauteur situé à droite de la porte d'entrée afin de donner plus de lumière à la salle.
Tout en reconnaissant que le blanc des murs est trop dur la Commission estime qu'il n'y a pas lieu de les recouvrir de peintures comme le demande M. Vitry.
Des tapisseries y seront exposées. Enfin, la Commission demande qu'une démarche officielle soit faite auprès de l'administration des Finances pour obtenir l'évacuation par ses services, des locaux de l'aile sud des Tuileries destinés à devenir des salles de musée. 80/15/028/188
Adoptant les conclusions du rapport de M. Paquet, la Commission émet un avis favorable à l'exécution du projet présenté par M. Guéritte. L'État devant régler la moitié de la dépense, comme il l'a fait pour l'acquisition, des négociations seront engagées avec la Ville de Paris pour obtenir, au profit de la Caisse des Monuments historiques, la moitié des droits d'entrée.
La Commission en approuve les plans modifiés d'ailleurs suivant ses observations antérieures. 80/15/028/189
La Commission, considérant l'intérêt historique que présente la conservation de cette statuette à son emplacement primitif au carrefour des quatre changeurs, émet un avis défavorable à sa radiation de l'Inventaire supplémentaire et en adopte le classement, même s'il devenait nécessaire de le prononcer d'office.
Le devis de 178 856 Francs 54 destiné à la consolidation des assises est approuvé.
Sur la proposition de M. Rattier, la Commission demande que M. Haubold soit invité à fournir un devis pour l'établissement d'une chape de protection en ciment armé sur la voûte de la grande galerie. L'arrêté classant les restes du forum devra être complété en tenant compte des découvertes récentes.
La Commission ajourne l'examen de ce projet tant que la Municipalité n'aura pas modifié le mur d'école longeant le passage de la cathédrale.
M. Polti insistera en ce sens auprès de la Municipalité.
Informée par M. Rattier de la découverte d'une galerie 80/15/028/190 souterraine au cours des travaux d'établissement d'une nouvelle voie ferrée, la Commission émet un avis favorable à l'ouverture d'une instance de classement et à l'exécution des travaux urgents dès que le classement sera prononcé.
La Commission adopte le classement des édifices suivants :
Porche de l'église de Jouy-sous-Thelle (Oise)
Clocher de l'église de Donzenac (Corrèze)
Maison de l'Orfèvre 9 rue Champeaux à Troyes (Aube)
Donjon de Tournebu (Calvados)
Chapelle Saint-Sulpice à Saint-Marcel-d'Ardèche (Ardèche)
Façade et toitures de l'Hôtel Chapelaine à Troyes (Aube)
Église de Lagraulière (Corrèze)
Clocher de l'église de Chagny (Saône-et-Loire)
Chapelle Sainte-Avoye à Pluneret (Morbihan)
Chapelle de Saint-Avé (Morbihan)
Façade et toitures de l'Hôtel de ville Wissembourg (Bas-Rhin)
Bâtiments du XVIIIe siècle du lycée de Metz (Moselle)
Église d'Herrlisheim (Haut-Rhin)
Immeuble sis 49 rue de la Pinterie à Fougères (Ille et Vilaine
Église Saint-Vivien de Rouen (Seine-Inférieure)
Restes de l'ancienne abbaye de Michery (Yonne)
Nef de l'église de Serrières (Ardèche).
Ce monument offre de l'avis de la Commission un intérêt insuffisant pour être classé.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription à 80/15/028/191 l'Inventaire supplémentaire des monuments suivants :
Église Saint-Jean-Pied-Gauthier à Coise (Savoie)
Église Saint-Jacques-de-la-Bolline à Valdeblore (Alpes Maritimes)
Entrée des caves de Chinon (Indre-et-Loire)
Clocher de l'église de Sablières (Ardèche).
Rejet.
La Commission adopte le classement de la lanterne des morts d'Atur (Dordogne) et de la croix de mission du XVIIe siècle, sise à Liverdun (Meurthe-et-Moselle) et la constitution autour de ces deux monuments d'une zone de protection de 6 m de rayon.
M. Besnard sera invité à fournir des renseignements complémentaires.
Sous réserve de quelques modifications de détail, la Commission émet un avis favorable à l'exécution des maquettes de vitraux destinées aux édifices suivants :
Église des Aix-d'Angillon (Cher) ; Église de Suippes (Marne) ; Église de Cambronne (Oise) ; Église de Varennes-en-Argonne (Meuse) ; Église Saint-Laurent de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) 80/15/028/192 Cathédrale de Verdun (Meuse)
La Commission, informée des résultats de la campagne de fouilles de 1931, demande que M. Guët présente un devis de 3 870 Francs pour les fouilles et le transport dans le musée des objets découverts et que, d'autre part, l'allocation annuelle de 4 000 Francs attribuée à M. Henaut pour ses frais de séjour et de déplacement avec mission de surveiller les fouilles, soit renouvelée pour l'exercice 1932.
Malgré l'intérêt historique et artistique de ce monument, la Commission, considérant les grandes dépenses qu'entraînerait le classement renonce à cette mesure de protection et adopte la radiation de l'Inventaire supplémentaire.
Décision ajournée.
Des démarches seront faites auprès du propriétaire pour obtenir son adhésion au classement.
Refus d'autorisation sur rapport de M. Sallez. 80/15/028/193
Avis favorable.
Décision ajournée.
M. Rattier fournira un nouveau rapport après visite de ces monuments.
Nouveau devis de 17 100 Francs 23 approuvé ; la Municipalité y participera pour moitié.
La Commission ne juge pas possible de subventionner la réparation du clocher non classé frappé par la foudre. Elle est par contre favorable à l'installation d'un paratonnerre sur le clocher classé de la chapelle Notre-Dame du Bon Remède et à l'assainissement du cloître par un judicieux écoulement des eaux fluviales. 80/15/028/194
Informée par M. Nodet des intéressants résultats obtenus en déblayant la sacristie jusqu'à son niveau primitif du XVe siècle, la Commission émet un avis favorable à l'octroi de crédits pour la continuation des travaux.
Malgré l'urgence des réparations, la Commission réserve sa décision, vu la complexité des intérêts en jeu. 80/15/028/195
M. Marcel Aubert fait part à la Commission de l'ouverture d'un tombeau présumé celui de Ponce de Melgueil. Un rapport plus détaillé sera fourni ultérieurement.
Autorisation de construire sous la réserve que la Commune ne dispose d'aucun autre emplacement.
Décision réservée jusqu'à ce que la Municipalité ait fourni son plan d'aménagement.
En ordonnant quelques modifications de détail, la Commission adopte l'exécution des maquettes de vitraux destinés aux édifices suivants :
Église d'Hermonville (Marne)
Église de Ville-en-Tardenois (Marne)
Église de Courville (Marne)
Église de Le Chesne (Ardennes)
Église de Vic-sur-Aisne (Aisne)
Église du Cateau (Nord)
Mais elle émet un avis défavorable à l'exécution d'un projet de vitrail destiné à l'église de Mouzon (Ardennes). 80/15/028/196
Avis favorable à l'exécution des deux projets présentés : surélévation du bâtiment moderne destiné au logement d'un second gardien et percement d'une fenêtre dans le mur d'enceinte.
La Commission espère que le département de la Drôme, satisfait de cette autorisation, laissera visiter la chapelle inutilisée. Les fresques du XIIe siècle qu'elle contient seraient restaurées et une porte ouverte hors l'enceinte du château.
La Commission adopte le classement des bâtiments anciens, de la "Grève" et du jardin à la française et l'inscription à l'Inventaire supplémentaire des façades et toitures des bâtiments importants du XIXe siècle pour prévenir des modifications regrettables.
Avis favorable au classement :
1° des 4 galeries formant l'ancienne bibliothèque et la rotonde centrale,
2° de l'ancien oratoire des abbés,
3° des rampes et grilles en fer forgé des XVIIe et XVIIIe siècles des escaliers et des baies,
4° du cloître.
Les mouvements de maçonnerie étant imputables, non à un 80/15/028/197 glissement de terrain, mais à une insuffisance de fondation. La Commission adopte le classement. Un devis des réparations urgentes sera demandé à M. Guéritte.
Décision réservée, M. Collin étudiera la question sur place.
Classement adopté sous réserve que la Commune s'engage à participer aux travaux de restauration et à inscrire à son budget annuel un crédit de strict entretien.
Avis favorable au classement et à la restauration du monument et de ses peintures murales.
Cet édifice n'offre pas assez d'intérêt pour mériter le classement mais, comme il contient des objets classés, la Commission propose d'attribuer une subvention à la Commune pour la restauration de la toiture. 80/15/028/198
Classement du clocher et de l'abside adopté.
La nef est maintenue à l'Inventaire supplémentaire jusqu'à plus ample information.
Vu le peu d'intérêt et le mauvais état de ces parties, la Commission émet un avis défavorable au classement et se prononce même pour la radiation de l'Inventaire supplémentaire.
La Commission rejette également le classement des édifices suivants :
Ancien évêché de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie)
Église Saint-Louis de Sète (Hérault)
Maison située à l'angle de la rue du Petit-Saint-Laurent à Nogent-sur-Seine (Aube)
Église de Labbeville (Seine-et-Oise)
Il en est de même pour la maison sise 1 rue de la Grosse-Année à Nogent-sur-Seine (Aube). Toutefois, la Commission demande que la Municipalité soit invitée à négocier avec le propriétaire en vue du dépôt des boiseries intéressantes au Musée.
Ensemble de l'église de Wismes (Pas-de-Calais)
Château de la Massardière à Thuré (Vienne) : quatre arcades du bâtiment sud, le bâtiment situé en arrière, la tourelle d'escalier à l'est de la galerie, la poterne d'entrée de l'Ouest, le colombier cylindrique 80/15/028/199
Maison sise 9 Grande-Rue à Laval (Mayenne)
Église de Longvilliers (Pas-de-Calais)
Église de Portiragnes (Hérault)
Nevers (Nièvre) : Tourelle d'angle de la rue d'Auvergne, son escalier d'accès, les contreforts et les murs en équerre sur une longueur de 3 m sur la rue d'Auvergne et de 2 m sur la rue de la cathédrale.
Ancien logis des abbesses bénédictines (plafonds peints du XVIIe siècle) à Argentan (Orne)
Église et terrain attenant, propriété de la Commune à Heudicourt (Eure).
Ce vitrail disparu, la Commission ne peut dès lors qu'adopter son déclassement. 80/15/028/200
Sur la demande de la Ville de Paris, la Commission limite le classement aux parties les plus intéressantes. Des arrêtés devront intervenir sans tarder pour les restes situés dans la rue des Francs -Bourgeois, la tour sise 20 rue Étienne Marcel et la muraille qui s'étend de la rue Clovis à la rue Descartes, propriété de la Ville de Paris. Pour ceux, propriétés particulières, le classement sera prononcé si la Ville prend à sa charge les indemnités éventuellement réclamées.
Adoptant les conclusions du rapport de M. Paquet, la 80/15/028/201 Commission émet un avis défavorable à l'exécution de ce projet qui aurait pour effet de détruire l'harmonie existant entre le buffet d'orgue et l'architecture de l'église mais elle se prononce pour l'enlèvement de la Vierge et des Anges qui proviennent d'un retable. La Commission demande en outre que l'architecte en chef soit invité à fournir un rapport en vue du classement de l'église.
Approbation du devis de 146 809 Francs 66 (restauration intérieure).
Avis favorable
M. Verrier fait connaître le résultat de la campagne de fouilles de 1931 à la Commission qui propose une allocation de 4 500 Francs au commandement Espérandieu pour celle de 1932. Les travaux ayant été effectués sous la direction technique de M. Formigé, celui-ci fournira un rapport.
Sur le rapport de M. Verrier, la Commission adopte le renouvellement de la subvention de 5 000 Francs accordée au commandant Espérandieu qui devra désormais tenir l'architecte en chef au courant de ses travaux afin de permettre la consolidation des substructions découvertes.
Société des sciences de Semurdans la
caveadu théâtre et à la Croix-Saint-Charles au "Mont-Auxois (Saône-et-Loire)
Vu les résultats intéressants des fouilles de 1931, la Commission émet un avis favorable à l'octroi d'une somme de 6 000 Francs pour la continuation des travaux en 1932. La Société devra, elle aussi, tenir l'architecte en chef au courant des résultats de ses fouilles.
Devis de 123 850 Francs 32 approuvé.
Dans son rapport, M. Nodet se prononce contre le classement qui entraînerait, à son avis, des dépenses disproportionnées à l'intérêt du monument. Mais M. Marcel Aubert fait remarquer que cette abbatiale est un édifice intéressant de l'architecture cistercienne qu'il serait intéressant de conserver à l'état de ruines, ce qui permettrait d'en sauver les restes sans chercher à les restaurer. 80/15/028/203
Un devis des réparations indispensables sera demandé à l'architecte pour permettre à la Commission de se décider en pleine connaissance de cause.
La Commission adopte l'exécution du devis de 397 688 Francs 95 destiné à la restauration de la tour nord et de la façade ouest.
Reconstruction de la sous-préfecture à l'emplacement de l'immeuble sis 4 place Royale et dont la façade et la toiture sont inscrites à l'Inventaire supplémentaire.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution de ce projet. Sur la demande de M. Krafft, la Commission formule le voeu que les baies cintrées de la grande façade soient ornées de grilles en fer forgé semblables à celle existant rue Bertin et qui est la dernière des grilles ayant formé le décor des baies cintrées des rez-de-chaussées de la Place Royale. Il y aurait lieu d'adopter ce même modèle pour les baies des façades en retour sur les rues latérales allant vers la cathédrale et l'avenue Anatole France.
Avis favorable à l'exécution de ce projet, sous réserve des modifications que M. Rattier indiquera au sculpteur. 80/15/028/204
Deux projets sont soumis à la Commission, l'un prévoit la consolidation du buffet, l'autre la réparation et la transformation de l'instrument.
La Commission adopte l'exécution du premier, mais demande qu'on surseoie à l'exécution du second. Des organistes et des facteurs d'orgue devront être consultés. L'opération ne pourra d'ailleurs se faire qu'après réfection de la rose de la façade occidentale.
M. Bray veillera à ce que tous les éléments déjà enlevés à l'orgue soient classés et rangés en attendant la remise en place.
Avis favorable à l'exécution du devis de 12 000 Francs destiné à la restauration de la porte d'entrée, classée Monuments historiques.
La Commission adopte, en outre, le classement du colombier et l'inscription à l'Inventaire supplémentaire du mur de façade et des 2 pavillons qui le limitent.
Réparation des dégâts causés par l'incendie.
La Commission prie M. Collin d'établir un devis pour la restauration du pignon incendié et d'étudier la liaison à établir 80/15/028/205 entre les nouvelles poutres et les abouts de poutres restés en place sur la façade.
Sous réserve des modifications indiquées dans le rapport de M. Rattier, la Commission émet un avis favorable à l'exécution de ce projet.
La Commission se prononce contre l'exécution de ce projet. Une nouvelle étude s'impose.
Sous réserve de quelques modifications de détail, la Commission adopte l'exécution des maquettes de vitraux destinés aux édifices suivants :
Église de Saint-Christ-Briost (Somme)
Église de Péronne (Somme)
Église d'Étain (Meuse)
Église de Bourg-et-Comin (Aisne)
Église de Marle (Aisne)
La Commission émet un avis favorable au classement des monuments suivants :
Bas-côté de l'église de Pullay (Eure)
Ancienne chapelle des Pénitents de Collonges (Corrèze) 80/15/028/206
Église de Marais-Vernier (Eure)
Église de Villeneuve-sur-Yonne (Yonne)
Église d'Osmery (Cher)
Borne milliaire du Pont-de-Labeaume (Ardèche)
Mitre de cheminée de L'Hôpital-Saint-Jean (Lot)
Borne milliaire à Mélas (Ardèche)
Hôtel dit de Jean Galland à Tours (Indre-et-Loire)
Église (abside et clocher) de Saint-Georges-de-Reneins (Rhône)
Travée occidentale de l'église de Saint-Léger-Magnazeix (Haute-Vienne)
Église de Rochette (Charente)
Maison située 124 rue de Bourbon à Châtellerault (Vienne)
Église d'Albinhac à Brommat (Aveyron)
Chapelle Saint-Adrien à Saint-Barthélémy (Morbihan)
Les négociations entamées en vue de l'achat n'ayant pas abouti, la Commission émet un avis favorable au classement des remparts situés au sud-est de la porte de Laon et les terrains y attenant en bordure de la rue Truande, même s'il était nécessaire de le prononcer par un décret pris en Conseil d'État.
Slo (Pyrénées-Orientales) - Proposition de classement)
La Commission estime que ce monument offre assez d'intérêt pour mériter le classement, même d'office.
La Commission se prononce contre le classement :
du château de La Sauterie à Eymoutiers (Haute-Vienne)
de l'église de Coclois (Aube)
et de l'église de Morogues (Cher). 80/15/028/207
La Commission adopte le classement de la Fontaine. Elle émet un avis favorable à celui de la façade contre laquelle elle s'appuie à condition que la Ville de Paris prenne à sa charge l'indemnité de classement.
La Commission adopte le classement du choeur et du transept et l'inscription de la nef à l'Inventaire supplémentaire.
Cet édifice n'offre pas assez d'intérêt pour mériter le classement. L'inscription à l'Inventaire supplémentaire est maintenue.
La façade seule étant classée, la Municipalité demande le classement du reste de l'édifice. La Commission se prononce contre le classement mais adopte l'inscription à l'Inventaire supplémentaire.
Ce monument n'offre pas assez d'intérêt pour mériter le classement ; mais il devra être inscrit à l'Inventaire supplémentaire. 80/15/028/208
La Commission adopte le classement de l'abside, du choeur, de la travée supportant le clocher et de la fenêtre occidentale. Le reste de l'édifice est maintenu à l'Inventaire supplémentaire.Jeanne d'Arc
Ce terrain contenant des ruines qui permettraient le dégagement de toute la courtine comprise entre la tour et la porte de Chauny, la Commission émet un avis favorable à l'acquisition.
L'auteur faisant preuve de talent et d'originalité, la Commission estime qu'il y a lieu de l'encourager. Des modifications devront être apportées pour obtenir un plus juste équilibre des masses.
Vitraux reproduction grâce à un nouveau procédé inventé par M. Le Roy.
La Commission reconnaît l'intérêt des résultats obtenus. Une délégation se rendra à l'atelier de M. Le Roy pour une étude complémentaire. 80/15/028/209
Sur la demande de M. Vitry, la Commission émet un avis favorable au prélèvement, dans le dépôt lapidaire de cette église de trois fragments de frise faisant suite aux deux fragments exposés au Musée du Louvre.
La Commission formule le voeu que cette statue soit placée au centre du jardin tracé devant le Palais de Justice. Pour entamer les négociations avec la Municipalité il conviendrait de lui demander son plan d'aménagement. 80/15/028/210
M. Le Roy expose à la délégation comment, à l'aide de la photographie et du doublage des verres, il obtient des reproductions de vitraux anciens d'une exactitude rigoureuse.
La délégation félicite M. Le Roy des résultats obtenus qui intéressent au plus haut point la Commission des Monuments historiques . Ce procédé permettant de reconstituer exactement un vitrail disparu, la délégation émet un avis favorable à la constitution d'archives photographies complètes des vitraux des XIIe et XIIIe siècles auxquels seuls l'invention de M. Le Roy, dans son état actuel, semble applicable.
Il y aurait intérêt à commander à M. Le Roy des reproductions de vitraux anciens destinés au Musée de sculpture comparée du Trocadéro ; son procédé est au vitrail ce que le moulage est à la sculpture et permet d'obtenir, par des moyens mécaniques, des reproductions rigoureusement exactes. 80/15/028/211
Sur la proposition de M. Verdier, la Commission choisit l'année 1934 pour célébrer le centenaire de la fondation du service des Monuments historiques. Un comité établira un programme qui comprendra notamment des visites de monuments, des réceptions et surtout des publications, de concert avec la Société française d'archéologie. Un crédit sera demandé au Parlement.
Avis favorable à la restauration du Hameau et de ses jardinets d'après le plan de la bibliothèque Modène, établi par Richard Mique l'architecte de la reine Marie-Antoinette. Le crédit nécessaire sera fourni par la 2e donation Rockefeller. 80/15/028/212
La Commission adopte l'exécution des devis suivants :
1° devis de 34 732 Francs 03 établi pour la restauration de la chapelle de la Trinité
2° devis de 16 473 Francs 53 pour la mise hors d'eau provisoire des bâtiments de la Cour des Cuisines.
3° devis de 177 612 Francs 87 pour la réfection du comble d'un corps de bâtiment Est de la Cour Henri IV
M. Rattier montre tout l'intérêt des résultats, jamais obtenus jusqu'à ce jour, auxquels est arrivé M. Le Roy. Afin de l'aider dans son effort, des commandes de vitraux destinés au Trocadéro pourraient lui être faites par l'administration des Beaux-arts.
Dégagement de la chapelle d'Innocent VI et de lavabo.
Adoption de principe du devis de 86 446 Francs 02 proposé par M. Sallez.
La Commission estime qu'il y aurait lieu de prévenir le préfet d'Eure et Loir que l'administration des Beaux-arts ne prendra à sa charge que les 14/25 de la dépense prévue au projet de 1912. Lorsque l'accord sera fait, l'architecte sera invité à fournir un devis précis des travaux à entreprendre. 80/15/028/213
La Commission juge qu'il faut protéger le Pont en maintenant son classement. Elle entend ne pas être tenue à l'écart de projets pouvant être dommageables non seulement au monument mais au site qui l'entoure et aux intérêts du tourisme régional.
Avis favorable à l'exception du devis de 119 473 Francs 09 destiné à cet effet.
La Commission demande que deux organistes soient chargés d'arrêter le programme de réfection de l'instrument, de choisir et de surveiller le facteur d'orgue à qui sera confiée l'exécution. Elle adopte l'exécution du devis de 162 085 Francs établi pour la réparation, la mise en place et la dorure du buffet.
Cette opération fait partie du plan dit de la Grande Percée. La Commission juge qu'il conviendrait de demander à la Municipalité de faire dévier la nouvelle rue de quelques mètres pour sauvegarder l'immeuble portant le n° 7 de la rue d'Or. 80/15/028/214
M. Nodet expose l'état défectueux des parties supérieures des ruines. Un devis sera demandé à l'architecte.
La Commission adopte les conclusions de M. Nodet touchant le dégagement de la chapelle du Couvent de Sainte-Marie et elle se rallie aux propositions du rapport de M. Danger sur les gabarits à envisager pour les constructions neuves. Elle demande enfin que les règlements à intervenir sur ce point lui soient soumis.
La Commission regrette que des circonstances ne permettent pas d'autoriser cette opération, le prix demandé semble d'ailleurs exagéré.
Ce projet est adopté sous réserve que la hauteur maxima des immeubles ne devant avoir qu'un étage dans la zone située entre la route de Narbonne, l'École Normale et le cimetière soit définie d'une façon très précise.
Le port étant classé avec la citadelle, il y a lieu de le rappeler à la Municipalité. 80/15/028/215
La Commission émet un avis défavorable à l'exécution du projet d'établissement, dans l'intérieur du port, de murs destinés à retenir les eaux pour l'élevage des crustacés. Ces murs s'appuieraient sur les jetées.
Avis défavorable au classement. Toutefois une subvention de 6 000 Francs sera accordée à la Municipalité pour l'exécution des travaux nécessaires à la protection des objets classés conservés dans l'église.
Afin d'éviter de nouvelles modifications qui détruiraient le caractère de cette partie où on retrouve les dispositions primitives la Commission adopte le classement.
La Commission sur le rapport de M. Ruprich-Robert, émet un avis favorable au classement de la crypte romane de l'église et adopte le maintien à l'Inventaire supplémentaire.
1° Des façades et toitures des maisons de la rue Napoléon, de la place d'Austerlitz et de la rue Marengo sur une longueur de 15 m de chaque côté de la rue Napoléon
2° Des façades et toitures de la maison Lusseau
3° De l'église et des édifices publics
4° Des remparts et batteries du fort de la Rade. 80/15/028/216
Le principe du classement est adopté. Toutefois l'affaire sera de nouveau soumise à la Commission si le propriétaire refuse son consentement.
Avis favorable au classement des façades, des toitures et des douves. L'architecte fournira des documents en vue du classement éventuel des intérieurs. Il négociera avec le propriétaire afin d'obtenir son adhésion au classement et une participation aux travaux à envisager.
La Commission adopte le classement des édifices suivants :
Corps de bâtiments du midi et de l'Ouest, rempart et fossé sur les fronts ouest et bord avec les tours, le châtelet, le pont et l'échauguette d'angle ainsi que la terrasse au Midi.
Nogent sur Seine (Aube)
Pavillon dit de Henri IV (façades sur rue et sur cour avec leurs toitures).
avec toutes ses annexes et dépendances et notamment la Maison des Moines.
Avis favorable au classement du clocher et à l'inscription du reste de l'édifice à l'Inventaire supplémentaire.
Classement refusé.
Une subvention sera accordée à la Municipalité pour la réparation des toitures afin d'assurer la protection des objets mobiliers classés contenus dans cet édifice.
La Commission émet un avis favorable à l'acquisition par l'État afin d'assurer la conservation de ce monument sur place. Si les négociations en vue de l'achat ne peuvent aboutir, le classement d'office s'imposera.
En vue d'éviter la ruine complète de ces intéressants vestiges, la Commission se rallie à la proposition qui lui est présentée par M. Verdier de les faire acquérir par l'État.
Avis favorable à l'exécution du devis de 61 635 Francs 17 divisé en 2 chapitres qui seront respectivement dotés sur les exercices 1932 et 1933.
La Commission adopte le projet de vitrail présenté par M. Grüber. 80/15/028/218
La Commission se montre favorable à l'apposition de cette statue contre la face sud du premier pilier nord de la nef, sur une tablette existant actuellement.
La Commission adopte le classement des édifices suivants :
Chapelle Notre-Dame-de-la-Santé à Carcassonne (Aude)
Église Saint-Jean à Serverette (Lozère)
Croix à Villers (Vosges)
Croix à Vroville (Vosges)
Croix de cimetière à Sercoeur (Vosges)
Église de Veyrines (Ardèche)
Maison dite de Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz (Basses-Pyrénées)
Porte de Cadène à Alet (Aude)
Parc du lycée de Tournon (Ardèche)
Croix à Saint-Symphorien-de-Mahun (Ardèche)
Croix à Belmont-sur-Vair (Vosges)
Façade de l'immeuble sis 8 rue Cyprien Desgroux à Beauvais (Oise)
Bassin de Neptune à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche)
Église de la Rouvière à Pelouse (Lozère) 80/15/028/219
Église de Saint-Symphorien-de-Thénières (Aveyron)
Église sauf le choeur de Mur-de-Barrez (Aveyron)
Abbaye de Sainte-Enimie (Lozère)
1° Aile du Levant - 2° Salle voûtée à l'extrémité de l'aile nord avec la cheminée située dans cette aile - 3° La petite chapelle adossée au rempart.
Classement du terrain s'étendant en avant, à droite et à gauche du Palais de Justice, entre ce monument, la rivière et la rue Saint-Pierre à Beauvais (Oise)
Hôtel de la Tramerie, 20 rue des Foulons, (façades sur rue et sur cour avec la toiture) à Douai (Nord)
Croix de chemin à Allègre (Haute-Loire)
Croix de chemin à Aragon (Aude)
Églises Saint-Ouen et Saint-Étienne à Saint-Ouen-et-Domprot (Marne)
Calvaire à Curtafond (Ain)
Église de Saint-Crépin-Ibouvillers (Oise)
Oratoire de Gramond (Aveyron)
La Commission émet un avis défavorable aux classements suivants :
Château des ducs de Clermont-Tonnerre à Vauvillers (Haute Saône)
Clocher de l'église de Vauxrenard (Rhône)
Beffroi de Bouchet (Drôme)
Maison dîte de Lesdiguières à Serres (Hautes-Alpes)
Église de Val-des-Prés (Hautes-Alpes)
Église Saint-Sébastien de Ceillac (Hautes-Alpes)
Église de Champcella (Hautes-Alpes)
Église Saint-Maurice d'Annecy (Haute-Savoie)
Église et ancien prieuré de Montverdun (Loire)
Église de Fraisnes-en-Saintois (Meurthe-et-Moselle)
Ferme des Planons (cheminée sarrazine) à Saint-Cyr-sur-Menthon (Ain)
Donjon à La Bâtie-Vieille (Hautes-Alpes)
Tour du château à Abbans-Dessus (Doubs)
Église à Saint-Christophe (Cantal)
Partie des bâtiments de l'ancienne École militaire à Brienne-le-Château (Aube).
Maison natale de Victor Hugo, 140 et 142 Grande-Rue à Besançon (Doubs) 80/15/028/220
Église (colonnes et chapiteaux) de Bray (Saône-et-Loire)
Église de la Madeleine sauf le porche d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine aux Escoyères (Hautes-Alpes)
Église à Villar-Saint-Pancrace (Hautes-Alpes)
Maison de Rouget de Lisle à Montaigu (Jura)
Église à Mussey (Haute-Marne)
Tours de Flore et d'Andelot à Salins (Jura)
Église d'Alleyras (Haute-Loire)
Église de Chastanier (Lozère)
Choeur de l'église des Guibertes (Hautes-Alpes)
Église de Sainte-Cécile (Hautes-Alpes)
Église inscrite à l'Inventaire supplémentaire (demande de classement) de Puylaroque - (Tarn-et-Garonne)
Proposition de classement.
La Commission adopte le classement de la tour qui abrite la chapelle. Afin de sauver la voûte ou la couvrirait d'un toit à un seul versant situé au-dessous de l'arase des murs. Le reste des constructions est inscrit à l'Inventaire supplémentaire.
Avis défavorable au classement.
Le maintien à l'Inventaire supplémentaire est adopté.
Les modifications subies par cette gare ne permettent pas de la classer. Une plaque serait suffisante pour commémorer 80/15/028/221 l'événement.
Ce monument n'offre pas assez d'intérêt pour mériter le classement. Toutefois, sa démolition étant imminente, il conviendrait d'engager des pourparlers avec la Municipalité en vue d'obtenir le dépôt au Musée de Brou, des chapiteaux qui le décorent.
La Commission maintient les conclusions adoptées dans sa séance du 21 décembre 1931 tendant à réduire à la cheminée seule les travaux prévus tout d'abord pour toute la toiture.
La Commission émet un avis favorable au déclassement de la tourelle d'escalier seule partie classée de ce monument. 80/15/028/222
ebaie haute Nord du choeur où elle a été provisoirement mise en place. Membres présents : MM. Aubert, Chabaud, Paquet, Rattier, Verdier, Verrier.
La Commission estime qu'il y a lieu de procéder à un remaniement complet du vitrail. L'ensemble produisant une impression de "papillotement", il conviendra de rendre les figures plus lisibles et de mieux équilibrer les masses colorées. Il sera nécessaire également de créer une unité de fonds. Le projet actuel présente trois tonalités : le haut est verdâtre ; le milieu, groseille et le bas, bleu cobalt.
La Commission émet le voeu que l'artiste accuse la différence entre la technique moderne et celle du XIIIe siècle. Le modelé doit être abandonné en faveur du trait. Les effets d'étoffes seront obtenus par le sectionnement des surfaces de verre. Chaque coupe des verres devra être 80/15/028/223 motivée par le dessin.
Le vitrail n'étant pas assez lumineux, il y aura lieu de le piquer de verres blancs notamment dans les encadrements des médaillons et dans le bas des vêtements. Les carnations devront être plus claires
Il conviendra aussi de donner plus de mouvement aux silhouettes et aux draperies et moins de régularité au dessin des encadrements de médaillons.
Les vergettes ne devront pas être soulignées par la pose, à leur niveau, d'un plomb qui traverse la plus grande partie du panneau.
La bordure du vitrail devra être différente du fonds comme dessin et comme coloris afin de le faire mieux ressortir.
A l'avenir, les essais seront présentés à la Commission avant d'être revêtus d'une patine.
La date d'exécution figurera dans le vitrail. Les couleurs du projet présenté par M. Sorin ne s'harmonisant pas avec celles des vitraux anciens, la Commission demande que l'artiste soit autorisé à déposer trois panneaux anciens qu'il transportera dans son atelier de Paris où il devra procéder aux prochains essais, sous la Direction de la Commission. 80/15/028/224
M. Albert fait ressortir à la délégation que le château, au point de vue fiscal, représente une valeur imposable de 500 000 Francs. Mais cette somme étant notoirement très inférieure à la valeur réelle, la délégation, par souci de justice, adopte les conclusions de M. Lotte qui estime que le terrain vaut 315 000 Francs, les statues de la chapelle 400 000 Francs et les bâtiments 500 000 Francs. Il faut, en effet, tenir compte 80/15/028/225 de la moins value résultant du délabrement des constructions. L'ensemble des travaux de réparations entraînera une dépense très élevée dépassant 1 500 000 Francs.
Des négociations en vue de la cession à l'amiable seront entamées avec le duc de Luynes, propriétaire, en adoptant comme chiffre de base un million. Une marge de 315 000 Francs sera laissée aux négociations.
Au cas où l'accord ne pourrait se faire, la procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique serait adoptée. Il serait alors fait état de la déclaration souscrite à Paris le 13 juin 1928 et concernant la succession du duc de Luynes décédé le 13 mars 1924. Dans cet acte les héritiers estiment à 20 000 Francs la valeur du château. 80/15/028/226
La Commission émet un avis favorable à l'exécution du programme suivant qui sera doté par la donation Rockefeller.
Hameau de la Reine : 1 000 000 Francs
Bosquet les Rocailles : 2 500 000 Francs
Bosquet des Dômes : 700 000 Francs
Cour de marbre (façades) : 4 000 000 Francs.
Le projet d'exécution de l'escalier Gabriel est ajourné.
Sur les crédits de l'Outillage national, la Commission juge qu'il conviendrait de demander 80/15/028/227 les sommes nécessaires à
1° La réfection du dallage de la cour de marbre dont les façades seront restaurées sur les fonds de la donation Rockefeller : 2 500 000 Francs
2° la réfection des pavages de la Cour Royale : 5 00 000 Francs.
Si ce dernier programme ne peut s'exécuter faute de crédits, l'escalier Gabriel sera entrepris.
Travaux d'entretien à subventionner sur les crédits affectés aux Bâtiments civils et Palais Nationaux (exercice 1992)
Pierrés : 150 050 Francs
Elagages : 85 130 Francs
Parquets (mémoire) : 235 180 Francs
Pierrés : 30 000 Francs
Elagages : 65 500 Francs
Total : 95 500 Francs
Crédit ouvert en 1931 : 191 185 Francs
Crédit supplémentaire à réserves pour la transformation du projet à la suite de l'effondrement de la berge : 208 745 Francs
Total : 399 932 Francs 80/15/028/228
Devis : 300 000 Francs
A reporter aux deux exercices
Remise en état : 80 000 Francs
Remise en état des bâtiments secondaires et des logements du personnel de surveillance (suite) - mémoire.
Programme approuvé pour les travaux d'entretien qui seront exécutés grâce aux crédits des Monuments historiques (exercice 1932).
Orangerie
Travaux complémentaires décidés en cours d'opération
Prolongement de l'égout
Récolement de l'avant-corps
Modification au-dessus du salon de la Reine : 537 000 Francs
Nettoyage des marbres : 55 000 Francs
Coupole des Petites-Ecuries (réfection) : Devis à établir. 80/15/028/229
Paratonnerre de la colonnade du Grand-Trianon : 8 843 Francs
M. Sillay demande que deux parcelles de terrain dépendant de l'ancienne gendarmerie de Saint-Cyr et enclavées dans les parties du domaine qui lui ont été déjà concédés soient adjointes à sa location. La Commission émet un avis défavorable.
Avis favorable.
La Commission demande cependant le maintien des parties scellées qui ne gênent pas la circulation et marquent l'entrée du domaine.
La Commission émet un avis favorable à la reprise de ce bâtiment pour loger le personnel. Une pièce serait laissée à la disposition de la Ville de Versailles pour ses services d'octroi. Des négociations seront entreprises à ce sujet avec la Municipalité. 80/15/028/230
La Commission émet un avis favorable à l'exécution du projet présenté.
Une délégation de la Commission se rendra sur place pour examiner si l'intérêt de ces galeries justifierait leur classement parmi les Monuments historiques. 80/15/028/231
La Commission est saisie d'un voeu émis par le Conseil général de la Seine, tendant à obtenir que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires pour ajouter à la signalisation routière le nom des localités sur les édifices publics ou à usage public du département.
Avis défavorable à l'apposition de plaques indicatrices sur tous les monuments classés parmi les Monuments historiques ainsi que sur tous les édifices appartenant à l'État et offrant un caractère artistique.
La Commission adopte l'exécution du projet établi par M. Guéritte, sur des documents d'une authenticité incontestable, afin de redonner à cette grille son aspect primitif et tout son caractère.
Avis favorable à l'exécution du projet présenté par M. Guéritte.
M. Pontremoli ayant fait remarquer que le tracé envisagé ne nuira pas aux perspectives générales du château, la Commission adopte la modification proposée, sous réserve que les travaux soient exécutés. 80/15/028/232 sous le contrôle de l'architecte en chef du château, et que le nouveau mur de soutènement ainsi que le parapet soient de même matériaux que l'ancien.
La Commission juge qu'il n'y a pas lieu de s'opposer à la construction du 1er chalet dans l'angle formé par la porte Saint-Roch et son corps de garde. Par contre, elle estime qu'on ne saurait tolérer la construction des 2e et 3e chalets, en dehors des remparts ; l'un à proximité du poids public et l'autre sur le terre-plein, en avant de la tour octogone. Elle propose les emplacements suivants : l'angle rentrant du rempart au pied de la 1ère tour nord, après la porte de l'Ouille et le rentrant sis entre le logement du gardien du Pont Saint-Bénazet et l'immeuble B. du plan annexé au rapport de M. Nodet.
Avis favorable à l'exécution de cette restauration.
La Commission, au cours de sa séance du 28 juin 80/15/028/233 1930, avait demandé le classement, au besoin d'office, de ce monument. La Ville, propriétaire, consultée, a décidé de différer son consentement jusqu'à ce que la restauration ait été effectuée. A l'appui de cette décision, elle fait observer que les travaux seront payés par "la demeure historique" et dirigés par le Service d'Architecture des Monuments historiques. Cette solution offre des avantages pour les finances municipales et toutes garanties pour l'administration des Beaux-arts.
Le préfet et le ministre de l'Intérieur se sont ralliés à ce double point de vue. La Commission des Monuments historiques, saisie à nouveau de la question, estime que le classement d'un édifice doit logiquement intervenir avant sa restauration, le point de vue de la Ville n'étant d'ailleurs pas inconciliable avec ce classement qui apportera une garantie supplémentaire, celle de la haute surveillance de la Commission. La demande de classement d'office est maintenue.
Adoptant les conclusions du rapport de M. Rattier, la Commission émet un avis favorable au dégagement du mur nord, jusqu'à la rue Colbert, en dehors de la partie que la Ville projette d'aménager. Si l'intérêt des parements découverts est suffisant, 80/15/028/234 le dégagement sera rendu définitif par l'établissement d'un fossé que traversera une passerelle de ciment armé.
La Commission émet un avis favorable au classement, conditions stipulées dans le rapport de M. Verdier, des terrains de l'ancienne perspective du château qui sont aujourd'hui la propriété des Établissements Goldenberg.
Elle demande, en outre, qu'il soit procédé au classement, au besoin d'office, du terrain faisant partie de cette perspective et appartenant à la Ville de Saverne.
Sur la proposition de M. Nodet, la Commission adopte l'exécution de l'ensemble du devis. Les travaux portés au Chapitre 1er seront entrepris tout d'abord, exception faite, toutefois, pour les travaux de restauration de la chapelle qui ne présentent aucun caractère d'urgence. Un devis supplémentaire prévoyant la restauration et l'assainissement de la face extérieure du Musée devra être établi.
Avis favorable à l'exécution du projet proposé. 80/15/028/235
En vue de permettre la reconstruction de cette maison, la Commission émet un avis favorable au classement de la façade sur cour - la façade sur rue étant déjà classée - un devis sera demandé à M. Haubold.
La Commission adopte l'exécution du projet présenté.
Avis favorable à l'exécution du devis de 213 831 Francs 80, établi par M. Hulot.
Afin d'empêcher l'infiltration de l'eau dans les maçonneries, M. Paquet propose d'établir sur ce monument une dalle en ciment armé.
La Commission adopte ces propositions.
Décision réservée.
M. Nodet s'entendra avec 80/15/028/236 M. Besnard, architecte en chef, sur les travaux à exécuter.
La Commission juge que la maquette présentée ne saurait être acceptée.
La Commission adopte le principe de la réunion des tombeaux dans la grande salle du château.
M. Vorin devra rechercher les emplacements qui mettront ces monuments en valeur, sans nuire à la belle perspective de cette salle.
Avis favorable à l'exécution du devis de 180 962 Francs 67, établi pour la reprise en sous-oeuvre des culées et la réparation des couvertures.
Afin de conserver tout son caractère à l'ensemble par l'église, le Cimetière et son calvaire, la Commission demande que cette opération ne soit pas autorisée. 80/15/028/237
En considération des efforts faits par la Commune pour la conservation de ce monument, la Commission adopte le maintien parmi les édifices classés.
Proposition de classement de l'église d'Ecueillé (Indre)
Avis favorable au classement, à condition que la Commune, propriétaire, donne son adhésion à cette mesure.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution des devis proposés pour la réfection du parquet de la Galerie François Ier et la remise en état des treillages du Boulingrin.
Décision ajournée.
Des photographies devront être fournies pour justifier chaque chapitre du devis.
La Commission émet un avis favorable au classement immédiat :
1° de la partie allant de la 80/15/028/238 porte Saint-Roch à la porte Neuve-Saint-Lazare.
2° de tout le terre-plein s'étendant en face de la gare des voyageurs, de la porte Saint-Michel à la brèche Saint-Charles.
Le reste du pourtour des remparts sera classé dès que les négociations en cours le permettront.
Avis favorable à l'exécution du projet présenté.
M. Segaud, décorateur, chargé de ce travail, devra se mettre en rapport avec M. Vorin.
La Commission adopte l'exécution du devis de 122 950 Francs 71, établi pour permettre de refaire les ouvertures du bas-côté nord et contrebuter la poussée des voûtes.
La Commission émet un avis défavorable au déclassement et adopte l'exécution du devis de 26 820 Francs 78 proposé pour la restauration.
Demande de radiation de l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques : 80/15/028/239
Décision ajournée jusqu'à ce que l'architecte en chef ait fourni un rapport sur la question.
Projet d'aménagement d'un passage pour piétons.
Du côté extérieur, cette porte présente une grande entrée et une poterne donnant sur un petit passage qui aboutit dans la grande entrée près de la herse. Dans le projet soumis à la Commission, ce passage traverse le rempart. Avis favorable à cette modification, rendue nécessaire par les besoins de la circulation.
La Commission adopte l'exécution du devis de 1 441 552 Francs 03, établi pour cette opération à laquelle l'État participera pour une somme de 400 000 Francs.
Demande d'autoriser l'accrochage d'une enseigne au balcon du 1er étage.
Avis défavorable.
Le devis de M. Gélis, se montant à 306 658 Francs 30 devra être rectifié, conformément aux conclusions 80/15/028/240 du rapport de M. Tillet, et ramené à la somme de 179 651 Francs 20.
Avis favorable à la restauration ainsi réduite.
La Commission demande que des négociations soient entamées pour la suppression des vases couronnant le café.
Il sera rappelé à M. Polti, architecte en chef des Monuments historiques, qu'il n'aurait pas dû accepter de construire cet édifice.
Au cours de sa séance du 24 juin 1932, la Commission avait émis un avis favorable à l'acquisition pour la somme de 512 800 Francs. Des négociations ont été entamées par l'administration des Domaines avec les propriétaires et des promesses de vente amiables ont été consenties pour la somme de 565 000 Francs. Considérant qu'il n'avait pas été tenu compte tout d'abord de tous les éléments de valeurs et de dommages, la Commission adopte l'acquisition pour la somme sus-mentionnée.
Avis favorable est donné à l'expropriation pour cause d'utilité publique des parcelles pour lesquelles il n'existe pas de titres de propriété suffisante. 80/15/028/241
M. Verdier propose à la Commission de négocier l'acquisition, à l'amiable, du château et de tout le terrain teinté en jaune sur le plan joint au rapport pour un prix qui ne pourra dépasser 150 000 Francs.
Si l'accord ne peut se réaliser sur cette base, il y aura lieu, pour sauver ce beau monument, d'engager immédiatement la procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique.
La Commission adopte les conclusions du rapporteur. 80/15/028/243
Projet de mise en place dans les chapelles latérales de l'église de sculptures déposées sous les galeries des cloîtres.
Conformément aux conclusions du rapport de M. Vitry la Commission juge qu'il est impossible de reconstituer les figures du jubé mais que les plus beaux morceaux de sculpture : l'Ecce Homo, le Saint-Antoine, le Saint-Augustin, doivent être placés dans les chapelles de la nef. Le fragment d'angelot du retable des sept joies reprendra sa place dans cet ensemble.
Avis favorable à l'exécution du projet présenté.
La Commission adopte l'exécution du devis de 80/15/028/244 144 409 Francs 73 établi pour la réparation des charpentes et la réfection des couvertures des tourelles nord de la tourelle octogonale, de l'escalier et de bâtiments d'habitation.
La Commission juge que l'intérêt de cet immeuble est assez grand pour justifier le classement qui sera prononcé d'office si le propriétaire refuse son adhésion.
Église Notre-Dame à Dole (Jura)
Vitrail destiné à la grande fenêtre du croisillon sud : Avis favorable à l'exécution de la maquette présentée.
La Commission adopte également, mais sous réserve de modifications de détails indiquées par M. Rattier, l'exécution des maquettes de vitraux destinés aux édifices suivants :
Église à Vouziers (Ardennes)
Église à Ressons-sur-Matz (Oise)
Église à Damvillers (Meuse)
Église à Blesme (Marne)
Église à Plivot (Marne)
Église à Vandières (Meurthe-et-Moselle)
Église à Ribemont (Aisne)
Église à Urcel (Aisne)
Église à Trucy (Aisne)
Église à Guignicourt (Aisne) 80/15/028/245
Par contre, elle émet un avis nettement défavorable à l'exécution de la maquette présentée pour l'église de Broussy-le-Grand (Marne). Le peintre verrier devra prendre les instructions de M. Guéritte avant de présenter un nouveau projet.
La Commission adopte le classement des monuments suivants :
Maison du XVe siècle sise place de la cathédrale Auch (Gers)
Château de L'Isle-Savary à Clion (Indre)
Manoir de La Rivière (corps de logis principal et porte d'entrée sans la toiture) à Baynes (Calvados)
Façade de la maison Esquerréana à Saint-Jean-de-Luz (Basses-Pyrénées)
Ancien prieuré [de Saint-Cyr] à Friardel (Calvados)
Hôtel de l'Élection à Troyes (Aube)
Église (porte d'entrée) à La Saunière (Creuse)
Église, à l'exception du clocher, à L'Absie (Deux-Sèvres)
Portail de l'église à Payra (Aude)
Orgues de la cathédrale de Poitiers (Vienne)
Orgues de la cathédrale de Dijon (Côte-d'Or)
Grand orgue de l'église Saint-Rémy à Dieppe (Seine-Inférieure)
Ancienne abbaye de Brou (3e cloître situé au sud de l'église) à Bourg-en-Bresse (Ain)
Croix du cimetière à Vauréal (Seine-et-Oise)
Église (clocher) à Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)
Château (grille défendant une fenêtre du rez-de-chaussée) à Desaignes (Ardèche)
Un avis défavorable est émis pour le classement des monuments suivants :
Église à Saint-Dizier-les-Domaines (Creuse)
Église à Neuville (Corrèze) 80/15/028/246
Hôtel de Cabris à Grasse (Alpes-Maritimes)
Église à Chirat-l'Église (Allier)
Maison du Roi à Marcilhac (Lot)
La Commission adopte l'inscription à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en faveur des édifices suivants :
Château de Forges à Concremiers (Indre)
Église de Brocas à Brocas-Montault (Landes)
Halles à Joinville (Haute-Marne)
Chapelle des Pénitents Blancs du Saint-Esprit à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Pont de Coux (Ardèche)
Église (sauf la façade) à Charbuy (Yonne)
École militaire préparatoire à Autun (Saône-et-Loire)
La Commission se prononce pour l'inscription des bâtiments à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Les jardins et les quinconces seront inscrits à l'Inventaire des Sites.
La tour des Ursulines à Autun (Saône-et-Loire) et l'ancienne abbaye de Montigny-lès-Cherlieu n'offrent pas un intérêt de premier ordre qui justifierait le classement. Cependant la Commission juge que ces édifices méritent d'être maintenus à l'Inventaire supplémentaire où ils sont inscrits actuellement.
Proposition de classement.
Décision réservée. Un supplément d'information s'impose pour permettre à la Commission de se prononcer. 80/15/028/247
Projet de réfection de la galerie de la nef.
A la fin du XIXe siècle, MM. Millet et Ruprich-Robert avaient remplacé une galerie ancienne que l'on croyait être du XVIe siècle, par une nouvelle galerie exécutée dans le style du XIIIe siècle, afin de créer une unité de style avec l'architecture de la nef. La mauvaise qualité de la pierre employée nécessite aujourd'hui une réfection totale.
La maquette établie et mise en place par M. Deneux est un essai fidèle de reconstitution de la galerie primitive, telle qu'elle existait avant l'incendie de 1506.
M. Deneux soumet à la Commission les documents 80/15/028/248 qui lui ont permis de faire cette reconstitution, entr'autres les parties conservées de la prétendue galerie du XVIe siècle, dont l'examen fait ressortir que le couronnement seul a été refait à cette date, les parties basses que l'incendie avait épargnées ont été utilisées. Elles montrent encore des profils du XIVe siècle. La nef n'offrait pas de galerie au XIIIe siècle. On n'adopte ce parti qu'après l'achèvement des tours dont les plate-formes se trouvaient trop hautes par rapport au reste de la cathédrale.
D'autre part, des pierres provenant de la galerie primitive prouvent qu'elle comportait des tympans ajourés, des meneaux à taille triangulaire et des pinacles triangulaires au dessus des arcs-boutants.
Enfin, un album de dessins exécutés au cours de la restauration Millet-Ruprich-Robert et qui constituent - grâce à leur précision et à leur sincérité évidente - des documents d'une autorité incontestable, établit qu'il existait un pinacle intermédiaire entre les gâbles de la galerie primitive.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution du projet présenté.
Pavement du choeur.
Le carrelage du XVIIIe siècle ayant été fracassé par les obus, M. Deneux propose d'en utiliser les fragments réunis en mosaïques pour former des carrés et des losanges. Les marbres seraient doublés80/15/028/249 d'une dalle en ciment armé. La Commission se montre favorable à l'exécution de ce projet.
Transformation et déplacement.
La Ville de Reims sollicite l'autorisation de transformer cette fontaine en monument au docteur Langlet.
La Commission examine le projet établi. Elle en adopte l'exécution sous réserve que la plaque portant le médaillon du docteur Langlet et son inscription remplisse tout le vide compris entre les piédroits. La vasque prévue devra être exécutée en pierre.
D'autre part, la Commission ne voit pas d'inconvénient au déplacement de la fontaine qui sera réédifiée à quelques mètres de son emplacement primitif au milieu du cours Langlet. 80/15/028/250
Projet de construction d'un hôpital pour tuberculeux au nord de la route de Rocquencourt à Bailly, sur un terrain cédé à la Ville, à cet effet, par l'administration des Domaines.
M. Pontremoli expose combien cette coupure entre le Grand parc de Versailles et la forêt de Marly sur la seule frontière restée commune serait déplorable.
Sur sa proposition, la Commission décide qu'une délégation se rendra sur place afin d'étudier les conséquences directes et indirectes de cette construction.
M. Morizet, président de la deuxième commission du Comité supérieur d'aménagement de la région parisienne demande qu'après examen par la Commission des Monuments historiques et des Sites, le projet de la Ville de Versailles soit soumis au Comité supérieur 80/15/028/251 d'aménagement de la région parisienne qui aura autorité pour empêcher l'exécution de ce projet regrettable. Une route nationale, future grande sortie de Paris vers l'Ouest doit, en effet, passer dans la région où ce sanatorium est projeté.
Installations hygiéniques projetées par la Compagnie du Métropolitain à la station "Tuileries" en compensation du terrain concédé pour l'agrandissement de la station "Concorde".
La Commission adopte le projet tel qu'il a été modifié par M. Ferran de façon à ne pas changer l'aspect actuel de la terrasse des Feuillants.
Demande de participation de l'administration des Beaux-arts à la remise en état du cabinet du ministre, du bureau du chef de cabinet et du salon des huissiers.
Avis défavorable.
Groupes en marbre commandés à M. Besnard pour la décoration du Domaine
Une délégation de la Commission se rendra sur les lieux pour étudier, s'il y a lieu, d'accepter les groupes exécutés et, le cas échéant, choisir l'emplacement où il conviendra de les mettre.
La Commission émet un avis favorable au déclassement 80/15/028/252 de cet édifice en mauvais état, dangereux pour les passants et dont l'intérêt n'est pas suffisant pour justifier la dépense élevée que nécessiterait sa consolidation.
Proposition de classement.-*
Cette question étant très complexe, une délégation de la Commission se rendra sur place pour étudier la question et négocier avec la Ville, l'administration des Ponts-et-Chaussées, ainsi que la Compagnie du P.L.M. afin d'arriver à une entente qui permettra de sauvegarder les parties les plus intéressantes de cet ensemble.
Projet de prélèvement d'une bande de terrain pour permettre la construction d'une voie nouvelle.
Le préfet de la Seine demande que la Commission accepte de voir porter à 13 m au lieu de 8 m comme elle l'avait admis la largeur de la bande à prélever.
M. Paquet se montre défavorable.
Mais M. Morizet insiste pour que la Commission revienne sur son vote précédent. Il expose la nécessité
e construire une grande voie de sortie de Paris vers le Nord.
M. Paquet étudiera plus amplement la question avec l'ingénieur chargé du projet et soumettra un nouveau rapport à la Commission.
A la suite de l'avis favorable émis par la 80/15/028/253 Commission pour la restauration de cet immeuble classé parmi les Monuments historiques.
La Municipalité ayant protesté et demandé d'exécuter aux dépens de cette maison le pan coupé de 3 m prévu au plan approuvé en 1863, la question est de nouveau soumise à la Commission qui maintient sa façon de voir.
La Commission adopte l'exécution d'un plateau en ciment armé qui donnerait une base étable à cet ensemble.
Pour permettre l'exécution de ce travail, les statues seront déplacées par les soins d'ouvriers ayant l'habitude du transport des marbres. Les traces du bombardement devront être laissées visibles sur les statues.
La Commission émet un avis favorable au classement des édifices suivants :
Salle capitulaire de l'ancienne abbaye à La Charité-sur-Loire (Nièvre)
Église à Cesseras (Hérault)
Porte de Ville à Collonges (Corrèze)
Église à Bussières (Saône-et-Loire)
Quatre bornes frontières portant d'un côté les armes de France et de l'autre celles d'Autriche à La Flamengrie (Nord)
Église (parties du XIIe siècle de l'abside et sacristie attenante) à Langeais (Indre-et-Loire).
Église à Chavenay (Seine-et-Oise)
Porte du potager du château à Blérancourt (Aisne)
La Commission estime qu'il y aurait lieu de classer ce monument, si le propriétaire y consent. L'inscription à l'Inventaire supplémentaire s'imposera si le propriétaire refuse de donner son adhésion au classement.
La Commission est informée que la Société des Amis de Berlioz demande le classement afin d'obtenir une aide de l'administration des Beaux-arts pour la remise en état de cet édifice et son aménagement en Musée.
Projet d'un autel, d'une chaire et de fonts baptismaux
La Commission adopte l'exécution des projets proposés sous réserve de quelques modifications de détail indiquées par M. Rattier.
Projet de lustre en fer forgé et verre moulé destiné au choeur
Une silhouette de carton découpé devra être présentée sur place pour permettre de juger de l'effet produit.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution du projet établi par M. Polti pour la façade principale.
Des modifications devront être apportées aux projets de restauration des autres façades. Il y aura lieu, notamment, de 80/15/028/255 de restaurer l'escalier sur cour et la galerie attenante. La Commission estime en outre, qu'il y aurait lieu de déclasser le bâtiment du fond.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution du plan qui lui est soumis et demande qu'un autre projet soit établi en tenant compte des observations formulées au rapport de M. Rattier.
Projet de grilles pour la façade principale.
Trois projets ont été établis à la suite de l'avis formulé par la Commission dans sa séance du 23 avril 1932 et tendant à l'adoption de grilles en fer forgé établies sur le modèle de Legendre dont un exemple existe rue Bertin.
Après examen de ces projets la Commission a formulé les observations suivantes :
1° Pour la partie centrale, comprenant la grande porte et deux fenêtres rectangulaires, il y aurait avantage à supprimer, dans le projet C, la traverse haute et tout le remplage des tympans qui sont au-dessus ; par suite, à faire monter le barreaudage jusque sous le linteau en pierre.
2° Pour les baies cintrées, il conviendrait d'adopter le barreaudage ancien de la fenêtre latérale. Mais comme pour les besoins de l'éclairage l'arcade sera entièrement ouverte, le barreaudage devra être prolongé jusqu'aux piédroits. 80/15/028/257
Paris - Hôtel des Invalides (proposition de classement général)
Vannes - Porte-prison (proposition de classement de la partie appartenant à M. Beuve-Méry
Bordeaux - Façades de la Place de la Bourse - (projet de restauration)
Caen - Tour de l'ancienne église Saint-Nicolas (Travaux)
Saint-Léger Magnazeix - Clocher de l'église - Travaux
Loisé - Église (Classement)
Savins - Église (Classement)
Parnay - Église (Classement)
Vincennes - Château (Proposition d'achat par l'État, des relevés de peintures exécutés par M. Bertin-Moreau)
Lille - Maisons sises 19 et 21 place Saint-Martin, 1 et 3 Quai de la Basse-Deule (Classement)
Cambrai - Béguinage Saint-Georges - (Proposition de classement)
Rodez - Cathédrale (Maquettes de vitraux)
Leyritz-Moncassin (Classement de l'église et du clocher de l'église de Saint-Jean des Monts)
Daon - Château de Mortreux (Proposition de classement)
Rampoux - Église (Proposition d'achat par l'État, d'aquarelles et de dessins)
Andernos - Substructions gallo-romaines (Proposition de classement)
Claret - Église - (Proposition de classement)
Bergues - Remparts - (Proposition de classement)
Saissac - Deux tours (Classement)
Lacenas - Porte du Sou (Classement)
Bougon - Clocher et façade de l'église (Classement)
Proposition de classement général.
Considérant l'intérêt de premier ordre qu'il y aurait à sauvegarder dans son intégrité de bel ensemble, qu'un classement parmi les Monuments historiques pourrait seul protéger efficacement contre tout ce qui peut le menacer : modifications, constructions adventices, aliénations partielles sans condition ; la Commission émet un avis favorable au classement de toutes les constructions, ainsi que des cours et des 80/15/028/258 jardins de l'Hôtel des Invalides, tel qu'il est délimité par les voies adjacentes.
Proposition de classement de la partie appartenant à M. Beuve-Méry. M. Beuve-Méry a manifesté l'intention d'élever sur une partie dérasée de sa propriété, une construction à usage de bureau.
La Commission jugea qu'il serait regrettable de laisser élever un bâtiment sur un édifice qui présente tant d'intérêt pour l'histoire et l'aspect de la Ville de Vannes, émet un avis favorable au classement d'office, sous réserve du paiement des deux tiers de l'indemnité par la Commune de Vannes.
La Commission adopte l'enlèvement des menuiseries et des enseignes de magasins qui débordent sur l'architecture des arcades du rez-de-chaussée et leur remplacement par un modèle unique s'inscrivant exactement dans l'ordonnance de Gabriel. Les piliers de pierre seront décapés et on procèdera éventuellement à la restauration des arcs surbaissés, cachés par les devantures et dont certains paraissent mutilés. Les pots de feu disparus seront reconstitués au sommet des façades. 80/15/028/259
Il y aura lieu d'interdire les nouvelles persiennes et de négocier en vue de la disparition des anciennes. Les propriétaires devront s'engager à respecter les parties restaurées.
Adoption du devis de 221 057 Francs 52, sous réserve de l'emploi du bois pour la reconstruction de la partie disparue de l'escalier.
La Commission vote des félicitations à M. Herpe pour les dessins qui accompagnent ses devis et qui constituent, par leur exactitude et leur précision, des documents d'archives très intéressants.
La Commission demande que le devis de 132 061 Francs 02, établi pour la restauration de la charpente et de la couverture, soit exécuté si la Commune s'engage à prendre le tiers de la dépense à sa charge.
La Commission émet un avis favorable à 80/15/028/260 l'exécution de l'ensemble du projet présenté. Les travaux envisagés pour la restauration du portail du XVIIIe siècle et de la chapelle Saint-Saturnin, devront être entrepris sans délai.
Le classement des églises de Loisé (Orne), Savins (Seine-et-Marne) et de Parnay (Maine-et-Loire) a été demandé.
Mais la Commission juge que ces édifices n'offrent pas assez d'intérêt pour mériter l'adoption de cette mesure.
Toutefois, comme ils abritent des objets mobiliers classés, une subvention sera accordée aux communes, pour la réparation des toitures. Si cette réparation n'est pas exécutée, le déplacement des objets mobiliers classés s'imposera.
Château de Vincennes (Seine) : Proposition d'achat par l'État des relevés de peintures exécutés par M. Bertin-Moreau.
Avis défavorable.
La Commission émet un avis favorable au 80/15/028/261 classement et demande que la suppression des modifications apportées aux dispositions primitive soit envisagée.
Le propriétaire refusant son adhésion, la Commission juge qu'il n'y a pas lieu de poursuivre le classement d'office.
Décision ajournée.
M. Barillet devra fournir une maquette à l'échelle de celle de M.
Le classement de l'église de Leyritz-Moncassin (Lot-et-Garonne) et du clocher de l'église de Saint-Jean-de-Monts (Vendée) est demandé pour éviter leur destruction.
La Commission émet un avis défavorable à cette mesure. L'architecte sera invité à faire connaître les objets mobiliers intéressants placés dans ces monuments et dont il conviendrait d'assurer la sauvegarde.
La Commission demande que le classement soit prononcé, si le propriétaire donne son consentement à cette mesure.
Église de Rampoux (Lot) : Proposition d'achat par l'État, d'aquarelles et de dessins.
Avis défavorable.
La Commission adopte le classement qu'il y aurait lieu d'assurer sans tarder le rejointoiement des pierres et d'assurer un galetage.
Avis favorable au classement du porche, à l'exclusion du campanile couronnant le pignon, et à l'inscription à l'Inventaire supplémentaire du reste de l'édifice.
Décision ajournée. Un supplément d'étude s'impose. 80/15/028/263
La Commission adopte le classement des édifices suivants :
Deux tours, derniers vestiges des remparts à Saissac (Aude)
Porte du Sou à Lacenas (Rhône)
Clocher et façade de l'église à Bougon (Deux-Sèvres)
Château de Gros-Chigy à Saint-André-le-Désert (Saône-et-Loire)
Porte de 1570 à Gros-Chigy à Saint-André-le-Désert (Saône-et-Loire)
Façade du collège de Jeunes Filles à Saint-Dié (Vosges)
Façade principale de l'Hôtel de ville à Tournus (Saône-et-Loire)
Église (nef et tour) à Chissey-lès-Mâcon (Saône-et-Loire)
Église à Mont-Bonvillers (Meurthe-et-Moselle)
Église (Parties non encore classées) à Mousson (Meurthe-et-Moselle)
Colonne Louis XVIII à Calais (Pas-de-Calais)
Église à Haramont (Aisne)
Église de Congis (Seine-et-Marne)
Croix en pierre à Mas-Cabardès (Aude)
Croix de pierre à Saint-Alban-d'Ay (Ardèche) 80/15/028/264
Un avis favorable est donné pour l'inscription à l'Inventaire supplémentaire des Monuments suivants :
Église de Saint-Vigor d'Ymonville (Seine-Inférieure)
Château du Pressoir à Mauze-Thouarsais (Deux-Sèvres)
Tour du Dôme à Wassy (Haute-Marne)
Tour et Couronne de l'enceinte fortifiée à Romenay (Saône-et-Loire)
Maison dite du Lieutenant-juge à Romenay (Saône-et-Loire)
Hôtel des Ternes à Reims (Marne) :
Porte Renaissance, sur la doue encadrements de fenêtres qui l'accompagnent, porte et deux fenêtres sur la cour, ainsi que l'escalier intérieur en pierre.
Église à Saint-Étienne-de-Chigny (Indre-et-Loire)
La Commission a adopté, sous réserve de modifications de détail, les maquettes de vitraux destinés aux églises des localités suivantes :
Saint-Souplet-sur-Py (Marne)
Bourgogne (Marne)
Vienne-le-Château (Marne)
Courtémont (Marne) 80/15/028/265
Étain (Meuse)
Chivres-Val (Aisne)
Courcelles (Aisne)
Collégiale de Saint-Quentin (Aisne)
Le projet proposé pour l'église de Notre-Dame-de-l'Épine (Marne) a paru insuffisant à la Commission.
Une nouvelle étude devra être faite.
Église à Beaujeu (Rhône) : classement
La Commission estime qu'il n'y a pas lieu d'étendre à tout le classement, restreint jusqu'ici au transept, à la travée du choeur, lui faisant suite, et au clocher élevé sur la croisée.
La Commission émet également un avis défavorable au classement des édifices suivants :
Monument du Capitaine de Manguy à Sillars (Vienne)
Église déjà inscrite à l'Inventaire supplémentaire à Saint-Romain-au-Mont-d'Or (Rhône)
Château de Mursay à Echiré (Deux-Sèvres) 80/15/028/266
Château de La Meilleraye à Beaulieu (Deux-Sèvres)
Église des Montiers à Tinchebray (Orne)
Église à Vroil (Marne)
Église à Rothbach (Bas-Rhin)
Chapelle Saint-Avit à Quimperlé (Finistère)
Église à Fresnes (Seine-et-Marne)
Porte de l'enceinte fortifiée à Sélestat (Bas-Rhin). 80/15/028/
Une visite détaillée permet à la délégation de constater l'état d'abandon et de dégradation de ces galeries. Une restauration définitive obligerait à une véritable reconstruction. Les fondations elles-mêmes sont insuffisantes. D'ailleurs, ces bâtiments ont été vidés peu à peu de leurs anciennes collections.