M. [Jean-Juste] Lisch informe la Commission que M. le sous-secrétaire d'État des Beaux-arts a visité l'Hôtel de Lauzun et a témoigné sa plus vive satisfaction sur la manière dont est comprise la restauration de l'édifice ; il a vivement engagé M. le baron Pichon à continuer l'oeuvre entreprise qui assurera la conservation d'un monument d'une valeur artistique internationale.
M. [Jean-Juste] Lisch ajoute que M. le baron Pichon a remercié M. le sous-secrétaire d'État des Beaux-arts de l'encouragement qu'il lui a donné. Il lui a fait connaître qu'il ne pouvait cependant accepter les conditions mises à la participation financière de l'État dans la dépense des travaux, conditions l'obligeant à laisser libre accès de l'édifice au public et a exprimé ses plus vifs regrets du refus qu'il était obligé de formuler. Il ne veut pas en effet, dit M. [Jean-Juste] Lisch, grever son immeuble d'une nouvelle servitude en prenant l'engagement d'y laisser pénétrer des visiteurs.
M. le chef du bureau des Monuments historiques informe la Commission que M. le baron Pichon dont il a reçu la visite lui a fait savoir qu'il aviserait sous peu et par lettre l'administration de sa décision en ce qui concerne la proposition qui lui a été faite.
M. [Jean-Juste] Lisch expose que la Ville de Paris aurait cédé à l'Association des étudiants de l'ancienne faculté de Médecine de la rue de la Bûcherie en laissant à cette association le soin de faire exécuter les travaux qui lui paraîtraient utiles. Le schéma de ces travaux a été publié dans divers journaux et à la suite de cette publicité l'émotion qui s'est emparée de l'opinion publique a été considérable. Il serait utile, dit M. [Jean-Juste] Lisch, que la Commission des Monuments historiques émît une fois de plus le voeu que l'édifice fût classé.
M. Selmersheim donne des explications complémentaires. Il ignore, dit-il, si le bail de l'immeuble a été signé, mais il insiste également pour que la Commission émette le voeu que propose M. [Jean-Juste] Lisch
M. Gonse fait connaître qu'il se rallie entièrement à la proposition de ses collègues.
Après ces diverses interventions, la Commission des Monuments historiques émet à l'unanimité le voeu que l'ancienne faculté de Médecine de la rue de la Bûcherie soit inscrite sur la Liste des édifices classés.
M. Dreyfus croit devoir appeler l'attention de la Commission sur la vente faite par la Compagnie des agents de change des boiseries superbes d'un vieil hôtel de la rue Ménard qui lui appartient.
L'immeuble n'étant pas classé, la Commission exprime ses regrets de ne pouvoir empêcher l'oeuvre de destruction qui lui est signalée.
La Municipalité de Saint-Amant-de-Boixe a signalé le mauvais état du dallage de l'église de cette Commune et a demandé que les réparations nécessaires fussent exécutées. Elle a également signalé l'utilité d'un nettoyage par grattage et rejointoiement à l'intérieur de l'édifice.
M. de Baudot, architecte, estime qu'il n'y a pas lieu de donner suite à la demande de grattages de parements intérieurs mais qu'il convient de faire économiquement des réparations du dallage. Il présente à cet effet un devis de 7 991 Francs pour lequel la Commission émet un avis favorable.
La dépense sera assurée par la contribution de 100 Francs votée par la Commune et par une allocation de 7 891 Francs à prélever sur le budget des Beaux-arts.
Adopté.
La Commission émet un avis favorable au projet établi par M. Chaine, architecte en chef, en vue de la restauration complète de la maison de la rue Orthabadial à Figeac.
La dépense des travaux et de 34 243 Francs 37 et le budget des Beaux-arts pourra y participer pour une somme de 25 000 Francs.
La Ville d'Orléans adresse à l'administration des Beaux-arts une demande en vue d'obtenir une subvention de 25 000 Francs égale à la moitié de la dépense qu'entraînera le recul de la façade nécessité par la mise à l'alignement de la Maison d'Agnès Sorel.
La Commission fait observer que l'intérêt réel de cette construction resterait infiniment plus grand si la Municipalité consentait à la laisser à la place où elle se trouve.
Toutefois, elle émet l'avis qu'à la rigueur une somme de 5 000 Francs puisse être accordée s'il y a lieu pour les travaux sur le budget des Beaux-arts afin de permettre la surveillance par le service d'architecture des Monuments historiques de la dépose et de la repose de la façade dont il s'agit et d'éviter ainsi le risque de voir perdre à l'édifice tout l'intérêt qu'il présente.
M. le maire de Cléry a signalé à l'administration des Beaux-arts la nécessité de réparer l'église Notre-Dame de cette localité.
M. l'architecte Roy, sur la demande qui lui en a été faite, présente à cet effet un devis de 25 479 Francs 70 qui comprend la restauration du portail et de la façade du monument.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission approuve les prévisions de l'architecte et émet l'avis que le budget des Beaux-arts peut participer à la dépense pour une somme de 12 740 Francs si la Ville vote le complément des ressources nécessaires.
La Commission des Monuments historiques émet un avis favorable aux travaux prévus au devis de 23 856 Francs 91 dressé par M. Bruneau, architecte en chef, en vue du dégagement de l'édifice. Les travaux seront imputés sur le budget des Beaux-arts, le monument appartenant à l'État.
La Commission des Monuments historiques adopte les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Magne et émet en conséquence un avis favorable au classement de cet édifice.
La Commission émet le même avis[...]
M. l'Inspecteur général Selmersheim donne lecture d'un rapport relatif à l'état des voies entourant le château de Maisons-Laffitte et expose la situation créée par la Société qui a vendu le château à l'État. Il donne connaissance des pourparlers que, sur la demande de l'administration des Beaux-arts, il a engagés avec le représentant de cette Société. Ces pourparlers sont en bonne voie et l'administration devra les poursuivre pour tâcher d'arriver à un résultat qui assure en même temps que les droits de l'État le bon aspect de l'édifice.
La Commission émet en outre l'avis qu'il y a lieu de clore les carrières qui existaient dans la cour d'honneur du château.
La Commission des Monuments historiques adopte les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Guadet et donne en conséquence un avis favorable :
1° à l'enlèvement des vitrages au moyen desquels on a clos sous Louis XIV les loges ouvertes du 1er et du 2e étage et à l'exécution des raccords nécessités par cet enlèvement.
2° au rétablissement ou à la réparation des dallages
3° au maintien quant à présent des lambris du 1er étage.
M. l'Inspecteur général architecte Daumet soumet deux propositions relatives :
1° au non-achèvement de la flèche de la chapelle
2° à la translation du cadran situé au sommet du donjon de Charles V dans l'encadrement préparé au 17e siècle au 1er étage au-dessus de la porte d'entrée.
La Commission approuve ces propositions et sur la demande de Pascal elle émet le voeu que la Municipalité fasse disparaître le petit chalet situé devant le château.
La Commission des Monuments historiques examine le projet d'aménagement en jardin à la française de la place sise en avant du Palais de Justice de Nevers. Elle émet l'avis que la transformation de la place, telle qu'elle est proposée, ne paraît pas de nature à nuire à l'aspect du monument classé.
Elle demande cependant que dans le jardin à créer il ne soit pas planté d'arbres à hautes tiges qui pourraient masquer l'ordonnance de l'édifice.
La Commission des Monuments historiques adopte les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim et émet en conséquence un avis favorable au classement de l'évêché de Meaux.
Suivant les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald la Commission émet un avis favorable à l'exécution des travaux au 1er chapitre d'un devis dressé par M. Deneux. Ce chapitre comprend la restauration des deux premiers arcs-boutants de l'édifice et la dépense évaluée à 54 288 Francs 76 pourra être imputée sur le budget des Beaux-arts jusqu'à concurrence de la somme de 30 000 Francs.
La Commission est également d'avis qu'il y a lieu d'ajourner pour l'instant le 2e chapitre du projet de M. Deneux qui concerne la restauration de la croisée de la grande nef.
[…] Avis favorable […]
Même avis en ce qui concerne cet édifice.
M. Darcy, architecte, devra après le classement être invité à dresser un devis des réparations que nécessite l'état du monument.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de ces édifices.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de ces édifices.
La Commission des Monuments historiques adopte les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald et émet en conséquence un avis favorable au classement de ces édifices.
Encadrement des tapisseries
M. l'Inspecteur général Selmersheim émet l'opinion que la tentative faite par M. l'architecte Lambert pour encadrer dans un revêtement de marbre une des tapisseries de L'Histoire du roi dans la salle dite de Mercure au 1er étage du palais de Versailles a donné des résultats fâcheux tant au point de vue du tracé qui n'a pas tenu compte des éléments du vieux soubassement qu'au point de vue de la coloration.
Il y aurait lieu à son avis d'inviter M. l'Inspecteur général Lambert à enlever les revêtements neufs en marbre et à préparer des toiles peintes figurant des lambris en harmonie avec les dispositions du soubassement en marbre actuel. Cette tentative ne serait d'ailleurs qu'un essai sur la valeur duquel la Commission aurait à se prononcer avant d'autoriser l'exécution définitive.
La Commission donne son assentiment à la proposition du rapporteur.
M. l'Inspecteur général Selmersheim propose de consacrer le crédit de 45 000 Francs prévu au budget de 1907 pour la restauration des bassins des parcs de Versailles et de Trianon à l'achèvement du bassin d'Apollon et à la restauration du bassin nord du parterre d'eau du parc de Versailles. Il s'élève d'ailleurs contre le terme de réfections employé par l'architecte pour qualifier les travaux dont il propose l'exécution. Ces travaux doivent être conçus le plus souvent comme des restaurations.
Les conclusions du rapporteur sont adoptées par la Commission.
M. l'Inspecteur général Selmersheim entretient la Commission des travaux de restauration du Triton, placé derrière le char du bassin d'Apollon à Versailles. Il y aurait lieu à son avis de réintégrer dans la statue certaines parties anciennes qui en avaient été éliminées.
En conséquence le devis de 12 127 Francs 50 proposé par l'architecte pourrait être ramené à 8 000 Francs. la Commission approuve ces conclusions.
M. l'Inspecteur général informe la Commission que M. Destailleur d'accord avec M. Honoré directeur des Magasins du Louvre propose de remplacer l'étage d'attique en pierre, qu'il était autorisé à construire conformément à l'arrangement intervenu avec la Commission des travaux de Paris par un brisis de comble ouvert en ardoises et demande en compensation à exhausser les linteaux des fenêtres du 1er étage au niveau de ceux de la colonnade ; il prend d'ailleurs l'engagement de replacer les anciens frontons du nouvel emplacement.
M. Gonse fait observer que l'Automobile Club a une terrasse d'arbres qui pourrait gêner la vue.
Le rapporteur répond que ce sont des arbres peu élevés qui ne modifient guère l'aspect des lieux.
La Commission conformément aux conclusions du rapporteur propose d'accueillir la demande des intéressés.
M. l'Inspecteur général Selmersheim informe la Commission qu'il a avisé M. l'architecte Lambert qu'aucune modification ne serait autorisée par l'administration des Beaux-arts à la façade en retour sur la rue Royale, façade qui est comprise dans le classement.
La Commission émet à l'unanimité le voeu qu'aucun changement ne soit apporté à cette façade.
M. de Baudot estime qu'il eût été préférable de rejeter les propositions des intéressés relativement à l'Hôtel Crillon, il appréhende que la Commission après l'approbation qu'elle a donnée aux changements à apporter à l'Hôtel Crillon ne soit désarmé vis-à-vis des différents propriétaires de la rue Royale qui projetaient des modifications à leurs immeubles.
M. Guadet fait remarquer que des lettres patentes ont arrêté les dispositions des édifices en question et des maisons de la rue Royale. Il serait opportun à son avis que M. le ministre des Beaux-arts invitât le préfet de la Seine à tenir la main à ce qu'aucune modification ne soit apportée dorénavant à ces immeubles en exprimant ses regrets pour les travaux déjà effectués.
M. [Jean-Juste] Lisch estime que cette démarche serait d'un heureux effet d'autant qu'une demande analogue a été faite par une partie du Conseil municipal.
La Commission adopte à l'unanimité la proposition de M. Guadet ainsi que les conclusions du rapporteur.
M. l'Inspecteur général Selmersheim propose l'inscription au crédit des Monuments historiques d'une somme de 10 405 Francs 62 montant du devis des travaux à exécuter en 1907 au château de Maisons-Laffitte.
La Commission émet un avis favorable à l'approbation du devis.
M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald donne connaissance à la Commission d'une lettre par laquelle M. le sous-secrétaire d'État des Beaux-arts informe M. le sénateur Guérin qu'il consultera la Commission des Monuments historiques sur l'opportunité de travaux de restauration à entreprendre au Théâtre d'Orange.
La Commission renouvelle à l'unanimité le voeu précédemment émis (séance du 25 mai 1906) que l'on ne donne suite à aucun projet de travaux concernant ce monument.
M. l'Inspecteur général Magne propose qu'une subvention de 7 500 Francs soit allouée sur le crédit des Monuments historiques pour l'exécution des travaux de restauration les plus urgents à entreprendre à l'église de Fléac et que la Municipalité soit invitée à parfaire les ressources nécessaires à l'exécution du devis rectifié s'élevant à 8 411 Francs 20.
Ces conclusions sont adoptées par la Commission.
M. l'Inspecteur général Magne estime qu'il y a lieu d'approuver le devis des travaux de restauration à effectuer à l'église d'Airvault qui s'élève à 13 511 Francs 34. Une subvention de 10 000 Francs serait inscrite au budget des Beaux-arts. La Municipalité serait invitée à parfaire le montant de la dépense.
La Commission adoptant les conclusions du rapporteur émet un avis favorable à l'approbation du devis.
M. l'Inspecteur général Magne donne connaissance à la Commission du devis rectifié des travaux de restauration à entreprendre au château de Rochechouart qui s'élève à 39 750 Francs 70. Il fait connaître que M. l'architecte Roy croit d'ailleurs devoir "décliner toute responsabilité pour une révision incomplète des parties dangereuses".
M. Magne estime qu'il y a lieu d'approuver le devis rectifié sans accepter les réserves faites par l'architecte, qui a compté trop largement dans son premier devis les jointoiements à faire. En conséquence, on pourrait inscrire au budget des Beaux-arts une subvention de 20 000 Francs pour ces travaux en invitant le département et la Commune à compléter ces ressources par une allocation de 19 750 Francs 70.
M. Dreyfus attire l'attention de la Commission sur une peinture intéressante qui se trouve dans le château.
M. Magne lui répond qu'il se préoccupe avec M. l'Inspecteur général Marcou de la conservation de cette peinture.
La Commission adoptant les conclusions du rapporteur émet un avis favorable à l'approbation du devis rectifié.
M. l'Inspecteur général Magne propose le classement de l'église Saint-Sulpice qui renferme trois nefs de la fin du 15e siècle et de curieuses peintures de Devérin.
La Commission émet un avis favorable au classement de cet édifice.
M. l'Inspecteur général Grandjean fait l'historique des difficultés rencontrées par l'administration des Beaux-arts dans ses efforts pour assurer la protection du Mont-Saint-Michel contre les atterrissements dont on peut suivre les progrès d'année en année.
La question est à l'étude depuis plus de vingt ans et aucune décision n'est intervenue depuis les travaux de la commission extra-parlementaire de 1883. Cette commission avait reconnu la nécéssité :
1° de modifier le raccordement de la digue
2° d'arrêter le colmatage à 1 000 mètres du Mont
En 1884, M. l'Inspecteur général [Jean-Juste] Lisch avait été chargé d'étudier de concert avec M. l'ingénieur en chef Gouton un projet de déplacement du terminus de la digue qu'on eût reporté suivant le tracé primitivement admis contre le rocher de l'entrée. Cette opération eût dégagé sans doute la partie de l'enceinte actuellement enterrée par la digue. Mais il n'est pas sûr qu'elle aurait été tout à fait satisfaisante. Depuis, la question est demeurée en suspens. Il y a lieu d'en reprendre l'examen de concert avec le département des Travaux publics.
M. [Jean-Juste] Lisch fait connaître à la Commission qu'il a examiné de nouveau avant la séance le projet de déviation de 1884, auquel il donne son approbation aujourd'hui comme alors, mais sous réserve de modifications.
M. Grandjean expose ensuite qu'il y a lieu d'envisager séparément la question des atterrrisements d'abord pour la rive gauche du Couesnon où les terrains appartiennent à la Compagnie des Polders et où il est difficile de s'opposer aux travaux de colmatage ; ensuite pour la rive droite qui appartient à l'État et sur laquelle les atterrissements pourraient être dans une plus large mesure empêchés. Cette rive fait partie du Domaine public maritime ; l'État est libre d'y prendre toutes mesures qui lui paraîtront nécessaires. Il est saisi en ce moment de deux demandes de concession qu'il va avoir à examiner et qu'il faudrait avant tout faire rejeter.
L'administration des Beaux-arts, continue M. Grandjean, a fait admettre par les ministères de la Marine et des Finances le principe d'une conférence interministérielle pour régler la question du Mont-Saint-Michel. Le ministère des Travaux publics invité à prendre part à cette conférence a soulevé des objections qui paraissent reculer indéfiniment la solution de la question (Dépêche du 16 février 1907).
M. Grandjean estime qu'il y aurait lieu d'insister auprès du ministre des Travaux publics pour qu'une conférence eût lieu très prochainement entre les délégués des ministères intéressés en lui faisant remarquer d'ailleurs que les travaux de cette conférence ne seraient que la suite des engagements pris en 1883. Il importerait que avant toute autre la question de l'arrêt des colmatages fût examinée par cette commission.
M. le sous-secrétaire d'État informe la Commission qu'il se rendra au Mont-Saint-Michel au mois d'avril accompagné de membres de la Commission parmi lesquels MM. les Inspecteurs généraux. Il approuve l'idée de la démarche que M. Grandjean propose de faire auprès du ministre des Travaux publics que l'on informera en même temps de la visite très prochaine de M. le sous-secrétaire d'État au Mont-Saint-Michel.
M. le sous-secrétaire d'État fait connaître à la Commission qu'il a adopté le voeu qu'elle a émis en faveur de la restauration de l'église Lamourguier.
M. l'Inspecteur général Moyaux propose de conserver le crédit de 40 000 Francs prévu au budget des Beaux-arts de 1907 à la restauration du Bassin des Carpes et du Bassin de la Grande Gerbe à la réfection des égouts à la restauration du perron et des piédestaux, à des restaurations aux murs de soutènement et à l'achèvement de l'empierrement des allées et des avenues du parc.
Ces conclusions sont adoptées par la Commission.
M. l'Inspecteur général Guadet propose une répartition du crédit de 50 000 Francs prévu pour l'exercice 1907 qui devra être consacré aux travaux de réfection les plus urgents.
Le rapporteur appelle l'attention de la Commission sur la galerie des Fleurs. Il serait désirable de rouvrir le portique de cette galerie qui a été masqué par des menuiseries vitrées ce qui restituerait à la cour son véritable caractère. Cet enlèvement des menuiseries ne devrait avoir lieu toutefois qu'après entente avec l'Intendance de la Maison du Président de la République.
M. l'Inspecteur général Nénot propose l'emploi immédiat d'une partie du crédit inscrit au budget de 1907 pour les travaux de réfection aux Palais du Louvre et des Tuileries.
Les travaux dont l'exécution est proposée se répartissent en sous huit chapitres ; ils comprennent principalement des réfections dans les salles Thomy-Thierry et Dieulafoy dont les planchers en bois doivent être consolidés sans qu'il y ait lieu d'apporter aucune modification à la décoration de ces salles ; la réfection des mosaïques au 1er étage palier des escaliers Henri II et Henri IV, enfin l'achèvement de l'escalier Mollien.
Les conclusions du rapporteur sont adoptées par la Commission.
M. Gonse soulève la question de l'ascenseur dont on réclame depuis longtemps l'installation au Musée du Louvre.
M. Guadet observe que l'on a pensé jusqu'ici à établir un ascenseur dans la façade sur la rue de Rivoli. Le public n'entre guère au Musée de ce côté.
M. Magne pense également qu'il y aurait intérêt à choisir un autre emplacement pour l'ascenseur.
M. le sous-secrétaire d'État fait connaître à la Commission les difficultés que rencontre cette question ; il n'a encore reçu de la part des entrepreneurs que des propositions inacceptables. Ceux-ci ont demandé que la Compagnie concessionnaire ne fût pas responsable des accidents. L'employé chargé de la manoeuvre serait en outre désigné et payé par l'administration. Il y aurait au contraire tout intérêt à ce que cet employé relève de la Compagnie.
Sur la demande de M. le sous-secrétaire d'État, la Commission émet à l'unanimité un voeu favorable à l'établissement d'un ascenseur.
M. Nénot fait remarquer qu'il n'y aurait à son avis aucun inconvénient à mettre dans la cour du Louvre un poteau indiquant la direction dans laquelle se trouve l'ascenseur.
M. Dreyfus demande que lorsque l'ascenseur sera installé, les voitures aient accès dans la cour du Louvre.
Conformément au voeu émis par la Commission, M. Nénot est prié de faire établir un projet par M. l'architecte Redon.
M. l'Inspecteur général Selmersheim propose pour éviter les lenteurs nécessitées par la procédure actuelle de classement que les projets de classement des Monuments historiques soient soumis seulement à une sous-commission suivant la procédure qui est déjà suivie pour les objets mobiliers.
M. Berr de Turique fait remarquer à la Commission que l'on prépare actuellement une réorganisation du service à propos de laquelle cette question pourra être utilement examinée.
La Commission s'ajourne au vendredi 22 mars pour la suite de l'ordre du jour
M. l'Inspecteur général Marcou fait connaître à la Commission la demande formée par le Conseil municipal de Villemaure en vue du déclassement du jubé, qu'elle désire aliéner.
Il n'y a pas lieu à son avis de donner suite à la demande de la Municipalité et de déclasser un ouvrage d'une valeur artistique considérable.
M. l'Inspecteur général Marcou soumet à la Commission un projet de restauration de deux tapisseries des Gobelins très intéressantes provenant de l'évêché de Nevers dont la dépense s'élèverait à 3 000 Francs.
La Commission émet un avis favorable à l'approbation du devis.
M. l'Inspecteur général Selmersheim donne connaissance à la Commission du projet d'aménagement par la Ville de Vincennes du donjon de Vincennes en musée. Le département de la Guerre a donné son adhésion à ce projet sous certaines réserves dont la principale est que le public ait accès dans le donjon sans traverser la cour du Vieux fort.
M. l'Inspecteur général Selmersheim expose que les travaux qu'il y a lieu d'autoriser en principe ne pourront être arrêtés qu'après une conférence qui réunira les délégués des départements de la Guerre et des Beaux-arts ainsi que des représentants de la Ville de Vincennes. Les travaux affecteront le donjon et la cheminée du donjon qui est fort intéressante.
M. Gonse appelle l'attention de la Commission sur le glacis du donjon.
M. Selmersheim répond que ce glacis de construction très moderne n'est pas très intéressant. Il fait remarquer que si la Ville de Vincennes se propose d'établir une simple passerelle en bois donnant accès au donjon la dépense sera peu élevée au lieu que l'établissement d'un pont en pierre serait fort coûteux.
Consultée sur l'opportunité d'une subvention, la Commission émet un avis de principe favorable à une participation du ministère des Beaux-arts dans la dépense.
En conséquence M. le chef de bureau émet l'opinion qu'il y aurait lieu d'écrire à la Municipalité pour lui faire connaître l'avis de la Commission et la prier de déléguer un représentant à la conférence projetée. La participation de l'État devrait d'ailleurs être limitée aux travaux intéressants le monument lui-même.
Sous le bénéfice de ces observations, la Commission adopte les conclusions du rapporteur.
M. l'Inspecteur général Selmersheim soumet à la Commission un devis de 31 027 Francs 94 dressé par l'architecte pour les travaux de dégagement de la tour. Il propose de n'accorder sur les crédits des Monuments historiques qu'une subvention de 5 000 Francs à verser au département pour l'acquisition de terrains et l'établissement d'une servitude non aedificandi en ajournant notamment les dépenses projetées pour le logement d'un gardien et la construction d'une grille.
M. [Jean-Juste] Lisch estime qu'il est indispensable de protéger la tour par une grille ainsi que de réserver un logement au gardien.
M. Selmersheim répond qu'on ne peut quant à présent se prononcer sur la nécessité d'établir une grille et que la dépense prévue pour le logement du gardien ne doit pas être prise à la charge du service des Monuments historiques.
Conformément aux conclusions du rapporteur la Commission émet un avis favorable à la participation des Beaux-arts à l'acquisition des terrains et à l'ajournement des autres travaux.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 25 771 Francs 39 pour les travaux réconfortatifs dans les substructions à l'ouest de l'église de l'abbaye.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 3 488 Francs 50 pour la restauration des fresques décorant le choeur de l'église.
M. l'Inspecteur général Selmersheim fait connaître à la Commission que la Municipalité de Coulommiers a l'intention de faire démolir prochainement l'église Saint-Denis. Il propose de la consulter sur le classement de cet édifice en lui demandant à quel usage elle veut destiner cette église désaffectée.
Après une observation de M. Marcou qui donne avis à la Commission du classement des vitraux intéressants de l'église en vertu de la loi de 1905, la Commission conformément aux conclusions du rapporteur demande que la Municipalité soit informée du désir qu'elle a exprimé de voir conserver cet édifice ainsi que de la participation éventuelle de l'administration des Beaux-arts quelle que soit l'affectation qui puisse lui être donnée.
La Commission, sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 9 650 Francs 31 pour les travaux de réparations à entreprendre à l'église d'Arnay-le-duc
La Commission conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 13 591 Francs 93 pour la restauration des vitraux du choeur.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis rectifié de 14 024 Francs 79 pour les travaux de consolidations à exécuter aux voûtes du transept.
La Commission adopte les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald qui propose de poursuivre les négociations relatives au classement de l'Hôtel.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 11 456 Francs 06 comprenant seulement les travaux de réfection de la couverture de l'église.
Conformément aux conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 19 637 Francs 72 pour divers travaux de restauration.
La Commission, conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, émet un avis favorable à l'exécution d'un devis de 205 844 Francs 88 pour travaux de restauration, la Municipalité s'engageant à verser une somme de 102 922 Francs 44 en cinq annuités et l'État ne devant donner chaque année qu'une somme proportionnelle à l'allocation de la Ville.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 15 237 Francs 20 pour travaux de réfection complémentaires.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission propose le classement de ces édifices.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis défavorable sur le classement de l'église qui ne présente aucun caractère artistique.
A la demande de M. Gonse, la Commission demande qu'un rapport lui soit soumis par M. l'Inspecteur général Selmersheim sur l'église de Serans.
M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald fait connaître à la Commission que le Conseil municipal de Saint-Pantaléon a émis un avis défavorable au classement de l'église et du rocher contigu par ce qu'il se propose d'aliéner pour une somme de 80 Francs un vacant comprenant le rocher.
La Commission émet le voeu que l'on obtienne le consentement de la Municipalité en lui offrant de la désintéresser.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement de ces édifices.
La Commission, conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, propose le classement de la chapelle et du pont, sauf à M. Grandjean, à s'entendre avec le département de la Guerre pour le classement de la chapelle.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement de ces édifices.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission propose le classement de ces divers édicules.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission propose le classement de cet édicule.
Le chef de bureau des Monuments historiques en réponse aux remarques de M. [Jean-Juste] Lisch et de M. Gonse protestant contre le classement trop nombreux proposés par la Commission, croit devoir donner lecture d'une note de service invitant la Commission à ne proposer que le classement des édifices ayant un véritable intérêt artistique.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de l'église et des ruines du château, mais elle estime qu'il n'y a pas lieu pour le moment de prononcer le classement du pont.
Après la lecture du procès-verbal de la précédente séance, M. Pascal soulève à nouveau la question de l'établissement d'un ascenseur au Musée du Louvre et demande si à la dernière réunion de la Commission on n'avait pas émis le voeu que plusieurs ascenseurs fussent installés au Louvre.
M. Nénot répond que l'on pourrait établir plusieurs ascenseurs mais que certains emplacements doivent être de prime abord écartés comme ne pouvant convenir à un palais tel que le Louvre. Il estime en outre qu'il y aurait tout avantage en raison des nombreuses difficultés que rencontre la question à ne songer pour l'instant qu'à établir un seul ascenseur ; quant à l'emplacement de celui-ci, la Commission aura à choisir entre les différents endroits où l'installation peut se faire.
M. Homolle fait remarquer qu'à son avis plus l'emplacement choisi sera près du Pavillon de l'Horloge, plus il sera excellent.
La Commission se range à cette opinion, mais sur la proposition de M. [Jean-Juste] Lisch, elle émet l'avis que la question devra être étudiée sur place par MM. les inspecteurs généraux avant d'être soumise à l'examen définitif de la Commission.
M. l'Inspecteur général Selmersheim informe la Commission que M. l'architecte Lambert vient de dresser un devis général s'élevant à la somme de 2 319 Francs 60 pour continuer la restauration des palais de Versailles et de Trianon. Il émet l'opinion que ce devis procédant par évaluations en bloc ne peut être approuvé et qu'il y a lieu d'inviter M. l'architecte Lambert à présenter indépendamment de ce programme d'ensemble chaque année un devis détaillé des opérations à entreprendre l'année suivante de façon que la Commission puisse exercer un contrôle efficace sur l'exécution des travaux.
M. Pascal, tout en partageant l'opinion de M. Selmersheim sur l'impossibilité d'approuver définitivement des travaux montant à une somme aussi élevée sans posséder un devis détaillé pour chaque entreprise, demande à la Commission de ne pas repousser le principe du crédit général et montre l'intérêt qu'il y aurait à ce que le Parlement approuve d'abord le principe de l'emploi d'un crédit d'ensemble qui serait ensuite réparti en un certain nombre d'annuités.
M. Grandjean appuie la proposition de M. Pascal. il demande que l'on appelle l'attention des pouvoirs publics sur l'insuffisance des sommes employées à la restauration du domaine de Versailles et fait remarquer que pour obtenir du Parlement un vote de principe favorable à l'allocation des crédits demandés par M. l'architecte Lambert, il faut présenter un plan général des travaux. Quant à l'emploi des crédits qui seront annuellement affectés à l'entreprise, M. Grandjean estime, comme M. Selmersheim, que cet emploi devra être réglé chaque année d'une façon précise par la Commission sur production de devis spéciaux.
La Commission se range à cet avis. Tout en émettant le voeu que le Parlement approuve le crédit d'ensemble demandé par M. Lambert, elle s'associe donc aux réserves formulées par M. Selmersheim dans son rapport.
Elle exprime l'avis que M. l'architecte Lambert présente chaque année un devis exact des réparations à effectuer l'année suivante et qu'il soit invité, conformément à la demande de M. Guiffrey, à faire exécuter les divers travaux compris dans le programme général suivant leur degré d'urgence, par suite à présenter en premier lieu à l'examen de la Commission les travaux qui sont de "conservation pure" c'est-à-dire absolument indispensables et à laisser de côté jusqu'au complet achèvement de ceux-ci tout travail qui ne serait que de "décoration intérieure".
M. l'Inspecteur général Selmersheim propose l'approbation d'un devis s'élevant à 55 140 Francs 47 présenté par M. l'architecte Daumet pour achever la restauration du château de Saint-Germain.
La Commission adopte les conclusions du rapport de M. Selmersheim.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 39 258 Francs 42 dressé en vue de la construction de deux citernes à l'abbaye du Mont-Saint-Michel et dont la dépense sera à la charge du crédit des Monuments historiques.
La Commission, conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 18 554 Francs 62 relatif à la restauration de la nef et des bas-côtés de l'église de Santeuil.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 30 075 Francs 46 pour la restauration du clocher de l'église. Cette dépense sera mise à la charge du crédit des édifices cultuels.
M. l'Inspecteur général Marcou entretient la Commission d'une série de tableaux conservés à l'Hôtel de ville de Torigny et appelle son attention sur l'intérêt qu'il y aurait à assurer leur conservation. La remise en état de ces peintures occasionnerait une dépense de 9 000 Francs à laquelle l'administration des Beaux-arts pourrait contribuer pour moitié environ. La Municipalité serait invitée à parfaire le montant de la dépense.
La Commission adopte les conclusions de M. Marcou et émet un avis favorable à la restauration de ces tableaux.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de ces divers édifices.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission propose le classement moins le porche ouest et le clocher.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission propose le classement de ce [...]
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement des galeries est et nord du cloître ainsi que de la salle capitulaire.
Conformént aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission émet un avis favorable au classement de ces divers édifices.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de ces divers édifices du département de l'Aube.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald la Commission propose le classement du maître-autel de cet édifice.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement des façades de cet édifice.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald la Commission propose le classement du choeur et du clocher de cette église.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission propose le classement de la totalité de l'église de Fleurance déjà classée en partie.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement des grillages de cette église.
La Commission, sur la proposition de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, propose le classement de cet édifice.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement du tombeau de Saint-Eucaire que renferme cet édifice.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission propose le classement de ces édifices.
La Commission, sur la proposition de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, propose le classement du clocher et du pignon du transept sud de cette église.
M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald appelle l'attention de la Commission sur l'intérêt qu'il y aurait à sauvegarder l'aspect intéressant que présentent à Arras les constructions qui entourent la Petite et la Grande Place et émet l'opinion qu'il conviendrait de remplacer les servitudes qui grèvent depuis plusieurs siècles ces immeubles et qui les frappent d'une sorte de "classement municipal" par un classement global par l'État sans demander le consentement de chaque propriétaire.
M. Berr de Turique fait observer que cette procédure serait contraire à la loi de 1887 et qu'il est absolument indispensable de réclamer le consentement des propriétaires quoique ceux-ci soient déjà astreints à une servitude équivalente à celle qu'imposerait le classement.
M. Nénot propose alors afin d'éviter les difficultés que provoquerait la mesure du classement d'inviter le préfet à tenir la main à ce que la Municipalité d'Arras fasse rigoureusement observer les servitudes et les réglements toujours en vigueur et à empêcher à l'avenir toute tentative de démolition des façades de ces immeubles.
La Commission adopte à l'unanimité la proposition de M. Nénot.
M. Enlart signale alors à l'attention de la Commission certaines caves du 12e et 13e siècle des maisons situées sur la Grande et la Petite Place d'Arras en particulier les trois étages de caves de l'Hôtel des Rosettes et émet le voeu que la conservation de ces caves soit assurée par leur classement
La Commission s'associe au voeu émis par M. Enlart et demande qu'un rapport soit fourni à ce sujet par l'architecte du département.
Chapelle de Kerfons ou Kerfaouës, Commune de Ploubezre (Côtes-du-Nord)
Église du Plouaret (Côtes-du-Nord)
Chaire à prêcher du cimetière de Pleubiou (Côtes-du-Nord)
La Commission, sur la proposition de M. l'Inspecteur général Magne propose le classement de ces divers édifices.
Chapelle de Notre-Dame de-Pitié à Saint-Carré en Lauvellec (Côtes-du-Nord)
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne la Commission émet un avis favorable au classement du clocher de la chapelle.
Église Notre-Dame à Grâces (Côtes-du-Nord)
Église Saint-Martin à Lamballe (Côtes-du-Nord)
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission propose le classement de ces édifices.
Église Saint-Jean-du-Baly à Lannion (Côtes-du-Nord)
Calvaire et ossuaire de Laurivain (Côtes-du-Nord)
Église Notre-Dame de Bulat-Pestivien (Côtes-du-Nord)
Église Notre-Dame-du-Tertre à Châtelauden (Côtes-du-Nord)
Église Saint-Malo de Dinan (Côtes-du-Nord)
Calvaire du Saint-Esprit à Dinan (Côtes-du-Nord) :
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Magne la Commission émet un avis favorable au classement de ces divers édifices et édicules du département des Côtes-du-Nord.
M. [Jean-Juste] Lisch informe la Commission qu'au cours d'une visite faite au Louvre, il a trouvé deux emplacements pour l'installation des ascenseurs qui doivent desservir le Musée du Louvre.
M. Gonse émet le voeu que M. Nénot soit bientôt en mesure de soumettre un projet à la Commission.
M. Dreyfus appelle l'attention de la Commission sur la nécessité de prendre une décision au sujet de l'emplacement du Coleone au Musée du Trocadéro.
M. Enlart répond qu'il a l'intention de comprendre prochainement cet aménagement dans ses prévisions budgétaires.
M. Berr de Turique propose de constituer une sous-commission chargée d'étudier cette question qui serait composée de MM. Dreyfus, Enlart, Haraucourt et de Lasteyrie.
La Commission approuve cette solution.
En exécution du décret de 30 avril 1907, M. Daumet propose d'adjoindre au Comité des Inspecteurs généraux deux archéologues membres de la Commission, MM. de Lasteyrie et Gonse. Cette désignation est approuvée à l'unanimité moins les deux voix des membres intéressés.
La Commission émet en outre le voeu que le Comité nouvellement ainsi composé puisse, vu le nombre croissant des affaires et la nécessité de leur donner une prompte solution, traiter toutes les affaires urgentes n'engageant aucune question de principe lors même que la dépense serait supérieure à 10 000 Francs.
M. Guadet donne connaissance à la Commission d'une réclamation de la Société historique et archéologique du Gâtinais qui proteste contre le projet de suppression des vitrages formant la grande baie du premier étage du Pavillon de Maintenon. Il maintient ses conclusions tendant à l'enlèvement des vitrages qui n'ont aucun intérêt artistique ou même historique.
M. Haraucourt se refuse à approuver une opération qui fera disparaître l'aménagement réalisé par Madame de Maintenon sans restituer au Pavillon l'aspect qu'il offrait au 16e siècle.
Sur une observation de M. Selmersheim qui conclut à l'enlèvement des vitrages sans qu'il soit d'ailleurs touché aux boiseries, la Commission approuve le rapport de M. Guadet.
M. Marcou donne connaissance à la Commission d'une demande faite par la Municipalité de Soudeilles qui désire être autorisée à procéder à la vente de deux objets mobiliers classés placés dans l'église de la Commune dont le buste de Saint-Martin.
M. Marcou s'élève énergiquement contre une pareille demande. C'est la première fois, dit-il, que la Commission est appelée à donner son avis sur l'application de l'article 17 de la loi du 9 décembre 1905 qui prévoit l'aliénation des objets classés. Admettre les propositions du Conseil municipal de Soudeilles, ce serait créer un précédent déplorable qui ne tarderait pas à amener la dispersion au profit des particuliers et des marchands des richesses mobilières appartenant aux Communes et aux département s.
La Commission applaudit le rapport de M. Marcou qu'elle approuve à l'unanimité et émet le voeu qu'il soit le cas échéant porté à la connaissance des autorités administratives et que toute autorisation soit refusée aux administrations locales aussi bien dans l'avenir que dans le cas présent.
Sur le rapport de M. de Baudot, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 25 352 Francs 80 pour la restauration de la tour de la cathédrale de Soissons.
Sur le rapport de M. de Baudot, la Commission émet un avis favorable à l'adoption d'un devis de 22 284 Francs 70 relatif à la restauration de la face nord de la cathédrale.
M. de Baudot fait connaître à la Commission que l'administration des Beaux-arts est sollicitée d'autoriser l'installation du monument de Bossuet exécuté par M. Dubois dans le transept de la cathédrale. Il fait observer à ses collègues que la demande dont elle est saisie actuellement est produite fort tardivement et que l'administration des Cultes consultée à cet égard il y a quelques années n'a pu obtenir communication des documents qu'elle avait réclamés.
Il conclut au rejet de la demande, estimant que les proportions du monument ne sont pas en harmonie avec les dispositions de l'édifice.(98)
M. de Lasteyrie combat cette proposition qui équivaudrait à une acceptation en principe. Il demande que des dessins soient réclamés à l'architecte pour permettre à la Commission d'apprécier en toute connaissance de cause au cours de sa prochaine réunion si l'intérêt de l'édifice exige que l'administration s'oppose à l'installation du monument dans la cathédrale.
La Commission se range à cet avis.(99)
Sur le rapport de M. Vaudremer, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 26 632 Francs relatif à la restauration de la cathédrale.
Vaudremer propose à la Commission d'adopter l'emploi du ciment armé pour la réfection de la couverture de la chapelle formant le bas-côté gauche de la cathédrale, de préférence au dallage proposé par M. Pascal. L'emploi du ciment armé permettra d'alléger les voûtes et de réaliser une sérieuse économie.
M. Pascal insiste pour la réfection en dallage qui seule sera en harmonie avec les dispositions de l'édifice sans occasionner d'ailleurs une dépense sensiblement plus élevée.
Sur la proposition de M. de Lasteyrie, la Commission émet l'avis que les travaux qui n'ont aucun caractère d'urgence soient ajournés.
Sur le rapport de M. Sauvageot, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 10 764 Francs 32 relatif aux travaux de restauration de la cathédrale.
Sur le rapport de M. Sauvageot, la Commission émet un avis favorable à l'adoption d'un devis de 18 782 Francs 10 relatif à diverses réparations à exécuter à la cathédrale.
Sur le rapport de M. Sauvageot, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 27 648 Francs 26 pour la consolidation des voûtes du choeur.
La Commission approuve également les conclusions du rapport de M. Sauvageot proposant l'adoption d'un devis de 53 991 Francs pour la consolidation de l'étage supérieur de la tour est du transept nord de la cathédrale.
Sur les rapports des inspecteurs généraux Selmersheim et Magne la Commission émet un avis favorable aux propositions de classement présentées :
1° par M. Magne au sujet de la réfection des parties hautes de l'église Saint-Pierre de Saumur et de l'allocation par l'État d'une somme de 20 755 Francs 70.
2° par M. l'architecte Louzier au sujet des réparations à exécuter à l'église deAmbronay jusqu'à concurrence d'une somme de 33 200 Francs.
3° par M. l'architecte Nodet au sujet des travaux complémentaires à exécuter à l'église de Chanteuges jusqu'à concurrence d'une somme de 15 986 Francs 07.
4° par M. l'architecte Brunet au sujet de la continuation des travaux de restauration des vitraux de l'église Saint-Pierre à Chartres suivant un devis s'élevant à 22 996 Francs 90.
5° par M. l'architecte [Jean-Camille] Formigé au sujet des travaux à entreprendre pour la restauration des couvertures de l'abside et du clocher de l'église Notre-Dame-la-Grande de Poitiers jusqu'à concurrence d'une somme de 30 451 Francs 29.
6° par la Municipalité d'Orléans au sujet de la subvention qu'elle sollicite de l'État pour la mise à l'alignement de la Maison d'Agnès Sorel.
Conformément au rapport de M. Selmersheim, la Commission émet un avis favorable à l'approbation du devis de 20 731 Francs 24 dressé en vue de la restauration de l'église Saint-Germain à Argentan avec allocation de cette somme sur les crédits des Beaux-arts.
M. Selmersheim appelle l'attention de la Commission sur l'ancienne faculté de médecine à Paris qui quoiqu'ayant fait l'objet d'une proposition de classement est menacée d'une restauration complète. Il demande que le service des Monuments historiques en vertu de l'article 12 du décret du 3 janvier 1889 empêche tout travail jusqu'à ce que la Municipalité de Paris ait fait connaître si elle s'opposerait au classement du monument.
La Commission approuve le rapport de M. Selmersheim et sur la proposition de M. [Jean-Juste] Lisch émet l'avis que l'on écrive au préfet de la Seine pour le prier de soumettre la proposition de classement au Conseil municipal de Paris dans le plus bref délai possible.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission propose d'allouer sur les crédits des Beaux-arts en vue de la restauration du château de Vizille une subvention égale à la moitié de la dépense totale de 12 122 Francs 77 sous réserve que les travaux seront dirigés par un architecte du service des Monuments historiques.
Conformément aux conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission émet un avis favorable à l'approbation en principe de divers travaux proposés en vue de la restauration du Grand-Théâtre de Bordeaux
Conformément au rapport de M. Magne, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 10 908 Francs 55 dressé en vue de la restauration de la voûte en bois de l'église de Bonnes. Une somme de 8 908 Francs 55 pourra être réservée pour cette entreprise sur les crédits des Monuments historiques et les administrations locales devront être invitées à parfaire le montant du devis.
Sur le rapport de M. de Baudot, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 29 469 Francs 80 dressé en vue d'exécuter les travaux d'entretien et de grosses réparations à la cathédrale de Châlons.
Sur le rapport de M. de Baudot, la Commission émet également un avis favorable à l'approbation d'un devis de 49 396 Francs 60 ayant pour objet divers travaux d'entretien et de grosses réparations à exécuter à la cathédrale de Nantes.
M. l'Inspecteur général de Baudot donne lecture du rapport qu'il a rédigé sur la demande de la Commission au sujet de l'installation du monument de Bossuet exécuté par M. Dubois dans la cathédrale de Meaux.
Trois emplacements, dit-il, sont proposés pour l'érection de cette statue : la nef, le transept nord et une chapelle latérale du choeur.
M. de Baudot laisse à la Commission le soin de prendre une détermination ; il ajoute qu'à son avis le monument ne peut être placé ni dans la nef ni dans le transept sans dénaturer le caractère si calme et si pur de la cathédrale.
M. Michel déclare qu'il partage l'opinion de M. de Baudot et que le seul emplacement qui lui paraisse être possible c'est une chapelle latérale.
M. Pascal déclare qu'il lui semble impossible de mettre l'oeuvre de M. Dubois dans une des chapelles, car le monument ne pourrait être vu sur toutes ses faces ; il propose d'accepter l'emplacement choisi par l'artiste : c'est le seul à son avis qui puisse convenir à cette oeuvre de tout premier ordre.
M. Daumet déclare avec l'approbation unanime de la Commission que tout le monde est d'accord pour rendre hommage au talent de M. Dubois et qu'il s'agit de solutionner la question en tenant compte le plus possible de la valeur du monument.
M. Guiffrey demande alors sous quelle direction seront exécutés les travaux nécessaires pour la pose du monument dans la cathédrale et par qui seront payés ces travaux.
M. de Baudot fait savoir que les fonds nécessaires pour la construction des fondations devront être fournis par le Comité qui s'est constitué en 1898 pour ériger une statue à la mémoire de Bossuet dans la cathédrale de Meaux et que les travaux devront être dirigés par l'architecte en chef des Monuments historiques.
La Commission émet un vote unanime en ce sens ; puis M. Gonse propose que la Commission se transporte sur place pour choisir l'emplacement du monument.
M. Haraucourt, comme interprète du Comité du monument de Bossuet, pose la question d'urgence et insiste vivement par suite de la fermeture très prochaine du Salon des artistes français où cette oeuvre est actuellement exposée pour qu'une prompte solution soit donnée à l'affaire. Il ajoute que la seule chose que le Comité demande c'est que la Commission émette un avis favorable à l'érection de la statue dans la cathédrale, sans réclamer une place plutôt qu'une autre. Au surplus, il se range à l'avis de MM. Michel et de Baudot et accepte que le monument soit placé dans une des chapelles latérales.
M. Guiffrey propose que l'on passe au vote : cette proposition est adoptée.
M. Dreyfus demande que le monument soit installé en plein air ; la Commission repousse cette proposition qui ne serait pas acceptée par le Comité de souscription dans l'intérêt de la conservation du marbre.
La Commission par dix voix vote alors le principe de l'érection du monument de Bossuet dans l'intérieur de la cathédrale.
MM. de Baudot et Michel expliquent pourquoi ils se sont abstenus dans le vote précédent : ils déclarent ne pas s'opposer absolument à l'installation de l'oeuvre de M. Dubois dans l'intérieur de la cathédrale, mais à la condition expresse qu'elle ne soit placée ni dans la nef ni dans le transept ; ils demandent en conséquence que la motion qui vient d'être adoptée soit complétée en ce sens et que l'exclusion de la nef et du transept comme emplacements possibles du monument soit formellement consacrée par un nouveau vote.
Finalement, la Commission approuve le rapport de M. de Baudot et par 14 voix contre 2 émet l'avis que le monument de Bossuet au cas où le ministre en autoriserait l'érection dans la cathédrale de Meaux, soit installé dans l'une des chapelles latérales et que le service des Monuments historiques entre en pourparlers avec le Comité du monument pour rechercher la chapelle qui puisse le mieux convenir à l'oeuvre de M. Ernest Dubois.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un voeu favorable au classement de ces divers édifices.
Sur le rapport de M. Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de ces divers édifices.
Conformément aux conclusions des rapports de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement de ces divers édifices.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission émet un voeu favorable au classement de ces divers édifices.
La Commission émet un avis favorable au classement de la salle capitulaire des boiseries du 18e siècle et de l'ancienne chapelle.
La Commission sur le rapport de M. Magne propose le classement du portail de l'église d'Argentan.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne émet un avis favorable au classement de ces édifices.
La Commission émet un avis favorable au classement de ces deux églises.
La Commission, sur le rapport de M. Magne émet un avis favorable au classement du chevet de l'église de Laudiras.
La Commission émet un avis favorable au classement du clocher de l'église.
La Commission émet un avis favorable au classement du pavillon.
La Commission émet un avis favorable au classement du portail de l'église de Courpiac.
La Commission émet un avis favorable sur le rapport de M. Magne au classement de ces édifices.
La Commission approuve les conclusions de M. Selmersheim sur la constitution d'un musée des anciennes sculptures et motifs décoratifs provenant du domaine de Versailles placé sous la dépendance du conservateur du château.
Sur le rapport de M. Selmersheim, la Commission propose l'approbation d'un devis de 15 100 Francs pour la restauration de l'église de Souvigny.
Sur le rapport de M. Selmersheim, la Commission propose l'approbation d'un devis de 22 067 Francs 81 pour les travaux à entreprendre à cette église.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. Selmersheim sur l'approbation d'un devis de 9 675 Francs relatif à cet édifice.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. Selmersheim sur l'approbation d'un devis de 24 770 Francs 41.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. [Paul] Boeswillwald sur l'approbation d'une devis de 19 201 Francs 27.
Sur le rapport de M. [Paul] Boeswillwald, la proposition de classement de l'évêché de la cathédrale de Verdun est rejetée.
Sur le rapport de M. [Paul] Boeswillwald, la Commission propose l'approbation d'un devis de 68 360 Francs 68 pour l'achèvement des travaux de restauration.
La Commission approuve en principe les conclusions du rapport de M. [Paul] Boeswillwald sur l'approbation d'un devis de 125 819 Francs 37 en émettant le voeu toutefois que l'Inspecteur général veuille bien indiquer à l'architecte de nouvelles économies à réaliser dans ce devis.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. [Paul] Boeswillwald sur l'approbation d'un de 29 974 Francs 86.
Sur le rapport de M. Magne, la Commission propose le classement de cet édifice et l'approbation d'un devis de 2 800 Francs relatif à des travaux d'assainissement.
M. Magne donne lecture d'un rapport de l'architecte concluant au classement du bâtiment du Tau et de ses annexes.
M. de Baudot estime qu'il y a lieu de limiter le classement au bâtiment même sans y comprendre les constructions annexes et M. [Jean-Juste] Lisch demande qu'on établisse un plan précis. Sous le bénéfice de ces observations, la Commission propose le classement du bâtiment du Tau.
Sur le rapport de M. de Baudot, la Commission propose d'ajourner la réfection des abat-sons et d'entreprendre la restauration du portail et du sommet de la tour.
1° Sur le rapport de M. Sauvageot, la Commission propose l'approbation d'un devis de 33 917 Francs 12 relatif aux travaux d'assainissement et de couverture.
2° La Commission propose également l'approbation d'un devis de 24 390 Francs relatif à la réfection du parvis et du pavage de la façade occidentale.
M. Sauvageot propose l'approbation d'un devis de 40 195 Francs pour la restauration de la grande sacristie.
M. de Baudot critique l'épannelage proposé pour la réfection du rampant du pignon.
M. Sauvageot croit devoir faire observer qu'il ne s'agit pas d'introduire dans la décoration des éléments nouveaux.
A la majorité des voix la Commission émet le voeu qu'il ne soit fait au rampant ni épannelage ni sculpture.
1° sur la proposition de M. Nénot, la Commission émet le voeu qu'une rétribution fixée à 0 Franc 25 soit demandée aux visiteurs qui feront usage de l'un des deux ascenseurs dont l'installation est projetée.
2° M. Nénot fait connaître que la Maison Edoux ne fait aucune difficulté pour aménager un ascenseur dans le pavillon Denon mais qu'elle ne veut pas accepter pour l'autre le pavillon Marengo.
M. Berr de Turique donne lecture d'un rapport de M. Marcou proposant le classement d'office et nonobstant l'opposition, d'une cheminée qui serait due à Ligier Richier.
La Commission décide avant d'émettre un avis d'entendre les explications de M. Marcou.
En présence du refus opposé à nouveau par la Municipalité au classement de l'église, la Commission, sur le rapport de M. Selmersheim, propose de limiter le classement au portail ouest.
Sur le rapport de M. Selmersheim, la Commission propose le classement de cet édifice. L'entretien devra d'ailleurs rester à la charge du propriétaire.
Conformément aux conclusions de M. Selmersheim, la Commission propose le classement d'une pierre tombale du 14e siècle.
Conformément aux conclusions de M. Selmersheim, la Commission propose le classement d'un édicule dit "le poids" composé d'une croix et d'une fontaine.
La Commission propose le classement demandé par M. Selmersheim pour cet édifice.
M. Selmersheim propose le classement des deux travées du choeur.
Conformément à l'avis de M. de Baudot, la Commission propose seulement le classement des chapiteaux comme objets mobiliers. Des renseignements seront demandés à l'architecte sur les fresques et les statues décorant ce monument pour être transmis à M. Marcou.
Conformément aux conclusions de M. Selmersheim, la Commission propose le classement d'une croix monumentale voisine de l'église. La chaire à prêcher de l'église est à signaler à M. Marcou.
Conformément aux conclusions de M. Selmerheim, la Commission propose le classement de l'église
Sur le rapport de M. Selmersheim, la Commission propose le classement de l'édifice. Il y aura lieu de demander des renseignements sur une croix du 15e sicle incorporée au mur de clôture du cimetière.
Sur le rapport de M. Selmersheim, la Commission propose le classement....
Conformément aux conclusions de M. Selmersheim, la Commission propose le classement de cet édifice en émettant le voeu qu'un peintre soit invité à renseigner la Commission sur la valeur de la décoration et à en faire au besoin un relevé.
Conformément aux conclusions de M. [Paul] Boeswillwald, la Commission émet le voeu que des négociations soient engagées en vue de l'acquisition par la Commune de cet intéressant édifice orné de verrières.
Sur le rapport de M. de Baudot, la Commission propose le classement intégral de l'archevêché. La question du dégagement de la cathédrale ne pourra être solutionnée qu'après entente avec le département et lorsque les questions de propriété auront été résolues.
M. de Baudot propose le classement de l'évêché d'Évreux avec ses dépendances.
M. Champ-Rigot fait observer que l'évêché appartient au département.
Conformément à l'avis de M. [Jean-Juste] Lisch la Commission propose que l'on demande au département le classement de l'évêché et de ses dépendances.
Sur le rapport de M. [Paul] Boeswillwald, la Commission propose le classement de ces différents édifices.
Sur le rapport de M. [Paul] Boeswillwald, la Commission conclut au classement des absides.
Sur le rapport de M. [Paul] Boeswillwald, la Commission propose le classement.....
La Commission, sur le rapport de M. Magne propose le classement.[...]
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis très favorable au classement de la chapelle de l'ancienne abbaye de Valoires ainsi que des objets mobiliers qu'elle renferme.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, émet un avis favorable au classement de la Maison de La Truie qui file au Mont-Saint-Michel et à l'acquisition par l'État du Petit bois et de la Fontaine Saint-Aubert.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim émet le voeu que l'administration des Beaux-arts se rende acquéreur des terrains non bâtis au Mont-Saint-Michel entre le sommet de la Grande Rue, les Degrés du château et la Montée de la Barbacane.
La Commission émet un voeu en faveur du classement de la Fontaine Saint-Aubert.
La Commission émet également un avis favorable à l'inscription du Petit Bois sur la Liste des Monuments historiques.
Sur la proposition de M. le sous-secrétaire d'État des Beaux-arts, la Commission rend hommage à l'habileté déployée par M. l'Inspecteur général Grandjean dans les négociations entreprises en vue de la solution de ces diverses affaires.
Musée des anciens fragments décoratifs du domaine de Versailles
La Commission adopte les conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim relatif à la constitution d'un musée des fragments décoratifs provenant du domaine de Versailles. Elle émet le voeu en faveur de l'agrandissement du musée par l'adjonction d'une petite salle attenante et demande que cette salle soit mise en état dans le plus bref délai possible.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim au sujet de la restauration de la Bibliothèque du
La Commission décide que la délégation précédemment nommée devra également s'occuper de l'aménagement des tapisseries de L'Histoire du Roi au Palais de Versailles. A la suite de cette visite un nouveau rapport sera présenté sur cette question par M. l'Inspecteur général Selmersheim.
En conséquence, la Commission ajourne l'examen de cette affaire jusqu'à nouvel ordre.
M. Guiffrey émet l'avis que les tapisseries ne devront pas être placées dans des cadres et qu'il y aurait tout intérêt à les laisser flotter librement.
M. Haraucourt est du même avis que M. Guiffrey.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim émet l'avis que les travaux d'aménagement des salles du deuxième étage de l'attique du Midi soient continués et que M. Marcel Lambert soit invité à fournir un devis des réparations à entreprendre.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim tendant à l'achèvement des travaux de restauration des salles du 18e siècle au rez-de-chaussée du Palais de Versailles.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim émet l'avis que plusieurs motifs des mosaïques du pavé de la Chapelle soient restaurés en 1908.
La Commission ne voit aucun inconvénient à ce qu'une bande de terrain du Domaine de Versailles longeant la ligne de chemin de fer soit cédée à la Compagnie de l'Ouest pour l'élargissement des voies à condition toutefois qu'à aucune époque on n'y puisse élever des constructions.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim repousse le projet dressé par M. l'architecte Simil en vue de la réfection du couronnement de la tourelle d'escalier du clocher de l'église de L'Aigle.
Restauration du cloitre de la cathédrale de Langres
Empiètements sur le cloitre de la cathédrale de Langres
Sur rapport conforme de M. l'Inspecteur général de Baudot, la Commission ajourne l'examen de ces affaires.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Sauvageot tendant à l'approbation d'un devis de 14 820 Francs 43 dressé en vue de l'achèvement des travaux de restauration de la façade principale de la cathédrale de Mende.
M. l'Inspecteur général Selmersheim fait connaître que les travaux exécutés à l'Abreuvoir de Marly sont à son avis de nature à détruire l'aspect pittoresque de ce monument et sa conception primitive. Il émet en conséquence l'opinion que les travaux doivent être immédiatement arrêtés.
M. Daumet défend la restauration de l'Abreuvoir et expose la manière dont il l'a conçue et comment il l'a exécutée. Il déclare qu'il ne lui a pas paru possible de reconstituer à son état primitif le panneau qui était décoré de rocailles et de gros coquillages comme en témoignent les peintures anciennes, à cause de la fragilité de cette décoration et des dépenses importantes qu'elle aurait nécessitées, mais il y a substitué une décoration en meulières apparentes qui restitue autant que possible l'état ancien. Il termine en assurant que la reconstruction fut très scrupuleuse et conduite avec beaucoup de prudence.
M. Selmersheim conteste la bonne exécution des travaux qui ont à son avis changé le caractère du monument. Il s'élève surtout contre l'emploi de la meulière et insiste vivement pour qu'elle soit supprimée. Il y aurait lieu, dit-il, d'opérer seulement quelques jointoiements indispensables pour assurer la conservation de l'Abreuvoir, d'exécuter en un mot une oeuvre de restauration et non une oeuvre de restitution. Or c'est là ce qu'on a tenté de faire se mettant ainsi en contradiction avec la décision prise dans sa séance du 25 novembre 1904 par la Commission qui avait émis l'avis que les réparations devaient être limitées au strict minimum pour conserver à l'Abreuvoir son aspect actuel.
Après de nouvelles observations de MM. Haraucourt et Michel, observations faites dans le même sens que celles de M. Selmersheim, M. Daumet demande la permission de présenter à la Commission des photographies représentant les panneaux tels qu'ils ont été restaurés sous sa direction et d'autres photographies figurant l'Abreuvoir dans son état primitif et qui sont la reproduction des peintures anciennes exposées au musée du château de Versailles ; cette proposition est adoptée.
Finalement la Commission adopte les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim et émet l'avis que les travaux doivent être momentanément interrompus.
Puis sur la proposition de M. [Jean-Juste] Lisch, elle décide qu'une délégation de la Commission composée des inspecteurs généraux et de M. Daumet se rendra sur place pour constater de visu l'état du monument et qu'à la suite de cette visite, M. Selmersheim rédigera un nouveau rapport qui sera soumis au moment voulu à l'examen de la Commission.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission estime qu'il n'y a pas lieu ni d'acquérir ni de classer les ruines du château de Bayard à Pontcharra.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Magne tendant à l'approbation d'un devis de 10 711 Francs 06 dressé par M. l'architecte Ballu en vue de la restauration de l'église de Talmont.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission estime qu'il y a lieu d'imputer sur le budget des Beaux-arts la dépense nécessaire pour assurer le complet dégagement de l'église Saint-Martin à Brive.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Magne tendant à l'approbation d'un devis de 28 853 Francs 96 dressé par M. l'architecte Roy en vue de la continuation de la restauration de la façade de l'ancien Hôtel de ville d'Orléans. Elle estime que la Municipalité d'Orléans devrait être invitée à participer pour moitié aux frais de la restauration.
Sur la proposition de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet à l'unanimité le voeu que la façade de la Maison Séguier à Cordes menacée de démolition soit classée au nombre des Monuments historiques.
M. l'Inspecteur général Selmersheim appelle l'attention de la Commission sur une vieille maison de Rouen présentant un très grand intérêt artistique et qui doit être mise incessamment en vente.
Sur sa proposition, la Commission émet un avis très favorable au classement de cette maison et demande que l'administration fasse de très pressantes démarches en vue d'amener l'acquéreur futur de l'édifice à consentir à la mesure du classement.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald émet un voeu en faveur de l'inscription sur la Liste des Monuments historiques de l'église de Morlanne.
La Commission adopte les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald tendant au classement de la chapelle de l'ancien couvent des Minimes à Beauregard-l'Évêque et des bâtiments annexes.
M. l'Inspecteur général de Baudot appelle l'attention de la Commission sur l'intérêt qu'il y aurait à ce que les propositions de classement relatives aux évêchés et aux séminaires soient examinées dans le plus court délai possible.
La Commission se range à cet avis et décide de se réunir le lundi 28 octobre pour procéder à l'examen des classements urgents.
Sur le rapport de M. [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement de cet édifice.
M. [Paul] Boeswillwald propose à la Commission de repousser le classement demandé. Sur l'avis de M. de Baudot qui propose d'ajourner toute décision à ce sujet jusqu'à ce qu'il ait pu s'entendre avec M. [Paul] Boeswillwald sur la question de l'isolement de la cathédrale ; l'affaire est renvoyée à une séance prochaine.
Sur le rapport de M. [Paul] Boeswillwald, la Commission approuve le classement de cet édifice.
Même décision.
Sur le rapport de M. Magne, la Commission approuve le classement proposé en faisant d'ailleurs certaines réserves au sujet des réparations à entreprendre qui ne devront pas comporter une dépense supérieure à 500 Francs
Sur le rapport de M. Magne, la Commission émet un avis favorable au classement du pont
Même décision.
La Commission estime qu'il y a lieu d'aviser immédiatement le préfet afin qu'il soit sursis aux travaux en cours.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission approuve le classement de cet édifice à l'exception toutefois du clocher.
[...] avis favorable [...]
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission propose l'approbation du 2e chapitre du devis de restauration de l'église et l'allocation par l'État d'une subvention de 8 122 Francs. Sur une observation de M. de Baudot, la Commission émet l'avis que les inspecteurs généraux chargés précédemment de l'inspection des édifices cultuels doivent être appelés à étudier les projets de classement d'évêchés et de séminaires pour lesquels des rapports ne sont pas encore établis.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission émet un avis favorable au classement.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission repousse le classement proposé.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Sauvageot, la Commission émet un avis favorable au classement spécial de ces bâtiments.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission estime qu'il y a lieu de limiter le classement à la chapelle du Grand séminaire.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable au classement de deux bas-reliefs et du plafond.
Elle estime qu'il y a lieu d'entreprendre un relevé des peintures du plafond.
M. Pascal rappelle à la Commission la nécessité de protéger un plafond situé dans l'évêché de Valence.
La Commission estime qu'il y a lieu de réclamer à M. Nodet un rapport sur cet édifice.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission repousse le classement de cet édifice.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission émet un avis défavorable au classement.
M. Gonse rappelle à la Commission l'intérêt artistique que présente le séminaire de Brou.
La Commission émet des doutes au sujet de la surveillance établie dans cet édifice et exprime le désir d'être renseignée sur la situation administrative du gardiennage.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis défavorable au classement.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de cet édifice et de la croix de cimetière voisine.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission estime qu'il y a lieu de classer le choeur et le clocher.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement du clocher.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission estime qu'il y a lieu de classer le portail, la première travée de la nef et le clocher.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de cet édifice.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission approuve le classement du clocher et de la première travée.
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission estime qu'il y a lieu de classer parmi les objets mobiliers le lambris de la porte principale.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission approuve le classement de cet édifice.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis défavorable au classement de cet édifice.
Même décision.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission approuve le classement de cet édifice.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission approuve le classement du clocher.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission approuve le classement de la tour comme ruines.
La Commission, conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, repousse le classement de cet édifice.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission conclut au classement de cet édifice.
Même décision.
M. l'Inspecteur général de Baudot appelle l'attention de la Commission sur la nécessité d'entreprendre la restauration de la grande rose de la façade occidentale de la cathédrale de Reims qui a besoin d'être refaite en certaines parties presque entièrement. Il demande en conséquence l'approbation d'un devis de 109 332 Francs 86 dressé par M. l'architecte Gout qui comprend deux parties distinctes :
1° le travail de la pierre et 2°, opération préalable, l'enlèvement des restes des vitraux.
Pour ce qui est du travail de la pierre, M. Gout proposait tout d'abord de déposer entièrement la rose ce qui aurait nécessité une dépense plus considérable. Mais M. de Baudot, après avoir étudié sur place la question, s'est mis d'accord avec l'architecte pour ne proposer que la dépose des parties particulièrement endommagées.
Il a été de plus entendu que lorsqu'on exécutera la repose de la rose, on conservera tous les morceaux même écornés qui sont encore en état de servir, notamment tout l'intérieur. Le devis fut réduit en conséquence de 10 000 Francs et c'est ce projet rectifié que M. de Baudot soumet à l'approbation de la Commission.
En ce qui concerne d'autre part les anciens vitraux aujourd'hui en très mauvais état.
M. de Baudot émet l'avis qu'il y aurait lieu de reconstituer si possible la composition primitive qui représentait la glorification de la Vierge au moyen des cartons d'un peintre verrier de Reims, M. Sinon qui a relevé tous les panneaux de la vitrerie et qui pourrait fournir ainsi les documents nécessaires à cette réfection.
Sur une observation de M. le sous-secrétaire d'État, M. de Baudot déclare que l'exécution du devis établi par M. Gout ne peut être ajournée en raison des dangers que présente l'état actuel de la rose au point de vue de la sécurité publique. Il assure à nouveau la Commission que lors de la réfection de la rose tout ce qui pourra être conservé et que toutes les précautions nécessaires pour mener à bien ce travail seront prises.
M. Dreyfus trouve dangereux de consacrer une somme de 18 000 Francs à la restauration de la vitrerie. A son avis, il y aurait lieu de remettre après la dépose, les vitraux tels quels et de ne pas chercher à faire du neuf.
M. le sous-secrétaire d'État éprouve des craintes à la pensée de confier un travail si délicat à un peintre verrier de Reims.
M. [Jean-Juste] Lisch déclare que la repose de la verrière sans réfection préalable est impossible et qu'il n'y a que deux solutions possibles : ou refaire les vitraux ou mettre des verres blancs.
M. de Baudot se déclare du même avis que M. [Jean-Juste] Lisch et fait observer que ce qu'il propose n'est pas l'exécution de vitraux neufs. Il ajoute que la restauration des vitraux est une question de patience, de conscience et que, sans avoir besoin d'avoir recours à une adjudication publique, il espère trouver auprès de l'artiste verrier de Reims, M. Sinon, toute la patience et toute la conscience désirables.
M. de Baudot profite de l'occasion pour appeler l'attention de M. le sous-secrétaire d'État sur les inconvénients que peut présenter pour certains travaux particulièrement délicats, l'obligation de recourir à une adjudication publique. Il expose que certains travaux, notamment ceux de sculpture et de vitrerie, réclament dans leur exécution de si grands soins qu'ils ne peuvent être confiés qu'à des artistes véritables. En conséquence il demande qu'il soit permis pour de tels travaux aux architectes de ne faire appel en obtenant une dispense d'adjudication, qu'au concours d'artistes dont ils ont pu apprécier de longue date la valeur professionnelle.
Tous les inspecteurs généraux des Monuments historiques appuient l'observation de M. de Baudot.
M. le sous-secrétaire d'État trouve également cette remarque justifiée et déclare qu'il en prend bonne note.
M. de Baudot remercie M. le sous-secrétaire d'État puis revenant à la question spéciale de la réfection de la verrière de la rose de la cathédrale de Reims, il demande en présence des scrupules éprouvés par M. le sous-secrétaire d'État et par plusieurs membres de la Commission de n'être autorisé pour le moment qu'à refaire un seul panneau par M. Simon. Il présentera ensuite ce panneau à la Commission qui pourra ainsi se rendre compte de la façon dont le travail serait exécuté par M. Simon.
Cette proposition est adoptée.
M. le sous-secrétaire d'État fait alors savoir à la Commission que les travaux de restauration entrepris à la cathédrale de Reims ont provoqué de la part d'hommes compétents certaines protestations auxquelles du reste il ne s'associe pas mais il craint que les travaux proposés aujourd'hui par M. Gout ne fassent l'objet de nouvelles discussions et il demande à la Commission si elle n'estime pas avant d'émettre un avis devoir se rendre à Reims. En tout cas il croit de son devoir de ne prendre de détermination que si la Commission tout entière approuve l'exécution des travaux.
M. de Baudot répond qu'en sa qualité d'architecte, il ne pense pas que les critiques dont ont été l'objet les travaux exécutés par les différents architectes qui se sont succédé à la cathédrale de Reims puissent être retenues ; car ces architectes ont été aux prises avec des difficultés de toutes sortes parfois presque inextricables et qu'à tout considérer ils lui paraissent avoir été à la hauteur de leur tâche.
En ce qui concerne particulièrement M. Gout, qu'il connaît de longue date, il a pu apprécier à plusieurs reprises sa grande compétence ; il lui inspire entière confiance. Du reste il prend l'engagement si les travaux sont autorisés, de suivre leur exécution avec beaucoup de soin et d'attention.
M. [Jean-Juste] Lisch fait remarquer d'autre part que les deux roses de la cathédrale d'Amiens viennent d'être restaurées sous sa direction ; cette opération avait absolument le même objet que celui qu'on se propose d'exécuter à Reims. Or le travail qui vient d'être accompli n'a soulevé aucune difficulté ; tout le monde a été satisfait et il est très probable qu'il en sera de même à la cathédrale de Reims.
M. Gonse déclare qu'à son avis après toutes ces explications, la Commission doit se trouver suffisamment renseignée et qu'il n'y a donc pas d'utilité à se rendre à Reims.
Il n'y a plus qu'à passer au vote et il prie M. le sous-secrétaire d'État de vouloir bien mettre aux voix les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général de Baudot tendant à autoriser la reprise de la Grande rose de la cathédrale de Reims selon le devis de 109 332 Francs 86 dressé par M. goût.
La Commission se range à cet avis : les conclusions du rapport de M. de Baudot sont adoptées à l'unanimité.
M. l'Inspecteur général de Baudot présente à la Commission une tête de femme qui a été trouvée dans un vitrail de la cathédrale de Nantes.
Il demande que cette tête d'une grande finesse d'exécution soit offerte au musée de Nantes et il estime que la Commission pourrait à cette occasion émettre un voeu en faveur de la création de musées régionaux d'objets présentant un caractère artistique ou historique. Il fait savoir que dans un grand nombre de vieilles églises de France on peut trouver une quantité d'objets d'un grand intérêt et qui pourraient avantageusement être placés dans ces musées de province en vue de servir à l'instruction.
La Commission émet un voeu en ce sens et demande que l'État remette à titre de dépôt au musée de Nantes la tête provenant de la cathédrale de Nantes.
M. de Baudot appelle également l'attention de la Commission sur la collection de vitraux du 12e au 16e siècle réunie par M. l'Inspecteur général Magne et qui se trouve depuis dix ans déposée au Trocadéro.
Il demande que cette collection, comme l'a déjà proposé la Commission, soit exposée le plus tôt possible au Musée de sculpture comparée.
La Commission émet un voeu en ce sens et exprime le désir que M. Enlart, directeur du musée, présente un rapport sur les conditions dans lesquelles le musée de vitraux pourrait être aménagé.
Conformément aux conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Grandjean, la Commission émet un avis favorable à l'acquisition par l'État pour une somme de 12 000 Francs du petit cloître et de la salle capitulaire de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 7 276 Francs 17 en vue de l'achèvement de la restauration de l'église de Rumilly-lès-Vaudes.
La Commission, conformément aux conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 4 150 Francs dressé en vue de l'achèvement de la restauration de l'église d'Ineuil.
La Commission, sur rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, approuve l'exécution d'un devis de 5 057 Francs 64 en vue de la restauration des couvertures de l'église Notre-Dame à Melun.
Conformément aux conclusions du rapport de M. Selmersheim, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 10 739 Francs 18 en vue de travaux complémentaires à exécuter à l'église Saint-Quriace à Provins.
La Commission, sur rapport de M. Selmersheim, approuve l'exécution d'un devis de 5 873 Francs 47 dressé en vue de la restauration de la Tour de César à Provins, mais estime que la Ville de Provins doit être invitée à participer à la dépense.
La Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 2 798 Francs 97 en vue de réparations à exécuter à l'église de Grez-sur-Loing.
Conformément aux conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable à l'exécution d'un devis de 4 047 Francs 11 en vue de la consolidation des parties menaçant la sécurité publique.
La Commission adopte les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim relatif à l'approbation d'un devis de 3 932 Francs 24 en vue de réparations à effectuer à la Porte de Paris à Moret.
La Commission approuve l'exécution d'un devis de 5 290 Francs 80 dressé en vue de la restauration de la porte du Val à Flavigny.
Conformément aux conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, la Commission émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 21 526 Francs 38 dressé en vue de la restauration de l'église Saint-Leu à Amiens, mais estime que la Ville devra être invitée à participer à la dépense.
La Commission, sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne, émet un avis favorable à l'approbation d'un devis de 14 722 Francs 64 en vue de la restauration de l'église Saint-Pierre.
La Commission approuve l'exécution, sur rapport de M. l'Inspecteur général Magne, d'un devis de 35 003 Francs 73 dressé en vue de la continuation de la restauration de la tour de la Lanterne, avec allocation de 25 000 Francs sur le budget des Beaux-arts, la Ville de La Rochelle s'engageant à fournir une somme de 10 000 Francs.
M. l'Inspecteur général Selmersheim donne lecture du rapport qu'il a rédigé à la suite de la visite au Château de Versailles de la sous-commission nommée par la Commission dans sa précédente séance.
Au sujet des tapisseries de L'Histoire du roi, M. le sous-secrétaire d'État fait savoir qu'il a donné l'ordre de les installer au Château de Versailles en prescrivant qu'elles soient laissées flottantes comme l'avait demandé la Commission. Cette décision, fait observer M. Selmersheim, modifie sur ce point les conclusions de son rapport.
Au sujet de la Bibliothèque du
M. Selmersheim répond qu'il n'est pas douteux que les boiseries de la Bibliothèque du
M. Nénot se range à cet avis. En conséquence il est décidé que les boiseries de la Bibliothèque du
Au sujet des tapisseries de Don Quichotte dans la Chambre du roi, M. Gonse fait observer que lors de la visite de la sous-commission à Versailles, il avait été décidé qu'on laisserait pour le moment ces tapisseries dans leur état actuel. Cette décision est approuvée par la Commission.
Au sujet du groupe d'Apollon, M. Lameire demande que l'on profite de la restauration du groupe pour mouler la tête d'Apollon, le moulage devant être déposé au Trocadéro.
Cette proposition est adoptée.
Après ces diverses observations, les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim mises aux voix sont approuvées par la Commission.
M. le sous-secrétaire d'État fait savoir que les travaux entrepris en vue de la réparation du bassin Nord du parterre d'eau à Versailles lui ont été récemment signalés comme ayant fait disparaître l'ancienne patine des marbres de la margelle et qu'il a chargé M. l'Inspecteur général Selmersheim de faire une enquête à ce sujet.
M. Selmersheim rend compte de sa visite à Versailles. Il a constaté que la partie Nord de la margelle du bassin avait été, sinon grézée et poncée, du moins lessivée à la brosse, ce qui a fait disparaître la patine ancienne et même les champignons qui couvrent certaines parties de ces marbres. On ne peut pas, ajouta-t-il, trop incriminer ce travail car le fait de lessiver et d'encaustiquer les margelles, s'il donne à celles-ci un aspect plus neuf, leur assure du moins une plus longue durée de conservation, d'autre part, M. l'architecte Lambert lui a certifié qu'il n'avait été fait nulle part de ponçage.
Cependant, la Commission s'étant prononcée à plusieurs reprises contre le nettoyage des marbres, M. Selmersheim estime qu'on pourrait inviter formellement M. Lambert à ne plus laisser exécuter aucun travail de ce genre.
La Commission émet un voeu en ce sens.
M. l'Inspecteur général Grandjean demande qu'il soit donné le plus tôt possible suite à un ancien voeu par lequel la Commission avait exprimé le désir qu'il fût fait un recensement de tous les vestiges intéressants pouvant exister dans le parc de Versailles.
M. Léon fait remarquer qu'on pourrait également dresser en même temps un inventaire de tous les débris anciens se trouvant à Versailles tels que morceaux de marbre, boiseries sculptées.
Ces propositions sont adoptées par la Commission et M. le sous-secrétaire d'État promet de prendre les mesures nécessaires pour qu'un inventaire général des fragments intéressants du Domaine de Versailles soit très prochainement établi.
M. le sous-secrétaire d'État annonce enfin à la Commission que M. Le ministre des Beaux-arts a l'intention de demander l'année prochaine au Parlement un fort relèvement des crédits affectés à la mise en valeur du Domaine de Versailles. Il prie la Commission de s'occuper avec beaucoup de soin de toutes les affaires relatives à ce Domaine et fait savoir qu'il provoquera prochainement la réunion de la Commission à Versailles.
Sur rapport conforme de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de ces deux églises du département de la Côte-d'Or.
Sur rapport conforme de M. Selmersheim, la Commission émet un voeu en faveur de l'inscription de la tour de l'église de La Roquette sur la Liste des Monuments historiques.
Conformément aux conclusions des rapports de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet un avis favorable au classement de ces divers édifices.
La Commission, sur rapport de M. Selmersheim, estime qu'il y a lieu de classer l'église de Châtel-Censoir ainsi que la crypte et la sacristie du 13e siècle existant au côté sud du choeur.
La Commission, conformément au rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, émet un avis favorable à l'inscription du porche de l'église de Civry sur la Liste des Monuments historiques.
Rechercher dans cette page