Sur la proposition de M. Marcou, la Commission est d'avis de prononcer le classement de 71 panneaux de vitrail des XIVe XVe XVIe siècles anciennement placés dans l'église Sainte-Catherine et d'allouer une somme de 8 486 Francs 05 en vue de leur réparation et de leur transfert dans la nouvelle église de Villeneuve-sur-Lot, actuellement en cours de construction.
M. [Paul] Boeswillwald avait été chargé par M. le ministre de se rendre à Avignon en vue d'examiner, avec M. le maire de cette Ville la situation des remparts et la question relative à la démolition de la porte de l'Oulle. Il avait également reçu mission, tout en tenant la main à ce que les prescriptions de la loi de 1887 80/15/017/104 soient observées, d'interpréter cette loi dans son sens le plus large, en tenant compte des besoins d'extension de la Ville, afin d'aboutir si possible à une entente entre l'État et la Municipalité.
Les propositions de M. [Paul] Boeswillwald sont les suivantes : conserver et classer parmi les Monuments historiques les remparts d'Avignon dans toute leur étendue, à l'exception :
1° de la porte de l'Oulle qui disparaît pour faire place à une ouverture plus large facilitant la sortie de la Ville vers le pont suspendu.
2° de la partie de murailles au sud de la Ville, sur une longueur de 550 mètres environ, partie comprise entre les échauguettes qui avoisinent d'un côté la porte Saint-Michel vers l'est et la porte Saint-Roch vers l'ouest. Cette longueur de murailles qui forme le boulevard Saint-Roch serait supprimée, les terrains vendus et le produit de la vente d'un terrain affecté, par moitié à la restauration des remparts conservés, par moitié à celle du château des Papes. Les matériaux provenant de la démolition des murailles seraient réservés pour ces travaux. 80/15/017/105
En outre la Ville s'engagerait à débarrasser l'extérieur des remparts de toutes les constructions parasites qui y sont adossées, à faire évacuer les parties occupées du Châtelet qui défendait l'entrée du Pont Saint-Bénézet et à rétablir l'accès du Pont par la porte qui s'ouvre au 1er étage du Châtelet dont la partie supérieure serait restaurée. Toute tour ou couverture, appelée à disparaître, serait marquée sur le sol, chaque fois qu'un espace libre le permettrait, par des pavés de couleur. Même indication pour les deux sertrous des tours de la Porte Saint-Lazare : l'ancienne défense qui protégeait cette porte serait retracée sur le sol.
M. le ministre invite la Commission à délibérer sur les propositions de M. [Paul] Boeswillwald.
M. Pascal exprime le regret que les parties de murailles destinées à disparaître soient justement celles qu'on aperçoit de la gare en arrivant dans la Ville.
M. le directeur des Beaux-arts répond que ce sont justement là des parties refaites et par suite d'un intérêt contestable. D'autre part, n'y a t-il pas lieu de tenir compte du besoin de développement de la Ville ? 80/15/017/106
M. Daumet est de cet avis. Il y a, de plus, dit-il, un atout majeur à aboutir à une entente avec la Municipalité.
M. Haraucourt fait remarquer que cette entente aura du moins pour résultat d'assurer la conservation d'une partie des remparts d'Avignon.
M. le ministre fait connaître qu'il a eu l'occasion de s'entretenir de cette question avec le maire d'Avignon. Le maire, pour une partie des remparts, peut parfaitement invoquer les besoins d'hygiène et de développement de la Ville. Et, si un procès s'engageait, l'État ne serait pas sûr de le gagner. De plus, cette combinaison, proposée par M. [Paul] Boeswillwald et à laquelle se rallie la Municipalité, présente l'avantage d'apporter de nouvelles ressources qui permettront non seulement d'assurer la conservation des parties subsistantes des remparts, mais encore la restauration du château des Papes : ne serait-il pas dangereux de repousser un accord sur de telles bases ?
La question est alors mise aux voix et la Commission adopte les conclusions du rapport de M. [Paul] Boeswillwald.
M. Moyaux, rapporteur.
La Commission approuve le devis dressé par M. Daumet en vue de la restauration de l'abreuvoir de Marly et réserve pour cette entreprise, une somme de 22 671 Francs, payable en trois 80/15/017/107 annuités. Ils représentent le tiers de la dépense. Le département et la Commune auraient à compléter les ressources nécessaires pour parfaire le montant du devis.
M. Moyaux, rapporteur.
La Commission décide de se rendre à Saint-Cloud afin d'examiner sur place les propositions de M. l'architecte Leclère en vue de l'emploi du crédit de 68 000 Francs mis à sa disposition pour la continuation en 1901 des travaux de restauration entrepris dans le domaine de Saint-Cloud.
M. Moyaux, rapporteur.
La Commission se rendra également à Versailles en vue d'examiner sur place, les propositions de M. l'architecte Marcel Lambert pour l'emploi des crédits mis en 1901 à sa disposition et de se prononcer sur la question des sculptures.
Le rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald, est d'avis que les halles de Crémieu dont le classement est demandé par la Commune ne présentent pas un intérêt suffisant pour justifier cette mesure. Il conclut en conséquence, au rejet de la demande.
Adopté.
La Commission, sur l'avis du rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald, approuve la proposition faite par M. Bénouville d'utiliser pour la restauration de la couverture de l'église Saint-Maurice des matériaux anciens susceptibles d'être réemployés, et de faire servir à cette entreprise une somme de 15 000 Francs qui resterait disponible.
M. 80/15/017/108 Bénouville sera, en conséquence, invité à présenter un nouveau devis en rapport avec le travail à exécuter.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission approuve un devis de 19 499 Francs 51 dressé par M. Génuys en vue de la restauration de l'église de Mézy-Moulins et alloue, à titre conditionnel, pour cette entreprise une somme de 4 500 Francs.
Le rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald, propose d'approuver un devis de 12 818 Francs 90 dressé par M. [Gabriel] Ruprich-Robert en vue de la restauration de l'église d'Herment et d'allouer, à titre conditionnel, pour cette entreprise, une somme de 4 000 Francs.
Adopté.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission alloue, à titre conditionnel, une somme de 3 113 Francs, en vue de la restauration de l'église d'Ibos, dont la dépense est évaluée par l'architecte à 9 339 Francs 92.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur. La dépense de restauration de l'église du Mont-devant-Sassey est évaluée, compris imprévus et honoraires à la somme de 18 942 Francs 41. Le rapporteur est d'avis d'allouer, à titre conditionnel, pour cette entreprise, une somme de 65 000 Francs. La Commune serait invitée à élever de 3 493 Francs à 5 000 Francs sa part contributive et une somme de 6 842 Francs 41 serait demandée aux Cultes de manière à pourvoir au déficit.
Adopté.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission approuve le devis de 80/15/017/109 6 749 Francs 62 dressé par M. Danjoy en vue de la restauration de la tour de l'ancienne église de Saint-Amand et alloue, pour cette entreprise, une somme de 9 249 Francs 62 qui, jointe à celle de 9 500 Francs réunie par la Municipalité, permettra d'exécuter les travaux projetés.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission autorise l'emploi immédiat de la somme de 6 000 Francs votée par la Ville de Nancy pour la restauration du Palais Ducal et alloue une somme de 1 788 Francs 17 nécessaire pour compléter le montant du devis de l'architecte.
La Commission, sur la proposition du rapporteur, M. Selmersheim, est d'avis d'approuver le devis de 67 200 Francs 99 dressé par M. Suisse en vue de la restauration du château d'Annecy et d'allouer, pour cette entreprise, une somme de 22 400 Francs, soit le tiers de la dépense. De la sorte, les prévisions du service de la Guerre se trouveront réduites de 8 200 Francs et l'administration des Beaux-arts aura [pu] obtenir le classement de cet édifice.
Le rapporteur, M. Selmersheim, propose à la Commission d'autoriser l'exécution immédiate des travaux prévus au chapitre 1er du devis dressé par M. Suisse en vue de la restauration du Palais de l'Isle à Annecy. La dépense s'élevant à 13 903 Francs 02 80/15/017/110 doit être ainsi répartie : 11 403 Francs 02 au compte de l'État et 2 500 Francs au compte de la Ville.
Adopté.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission estime qu'en présence de l'insuffisance des crédits mis à la disposition du service des Monuments historiques, il n'y a pas lieu d'étendre à l'église de Montbenoît la mesure du classement qui ne s'applique qu'aux stalles et au cloître ; dans ces conditions elle se borne à demander le maintien de la subvention conditionnelle de 2 751 Francs primitivement réservée pour la consolidation du cloître.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission est d'avis d'approuver un devis de 1 075 Francs 02 dressé par M. Briez en vue de la restauration de la lanterne des morts d'Oradour-Saint-Genest et d'allouer conditionnellement pour cette entreprise une somme de 500 Francs. 80/15/017/113
La Commission sur l'avis du rapporteur, M. Selmersheim, autorise le propriétaire d'une maison adossée contre le rempart nord du Mont-Saint-Michel à pratiquer une ouverture donnant sur la courtine. Cette autorisation est toutefois accordée sous certaines réserves. De plus, l'administration aurait à étudier avec l'architecte le moyen d'établir une taxe régulière de perception par mètre superficiel du mur emprunté, en vue d'y adosser une construction.
La Commission prie M. l'Inspecteur général Selmersheim de vouloir bien se rendre à Mantes en vue d'étudier en personne la question du déplacement de la fontaine de l'Hôtel de ville de cette localité.
Le rapporteur, M. Selmersheim, propose de disjoindre 80/15/017/114 du devis général de 44 075 Francs dressé par M. Louzier en vue de la restauration de l'église Saint-Julien-du-Sault les prévisions relatives au cintrage des voûtes. De la sorte, le devis se trouverait réduit à 39 617 Francs et une allocation conditionnelle de 19 205 Francs, soit le tiers de la dépense, pourrait être allouée pour l'entreprise.
Adopté.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission alloue à titre conditionnel une somme de 5 013 Francs 88 soit le tiers de la dépense pour l'exécution des travaux prévus un deuxième chapitre du devis dressé par M. Suisse en vue de la restauration de l'église Saint-Michel de Dijon.
La Commission, sur l'avis du rapporteur, M. Selmersheim, approuve les trois premiers chapitre, du devis dressé par M. Nodet en vue de la restauration de l'église Saint-Julien à Brioude et alloue pour cette partie de l'entreprise, évaluée à 29 934 Francs 14 une subvention conditionnelle de 10 000 Francs.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission approuve un devis de 42 119 Francs 70 dressé par M. Louzier en vue de la restauration de l'église Saint-Nizier à Troyes et alloue conditionnellement pour cette entreprise une somme de 14 000 Francs, soit le tiers de la dépense. 80/15/017/115
M. de Lasteyrie propose le classement de l'église de Chars.
MM. Gonse et Magne appuient cette demande. Toutefois M. l'Inspecteur général Selmersheim, vu l'intérêt du monument, voudrait, avant qu'on prononçât le classement, pouvoir se rendre compte par lui-même de l'état de cet édifice, à savoir à quelles dépenses cette mesure de classement entraînerait l'administration. Cette dernière proposition est adoptée.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission demande que le curé de l'église Saint-Yved de Braisne qui a reçu une somme de 5 000 Francs spécialement affectée au débadigeonnage de l'église soit prié par l'administration d'appliquer cette somme à des travaux, autres que ceux de débadigeonnage et dont l'intérêt est plus urgent.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission est d'avis d'ajourner l'examen du projet dressé par M. [Gabriel] Ruprich-Robert en vue de la réfection des toitures (absides, choeurs et transepts) de l'église Notre-Dame du Port à Clermont-Ferrand. L'architecte devra fournir à la Commission au moyen de dessins et de plans, des éléments nécessaires d'appréciation pour la forme à donner à ces toitures et la matière à employer. 80/15/017/116
Le rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald, propose d'approuver un devis de 1 952 Francs dressé par M. [Gabriel] Ruprich-Robert en vue des travaux de grosses réparations à exécuter à l'église Saint-Nectaire et d'allouer à titre conditionnel, pour cette entreprise, une somme de 450 Francs.
Adopté.
M. [Jean-Juste] Lisch, rapporteur.
La Commission est d'avis d'inviter M. l'architecte [Jean-Camille] Formigé à diviser en deux chapitres le devis qu'il a dressé en vue de la restauration de l'église Saint-Maurice près Gencay et de n'autoriser pour l'instant que l'exécution du premier de ces chapitres, applicable aux travaux de consolidation de l'édifice et dont la dépense doit s'élever à 97 353 Francs 56.
Le rapporteur, M. [Jean-Juste] Lisch, propose d'approuver un devis de 21 274 Francs 68, dressé par M. Danjoy en vue de la restauration de l'église Saint-Riquier et d'allouer, à titre conditionnel, pour cette entreprise, le tiers de la dépense, soit 7 000 Francs.
Adopté.
M. [Jean-Juste] Lisch, rapporteur.
La Commission estime que la somme de 600 Francs réunie par les administrations locales en vue des travaux à exécuter à la tour de la lanterne de Rochecorbon est suffisante pour assurer la consolidation de cette construction.
M. [Jean-Juste] Lisch, rapporteur.
La Commission approuve un devis supplémentaire 80/15/017/117 de 10 389 Francs 49 dressé par M. Devérin. en vue de la restauration de l'église de Saint-Marc-la-Lande et alloue à titre conditionnel, pour cette entreprise, une somme de 4 000 Francs.
M. [Jean-Juste] Lisch, rapporteur.
La Commission avant de prononcer le classement de l'ancienne église Saint-Pierre, estime qu'il y a lieu d'être renseigné sur le montant de la dépense que cette mesure pourrait entraîner pour l'administration.
Le rapporteur, M. [Jean-Juste] Lisch, propose d'allouer à titre conditionnel, une somme de 8 000 Francs en vue de la restauration des couvertures de l'église de Vitré, dont la dépense est évaluée à 23 956 Francs 26.
Adopté.
M. [Jean-Juste] Lisch, rapporteur.
La Commission est d'avis de prononcer le classement du château d'Assier. Il y aura lieu toutefois d'inviter M. l'architecte Chaine à s'entendre avec le propriétaire du château en vue des restaurations à exécuter à l'édifice.
M. [Jean-Juste] Lisch, rapporteur.
La Commission estime qu'en présence de la faiblesse des ressources réunies par les administrations locales, en vue de la restauration de l'église d'Uzerche, il y a lieu de se borner pour l'instant aux travaux de première urgence dont le montant pourra atteindre 18 000 Francs environ. Il y a lieu, en conséquence, d'inviter l'architecte à modifier son devis en ce sens. 80/15/017/118
Le rapporteur, M. [Jean-Juste] Lisch, propose de renvoyer au préfet de la Vendée le projet présenté par la Fabrique de l'église de Noirmoutier en vue de la restauration de cet édifice, ce projet devant être modifié suivant les instructions ministérielles dont il n'a pas été tenu compte.
Adopté.
La Commission, sur la proposition du rapporteur, M. [Jean-Juste] Lisch, est d'avis d'approuver un devis de 12 942 Francs 12, dressé par M. Brunet en vue de la restauration de l'église de Moncontour et d'allouer pour cette entreprise, une somme de 5 000 Francs, destinée à compléter les ressources réunies par les administrations locales. 80/15/017/121
Sur la proposition de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission est d'avis d'ajourner jusqu'à nouveaux renseignements, le classement de l'église de Chars.
La Commission sur la proposition du rapporteur, M. [Jean-Juste] Lisch, est d'avis de prononcer le classement de cette chapelle.
La Commission sur la proposition du même rapporteur, M. [Jean-Juste] Lisch, est également d'avis de prononcer le classement de ces deux églises.
Sur la proposition de M. [Jean-Juste] Lisch, la Commission est d'avis d'accueillir la demande du maire de Chez lasle et de prononcer le classement de l'église de Sainte-Urcize.
Toutefois, conformément aux conclusions du même 80/15/017/122 rapporteur, M. [Jean-Juste] Lisch, elle est d'avis de ne pas classer les églises de Roffiac et de Saint-Blémont dont l'intérêt n'est pas suffisant pour justifier cette mesure.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission alloue une somme de 16 750 Francs 54 en vue de la restauration de l'église Notre-Dame de Mantes dont la dépense est évaluée par M. Simil, architecte, à 96 750 Francs 54.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission est d'avis qu'il y a lieu de procéder à la restauration de la Fontaine de l'Hôtel de ville à Mantes et par mesure exceptionnelle en présence de la difficulté des travaux et désigne M. l'Inspecteur général Selmersheim pour faire office d'architecte dans cette entreprise.
M. Selmersheim, rapporteur. L'administrateur des Hospices de Beaune fournissant une contribution de 90 000 Francs pour la restauration de l'Hôtel-Dieu, dont la dépense est évaluée à 60 000 Francs, la commission estime étant donné l'intérêt que 80/15/017/123 présente l'édifice, qu'il y a lieu de prendre une somme égale à la charge du crédit des Monuments historiques pour cette entreprise.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission est d'avis qu'il n'y a pas lieu de classer cet édifice dont des remaniements successifs ont altéré le caractère.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission approuve un devis de 4 184 Francs dressé par M. Darcy en vue de la restauration de l'église de Tillières et alloue à titre conditionnel, pour cette entreprise, une somme de 1 361 Francs 99.
M. Selmersheim, rapporteur.
Il est alloué, à titre conditionnel, pour la restauration de l'église de Conques, évaluée à 23 699, 47 une somme de 7 000 Francs.
Sur la proposition du rapporteur, M. Selmersheim, la Commission est d'avis d'inviter M. l'architecte Lafillée à renoncer au projet qu'il a présenté en vue de la restauration de la chapelle de Perse. Un nouveau projet devra comprendre d'abord les travaux réconfortables et d'assainissement qui sont nécessaires et, d'autre part, la consolidation du perron intérieur dans sa forme actuelle, avec une réparation économique du dallage. 80/15/017/124
La Commission, sur la proposition du rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald, est d'avis d'appliquer à la restauration de l'église de Carbini seule sans s'occuper pour l'instant du clocher, le montant des ressources disponibles pour cette entreprise.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission est d'avis que l'église de Courtésols, dont le classement est demandé, ne présente pas un intérêt suffisant au point de vue de l'art pour justifier cette mesure.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission approuve un devis de 34 370 Francs 66 présenté par M. l'architecte Louzier en vue de la restauration de l'église du Mont devant Sassey et alloue, pour cette entreprise, à titre conditionnel, une somme de 10 000 Francs.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
M. l'architecte Danjoy a dressé un devis de 2 095 Francs en vue de la dépose de la restauration et du replacement d'un bas relief en albâtre conservé dans l'église de Flètre.
La Commission est d'avis, pour protéger ce bas relief, d'inviter l'architecte à se borner à le consolider sur place.
La Commission, sur la proposition du rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald, est d'avis d'inviter 80/15/017/125 M. l'architecte Mâlençon à dresser un devis des travaux à exécuter pour la réparation des deux ponts de bois donnant accès au château de Salses.
Le rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald, propose d'approuver un devis de 579 Francs 62 dressé par M. Danjoy en vue de la restauration du portail de l'église d'Athies et d'allouer, à titre conditionnel, pour cette entreprise, une somme de 200 Francs.
La Commission, sur l'avis de M. le directeur des Beaux-arts, estime qu'il y a lieu d'ajourner pour un supplément d'information, toute décision relative à l'allocation d'une subvention pour la restauration de cet édifice.
La Commission sur l'avis de M. l'Inspecteur général Magne, approuve les réductions opérées au devis dressé par M. Devérin en vue de la restauration de l'église de Maillezais et alloue pour cette entreprise dont la dépense se trouve réduite à 60 854 Francs 73, une allocation conditionnelle de 18 000 Francs.
Sur la proposition de M. Magne, la Commission est d'avis d'allouer, pour la 80/15/017/126 restauration du château de Laval, une subvention complémentaire de 8 809 Francs 73.
M. Magne, rapporteur.
La Commission approuve un devis de 7 942 Francs 20, dressé par M. Brunet en vue de la restauration de l'ancienne cathédrale de Tréguier, et alloue pour cette entreprise, une subvention conditionnelle de 5 000 Francs.
La Commission sur la proposition du rapporteur, M. Magne, est d'avis d'approuver un devis de 49 242 Francs 06 dressé par M. Darcy en vue de la continuation des travaux de restauration du château de Fougères et d'allouer, pour cette entreprise les ressources prévues par la convention intervenue entre l'état, le département d'Ille et Vilaine et la Ville de Fougères.
La Commission sur l'avis de M. Magne, approuve un devis de 2 716 Francs 07, dressé par M. Chaine en vue de la restauration de l'Hôtel de ville de Saint-Antonin et propose d'inviter l'architecte à exécuter dès à présent les travaux jusqu'à concurrence de la somme allouée par l'État pour cette entreprise. 80/15/017/127
M. Magne, rapporteur.
La Commune de Durtal ayant voté une somme de 2 000 Francs pour la restauration du château de cette localité, dont la dépense est évaluée à 4 604 Francs 76, la Commission est d'avis de prendre à la charge de l'État le complément de la dépense, soit 2 204 Francs 76. En ce qui concerne le devis de 17 591 Francs 65 relatif à la restauration des bâtiments affectés à l'hospice, la Commission estime qu'il y a lieu d'inviter l'architecte à remanier son projet.
M. Magne, rapporteur.
La Commission, malgré quelques observations de détail dont l'architecte aura à tenir compte, approuve le devis de 19 301 Francs 97 qu'il a dressé en vue de la restauration du clocher de l'ancienne abbaye de Fontevraud et alloue, pour cette entreprise, une somme de 9 650 Francs égale à la moitié des prévisions du devis. Il y aura lieu de prier le ministère de l'Intérieur de prendre à la charge du budget de l'administration pénitentiaire le surplus de la dépense.
M. Magne, rapporteur.
La Commission estime que le château de Pompadour, par suite des modifications dont il a été l'objet, ne présente plus un intérêt suffisant pour justifier la mesure du classement. 80/15/017/128
[figurait dans l'ordre du jour après l'église de Guîtres il s'agit d'un oubli du secrétaire]
Le rapporteur, M. [Jean-Juste] Lisch, propose d'approuver un devis de 9 510 Francs 26 dressé par M. Brunet en vue de la restauration de l'église Saint-Sauveur et d'allouer, pour cette entreprise, à titre conditionnel, une somme de 1 000 Francs.
M. Selmersheim fait connaître que M. l'architecte Sauvageot a fait la découverte d'une pierre tombale au cours des travaux exécutés pour la restauration de l'église Saint-Pierre.
La Commission reconnaît tout l'intérêt que présente cette découverte et estime qu'il y a lieu de laisser cette pierre dans l'église où elle se trouve placée. 80/15/017/131
M. Daumet revient sur la question de l'église d'Abou-Gosch dont il signale tout l'intérêt et il regrette que l'état se désintéresse de ce monument.
M. le directeur des Beaux-arts répond que l'administration ne saurait s'engager dans des dépenses dont le montant est dès à présent impossible à prévoir. Il faudrait pour que le classement de cet édifice pût être prononcé que le ministre des Affaires étrangères eût, au préalable, pris à la charge de son département tous les frais que pourrait entraîner la restauration de ce monument.
M. l'Inspecteur général Moyaux présente les carreaux imités de Delft exécutés en vue de remplacer les originaux manquant dans la salle de bain.
La Commission juge ce travail satisfaisant. Toutefois, 80/15/017/132 la dépense n'en pourra pas être payée sur le crédit des Monuments historiques. En ce qui concerne les sculptures du parc, dont la restauration serait coûteuse et difficile, M. le directeur des Beaux-arts fait connaître son intention de la remplacer purement et simplement par des sculptures modernes.
M. Selmersheim, rapporteur.
M. l'architecte Sauvageot a dressé un devis de 17 270 Francs 90 en vue de la restauration des portes d'Avrant et de Saint-André à Autun.
La Commission est d'avis de ne s'occuper pour l'instant que de la première de ces portes, dont l'état est particulièrement menaçant et alloue pour cette partie de l'entreprise évaluée à 7 649 Francs, les deux tiers de la dépense.
La Commission, sur l'avis de M. l'Inspecteur général Selmersheim, est d'avis de prononcer le déclassement de l'église de Lestrières et de remplacer ce monument, sur la Liste des édifices classés par l'église de Polignac.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission est d'avis de rejeter la demande formée en vue du classement de la Poype de Villars.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission 80/15/017/133 est d'avis de prononcer le classement de la Tour Fabri et des ruines du château de Pennes.
M. l'architecte Darcy a dressé un devis de 14 109 Francs 50, en vue de la restauration des pinacles de contreforts de l'église de Gisors.
M. l'Inspecteur général Selmersheim estime que l'exécution de ces travaux entraînera celle des réparations aux toitures de collatéraux du choeur prévues déjà pour une somme de 16 779 Francs 45. Dans ces conditions il estime qu'il convient de renvoyer ce projet à son auteur pour une nouvelle étude, la dépense devant être réduite au strict nécessaire.
Adopté.
La Commission, sur l'avis du rapporteur, M. Selmersheim, approuve les deux premiers chapitres d'un devis dressé par M. [Gabriel] Ruprich-Robert en vue de la restauration de l'église de Plainville et alloue, à titre conditionnel, pour cette partie de l'entreprise, évaluée à 8 451 Francs 72 une subvention de 2 000 Francs. En ce qui concerne les travaux relatifs à la restauration du porche et qui sont sans intérêt, ils resteront entièrement à la charge de la Fabrique.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission, faute de 80/15/017/134 renseignements suffisants, est d'avis d'ajourner jusqu'à nouvel ordre l'examen de l'affaire de l'église de Rampillon.
A ce propos, M. de Baudot appelle l'attention de M. le directeur des Beaux-arts et de la Commission sur la nécessité qu'il y aurait, selon lui, de s'entourer de renseignements plus précis dans la préparation des affaires soumises à la Commission afin de mettre cette assemblée à même de statuer sur ces affaires avec une connaissance plus profonde des ressources et des intentions des Municipalités appelées à concourir à la restauration de leur monument. Il souhaiterait également que, dans la majorité des cas, l'initiative de l'établissement du devis appartînt à l'administration plutôt qu'aux architectes.
M. le directeur des Beaux-arts prend une note toute particulière de cette observation de M. de Baudot et reste à sa disposition pour traiter cette question avec M. de Baudot lui-même, s'il y a lieu, et MM. les Inspecteurs généraux, dans son cabinet.
M. l'Inspecteur général Selmersheim propose l'adoption d'un devis de 9 840 Francs 14, dressé par M. Louzier 80/15/017/135 en vue de la restauration de l'église de Brie-Comte-Robert, avec allocation conditionnelle du tiers de la dépense.
Adopté.
Sur la proposition du même rapporteur, M. Selmersheim, la Commission est d'avis d'allouer, à titre conditionnel, une somme de 5 000 Francs pour la restauration de l'église de Tarnay, dont la dépense doit être ramenée par l'architecte à 15 100 Francs.
La Commission, sur la proposition du rapporteur, M. Selmersheim, approuve le 1er chapitre d'un devis dressé par M. l'architecte Chaine en vue de la restauration de l'église de Bury et est d'avis d'allouer, pour cette partie de l'entreprise une subvention conditionnelle de 3 000 Francs.
M. Selmersheim, rapporteur.
La Commission est d'avis avant d'examiner cette affaire d'inviter l'architecte à remanier son projet, en tenant compte des observations formulées par M. l'Inspecteur général Selmersheim.
La Commission, sur l'avis du rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald, estime qu'il n'y a pas lieu d'inscrire à nouveau l'église d'Attigny sur la Liste des Monuments historiques.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission est d'avis d'ajourner jusqu'à nouveaux renseignements, 80/15/017/136 l'examen de la demande formée par la Municipalité de Mézières en vue du classement de l'église de cette Ville.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission demande que M. l'architecte Nodet soit invité à modifier le devis qu'il a dressé en vue de la restauration de l'église de Montréal conformément aux observations présentées par M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission estime qu'il n'y a pas lieu de procéder à la conservation des ruines des arènes de Cimiez.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission sur l'avis de MM. de Lasteyrie, de Baudot et Dreyfus qui insistent vivement sur l'intérêt que présentent encore les restes de l'ancienne église de la Major, émet le voeu de voir maintenir ces restes sur la Liste des édifices classés et demande que leur conservation soit assurée.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission est d'avis d'approuver un devis de 18 225 Francs 87 dressé par M. [Jean-Camille] Formigé en vue de la restauration du Palais de Constantin à Arles, et d'allouer à titre conditionnel pour cette entreprise une subvention de 9 000 Francs. 80/15/017/137
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
M. [Jean-Camille] Formigé sera invité à examiner s'il lui paraît possible de remplacer les piliers dont il propose l'exécution pour soutenir les rochers des ruines des Baux par un mur en maçonnerie. 80/15/017/141
A propos des portes d'Avrant et Saint-André à Autun, dont la Commission a eu à s'occuper dans sa précédente séance, M. Selmersheim fait observer qu'on se trouve en présence d'un engagement formel du ministre de procéder, dès maintenant à la restauration de ces deux portes. Il suffira d'ailleurs, la Ville étant disposée à concourir à l'entreprise, de prendre à la charge du budget des Monuments historiques, non plus les 2/3, mais simplement la moitié de la dépense.
M. Magne, rapporteur.
La Commission est d'avis d'allouer à titre conditionnel, une somme de 15 000 Francs en vue de la restauration de l'église de Saint-Savin, dont la dépense est évaluée par M. Devérin à 95 138 Francs 68. L'architecte, dont le projet est approuvé en principe devra toutefois tenir compte de quelques observations de détail formulées par M. l'Inspecteur général Magne. 80/15/017/142
La Commission, d'accord avec M. l'Inspecteur général Magne sur les avantages que présenterait une restauration artistique de l'église de Noirmoutier en écartant tout projet de reconstruction coûteuse et inutile, le prie de vouloir bien intervenir en ce sens officieusement auprès des administrations locales ; dès à présent, la Commission donne un avis favorable au classement des autels adossés au transept.
La Commission sur la proposition du rapporteur M. Magne, émet un avis favorable au classement de l'église de Plogonnec et des vitraux du 16e siècle qu'elle contient.
M. Magne, rapporteur.
Elle émet également un avis favorable au classement de l'église de Saint-Herbot.
M. Magne, rapporteur. L'examen de la question du classement de l'église de Paussac-Saint-Vivien est ajourné pour supplément d'informations.
M. Magne, rapporteur.
La Commission approuve le devis dressé par M. Chaine en vue de la restauration de l'église de Saint-Martin-Valmeroux, devis réduit à 14 798 Francs 57, et alloue pour cette entreprise une subvention conditionnelle de 4 000 Francs. 80/15/017/143
M. Magne, rapporteur.
Avant de se prononcer sur la demande formée en vue du classement de l'église de Toirac, la Commission est d'avis d'attendre que M. l'Inspecteur général Magne ait pu serendre compte par lui-même de l'intérêt que présente l'édifice.
Sur la proposition de M. l'Inspecteur général Magne, la partie ancienne du Logis Barrault à Angers figurera sur la Liste des Monuments historiques.
M. Magne, rapporteur.
Les ruines de l'église Toussaint, dans la même Ville, y figureront également.
La Commission, d'accord avec le rapporteur, M. Magne, est d'avis d'ajourner jusqu'à nouveaux renseignements l'examen de l'affaire relative à la restauration de l'église Saint-Macaire.
Sur la proposition de M. Magne, la Commission émet un avis favorable au classement de l'église de Brelevenez.
Elle demande par contre, que la crypte de l'église Saint-Pierre soit rayée de la Liste des édifices classés.
M. l'Inspecteur général Magne est prié de vouloir bien demander à M. l'architecte [Jean-Camille] Formigé de repousser son projet de restauration des vitraux de l'église Sainte-Radegonde en vue d'une réduction de dépense. 80/15/017/144
La Commission, sur la proposition du rapporteur, M. Magne, est d'avis d'inviter la Municipalité de Dol pour l'établissement de son usine à un autre emplacement plus éloigné de la cathédrale.
La Commission, sur la proposition de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald, est d'avis de classer au fur et à mesure, après entente avec les propriétaires, les remparts d'Altimurium et d'allouer une somme de 500 Francs afin de permettre à M. l'architecte Nodet d'exécuter les travaux qu'il indique dans son devis.
Le rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald, propose à la Commission de prononcer le classement de l'église de Cuis et d'inviter l'architecte de la région à dresser un relevé de cet édifice, ainsi qu'un devis des travaux nécessaires pour sa conservation.
Adopté.
La Commission, après un nouvel échange de vues sur les moyens à employer pour consolider les rochers des Baux, émet le voeu que cette consolidation ait lieu au moyen d'un mur de soutènement à l'angle du château.
M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald est prié de vouloir bien demander à l'architecte 80/15/017/145 s'il lui paraît possible de procéder de cette manière pour assurer la consolidation de ces rochers de la façon la plus économique possible.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission est d'avis de renvoyer à M. l'architecte [Jean-Camille] Formigé le devis de 5 498 Francs qu'il a dressé en vue de la restauration des remparts d'Aigues-Mortes. Il devra réduire la dépense de ce devis à 1 400 Francs, en se contentant, pour l'instant, de s'occuper de la consolidation des points les plus menacés de ces remparts.
[Rayé de l'ordre du jour.]
La Commission sur la proposition de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald est d'avis d'approuver un devis de 3 990 Francs 40 dressé par M. Mâlençon en vue de la restauration de l'église de Planès et d'allouer, à titre conditionnel, pour cette entreprise, une subvention de 1 645 Francs.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur.
La Commission émet le voeu qu'une entente entre l'État et la Ville de Dieppe en vue de la conservation et du maintien du classement des parties ci-dessous énumérées du château de Dieppe
1° corps de logis du front nord flanqué de deux tours.
2° aile à la suite sur la face ouest, couronnée par des mâchicoulis, la poterne contiguë et les bâtiments crénelés 80/15/017/146 jusqu'à la petite échauguette du XVIIe siècle.
[3] Sainte-Tour de Saint-Rémy,
4° le logis avec sa tour, sis à l'est, dominant la plage et se reliant au bâtiment principal du front nord.
La Commission sur la proposition du rapporteur, M. [Paul] Boeswillwald est d'avis de ne pas maintenir l'église de Saint-Cyr-sur-Morin sur la Liste des Monuments historiques. 80/15/018/1
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