Trois vacances se sont produites à la Commission des Monuments historiques : M. Thomson est décédé ; M. Jean Verrier, membre à la nomination du ministre, est devenu membre de droit comme Inspecteur général des Monuments historiques ; d'autre part, M. Chabaud fait remarquer qu'une 80/15/029/2 vacance ancienne n'a jamais été comblée.
Sur la proposition du ministre, la Commission élit : MM. Paul Léon, directeur général honoraire des Beaux-arts, Monnet, député, Huisman, inspecteur d'Académie, qui seront présentés au ministre en 1ère ligne.
MM. Debidour, directeur-adjoint de la Société Française d'Archéologie, et Bréhier, professeur à la Faculté des Lettres de l'Université de Clermont-Ferrand, figureront en 2e ligne.
La Commission émet, en outre, le voeu que tout membre qui manquerait, sans motif valable, aux séances pendant six mois, soit considéré comme démissionnaire.
La Commission adopte l'exécution du programme établi par M. Patrice Bonnet.
La Commission demande que des pourparlers soient entamés avec la Questure du Sénat, en vue d'obtenir qu'elle prenne à sa charge 80/15/029/3 les frais nécessités par cette restauration.
M. Pontremoli expose le différend qui s'est élevé sur ce sujet entre l'architecte en chef et le directeur général de l'établissement.
Une délégation formée de MM. Pontremoli, Defrasse et Paquet se rendra sur place pour étudier le meilleur mode d'éclairage à adopter ainsi que le projet de transformation du mobilier des deux amphithéâtres.
Décision ajournée.
La Municipalité sera invitée à assumer la moitié de la dépense en émettant un emprunt gagé sur la taxe de séjour.
Avis favorable à l'exécution, en deux exercices, des travaux prévus au devis de 858 333 Francs. Le département sera invité à participer aux dépenses, bien que ce monument soit propriété de l'État.
La Commission adopte l'exécution du devis de 154 775 Francs 75, établi pour la réfection de la toiture du donjon, et du devis de 18 920 Francs prévoyant l'exécution d'un paratonnerre. Une démarche devra être tentée auprès du propriétaire en vue d'obtenir sa participation aux dépenses.
La Commission juge que l'intérêt de cet édifice n'est pas suffisant pour mériter le classement.
Décision ajournée jusqu'à production de photographies.
La Commission émet un avis favorable à cette mesure. La statue de Dunois devra être classée parmi les objets mobiliers.
MM. Verdier, Verrier et Cartault établiront les termes de la demande d'expropriation des immeubles proprement dits, des immeubles par destination, ainsi que de la statue de Dunois. 80/15/029/5
Le devis de 51 250 Francs, établi par M. Bray, comporte des travaux de conservation et de restauration.
La Commission adopte son exécution sous réserve que M. de La Noue, propriétaire, participe à la dépense pour une somme de 40 000 Francs.
Dans le cas contraire, seuls des travaux de préservation, désherbage et gobetage, devront être entrepris.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution de ce projet qui prévoit le rétablissement d'une disposition intéressante.
Le dessin des portes devra être soumis au cours d'une prochaine séance.
La Commission croit ne pas devoir s'opposer à l'exécution de ce projet, car la Tour Solidor, seul monument classé, est respectée.
Elle fait toutes réserves au sujet du pont sur la Rance, qui ne figure sur aucun des plans soumis à son examen. Elle émet, en outre, un avis favorable à la protection de la presqu'île d'Aleth et de ses fortifications 80/15/029/6
La commission départementale des Sites devra être saisie de cette affaire.
M. Paquet propose de relier la cathédrale et le Vieux Chapitre, dont le rez-de-chaussée et le sous-sol ont été concédés à l'Association diocésaine de Meaux, par une passerelle en bois très simple, mais solidement établie, qui permettrait d'avoir vue sur l'ancien évêché et ses jardins.
La Commission adopte l'exécution de ce projet.
La consolidation du buffet serait faite aux frais de l'État. La restauration de l'instrument musical proprement dit devra être exécutée aux frais du clergé et sous la surveillance d'un spécialiste.
La Commission émet un avis favorable 80/15/029/7 à l'exécution du devis de 1 326 034 Francs 88, établi par M. Génuys.
Avis favorable à l'exécution, sur deux exercices, du devis de 147 664 Francs 71, établi par M. Poutaraud.
M. Sallez rend compte à la Commission de la visite faite sur place par plusieurs de ses membres le 16 décembre 1932 et insiste sur l'avantage qu'offriraient à la Ville de Besançon la conservation et l'aménagement d'une partie de ses remparts.
Des pourparlers ont été engagés avec la Compagnie du P.L.M. afin de connaître d'une façon précise ses projets.
La Commission estime qu'il y aurait lieu de demander à la Commission supérieure des Sites l'Inscription à son Inventaire des parties suivantes :
le bastion Vieil-Picard,
le rempart d'Arènes,
le bastion Charmont,
le Fort Griffon
et le bastion Battant.
A l'occasion du Tricentenaire de Vauban, la Commission adopte l'exécution de relevés 80/15/029/8
accompagnés de photographies de toutes les fortifications de Vauban subsistant en France.
Une publication pourrait en être faite.
M. Jean Verrier expose à la Commission des toiles sur lesquelles ont été reportés des fragments de peintures murales et l'invite à faire connaître son avis sur la remise en place, à Saint-Junien ou à la conservation, à titre exceptionnel, au Musée du Trocadéro.
La Commission se prononce en faveur de la conservation dans l'église de Saint-Junien.
La séance est levée à midi 7. 80/15/029/9
ebaie haute du nord du choeur de la cathédrale.
Les couleurs des lancettes proposées s'harmonisant avec celles des vitraux anciens, la délégation émet un avis favorable à l'exécution, par M. Lorin, des verrières destinées à remplacer la vitrerie multicolore posée au XVIIIe siècle dans quatre baies hautes du choeur. 80/15/029/10
Elle énonce toutefois les réserves suivantes :
Le filet cernant les bordures devra être blanc et non bleu. Les différences de tonalité entre les visages seront accentuées. Enfin, les vitraux neufs porteront une date et ne seront pas patinés. M. Brunet fera procéder à l'enlèvement des essais exécutés par M. Gaudin.
Galerie du choeur :
Appelée à se prononcer sur le projet de débouchement des arcades, la délégation, après avoir examiné les essais faits sur plusieurs points, émet un avis défavorable à cette opération. 80/15/029/11 80/15/029/12
Le président souhaite la bienvenue au nouveau membre M. Paul Léon, directeur général honoraire des Beaux-arts, qui veut bien mettre au service des Monuments historiques l'autorité de son expérience et de sa compétence. 80/15/029/13
La Commission émet un avis favorable à à l'exécution de ce projet.
M. Lefèvre expose le mauvais état de la charpente en fer du comble vitré. La Commission adopte la suppression de ce mode de couverture qui ne fut manifestement pas prévu à l'origine. Cette solution entraîne également la disparition des boutiques aménagées sous les portiques et ramène au plan de 1784 établi par l'architecte Louis.
M. Lefèvre propose de maintenir à la Cour d'honneur du Conseil d'État ses proportions [propositions, [
M. Paquet dit l'intérêt qu'il y aurait à laisser à la Galerie sa largeur actuelle afin de ne rien changer à l'aspect du Conseil d'État comme le prévoient les projets B et C de M. Héraud.
Le projet comportant une cour intérieure retient spécialement l'attention de M. Paquet, car il 80/15/029/14 permet d'éviter l'ouverture directe sur le jardin des grands péristyles Montpensier et Valois, faits pour aboutir au centre de la Galerie. Il conserverait le dessin de la Galerie d'Orléans qui a eu ses heures de célébrité et rappellerait la fameuse construction de bois qui l'a précédée.
La Commission estime qu'elle ne peut se prononcer définitivement faute de documents nécessaires. Une nouvelle étude s'impose. Des dessins et une maquette lui seront soumis lors de sa prochaine séance. M. Lefèvre devra fournir le plan des arbres et parterre à prévoir dans la surface que son projet rendrait au jardin.
Avis favorable à l'érection de l'oeuvre de Carli à l'emplacement de la chaire actuelle.
La Commission adopte le programme des travaux présenté et demande que l'État assume le tiers des frais nécessités par la mise en état du cabinet des livres, de la chambre à l'italienne et de la Galerie de Psyché conformément aux conclusions de M. Paquet.
Les installations strictement utilitaires resteront entièrement à la charge du propriétaire. 80/15/029/15
Comme ce monument ne fait partie ni d'un site, ni d'un ensemble architectural, la Commission juge que l'autorisation de le déplacer peut être accordée.
Mais cette mesure ne saurait être considérée comme un précédent.
La Commission demande que la Compagnie d'Electricité soit mise en demeure d'enlever ce transformateur et que l'administration des Beaux-arts intervienne auprès du ministre des Travaux-publics et des préfets pour éviter que de pareilles installations ne déshonorent à l'avenir le voisinage immédiat des monuments classés.
M. Paquet fait remarquer :
1° que cette opération en diminuant la surface du cimetière détruirait le rapport harmonieux de l'enclos avec les monuments qu'il renferme
2° que, d'autre part, en entraînant la disparition d'une rangée de tilleuls, elle enlèverait un peu du 80/15/029/16 caractère et de la poésie de ce cadre.
La Commission adopte le classement parmi les Monuments historiques du cimetière, de son mur d'enceinte et de ses escaliers.
M. Paquet lit le compte-rendu de la visite d'une délégation sur place.
La Commission adopte le choix de M. Lorin, peintre verrier, pour l'exécution des vitraux offerts.
Pour remédier à l'écrasement des beaux chapiteaux romans sous le poids de la coupole établie au XIXe siècle par Viollet-le-Duc, M. Ruprich-Robert propose l'adoption d'une toiture conique. Cette solution qui détruirait l'aspect actuel pour établir une forme qui est, peut-être, différente de l'ancienne, rétablirait la stabilité compromise.
M. Hautecoeur fait remarquer que toutes les églises du Saint-Sépulcre ont été couvertes de coupoles en imitation de la pseudo-mosquée d'Omar.
La Commission demande que M. Brun soit invité à étudier le moyen de construire une coupole légère. 80/15/029/17
Eventuellement, une délégation se rendrait sur place.
La Commission émet un avis favorable à la conclusion d'un accord sur les bases suivantes : l'État autorise le maintien, sur les terrains frappés de servitude non aedificandi par le procès-verbal d'adjudication du 16 novembre 1850, de la partie du bâtiment de boulangerie teintée en rouge sur le plan annexé au rapport et ayant une surface de 65 mètres carrés. En compensation la C.A.M.B. accorderait à l'État divers avantages et accepterait notamment sur d'autres terrains l'établissement de servitudes non aedificandi ou non altius tollendi.
La Commission émet un avis de principe défavorable à la construction sur les terrains frappés de servitude non aedificandi d'un petit bâtiment rectangulaire qui aurait comme superficie environ 140 m2 (7 M. x 19 M. 80) et comme hauteur maxima 6 M. 10. Enfin, elle s'est prononcée formellement contre la cession à la Coopérative de meunerie-boulangerie d'un triangle de terrain situé à la périphérie du parc de Versailles.
L'administration de la Guerre ayant déjà pris possession du terrain qui lui reviendrait dans cet échange, la Commission ne croit pas devoir s'opposer à la passation de l'acte, à condition toutefois que le remblai élevé sur le terrain frappé de servitude non aedificandi soit détruit auparavant.
Considérant que ce projet va à l'encontre du dispositif de la loi de Séparation de l'Église et de l'État et de la loi sur les Monuments historiques, qui recommandent de laisser les oeuvres d'art à leur emplacement original, la Commission émet un avis défavorable à l'acquisition envisagée.
Une subvention, qui pourra s'élever à la moitié de la somme nécessitée pour la réparation de la toiture de l'église de Mainneville, sera accordée à la Municipalité.
Un moulage de la statue de Saint-Louis prendra place au Musée de sculpture comparée du Trocadéro. 80/15/029/19
Projet de construction d'un Musée de la Marine, sur un terrain de l'Hôtel des Invalides, situé en bordure de l'avenue de Tourville et du boulevard Latour-Maubourg.
La Commission émet un avis défavorable à l'exécution de ce projet qui empêcherait la réalisation du voeu formulé dans la séance du 17 décembre 1932 et tendant au classement, parmi les Monuments historiques, 80/15/029/20 de tous les bâtiments des cours et des jardins de l'Hôtel des Invalides, afin de permettre ultérieurement le dégagement et la mise en valeur de ce magnifique ensemble.
Les boiseries de la 2e antichambre, du salon de compagnie et de la chambre à coucher de cet Hôtel, doivent être enlevées le 1er avril 1933, car elles sont devenues la propriété du locataire.
Pour les maintenir dans leur cadre, M. Jean Verrier propose de classer l'immeuble avec sa décoration. Mais, comme l'hôtel est atteint par les nouveaux projets d'aménagement de la Ville de Paris, la Commission renonce au classement.
Elle juge que la Ville, en modifiant ses projets, peut seule sauver l'hôtel de Tessé. Elle demande que l'administration des Beaux-arts fasse une démarche dans ce sens. L'immeuble, acquis et conservé par la Ville, pourrait être affecté à l'école des Langues orientales, après l'expropriation du n°5 de la rue de Lille.
M. Verrier, après une étude sur les lieux en compagnie de M. Guéritte, architecte en chef des 80/15/029/21 Monuments historiques, expose à la Commission que les murs maçonnés mis à jour, peuvent être les vestiges d'une ville gallo-romaine peu importante. Tous les murs de pierre sèche paraissent être des murs de soutènement ou de séparation de vignes ou de cultures et les huttes des abris de bergers ou de vignerons. Des constructions analogues se trouvent dans maints lieux d'Auvergne et même d'autres régions où les cultures se font sur des pentes escarpées. On ne peut donc établir scientifiquement une occupation des lieux avant l'arrivée des Romains.
La Commission adopte les conclusions du rapporteur et émet un avis défavorable au classement des vestiges découverts.
Le Syndicat des institutrices d'éducation française, propriétaire d'une partie de ces vestiges, autorise le classement du terrain délimité par les lettres A.B.C. sur le plan joint au rapport de M. Sallez. Il ne voit pas d'inconvénient à ce que des fouilles y soient effectuées, sous réserve de versement, à titre d'indemnité, d'une somme de 5 000 Francs.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution des fouilles et à l'octroi de la somme demandée, pour les troubles que les travaux envisagés apporteront dans la jouissance des terrains. Mais l'arrêté du 5 septembre 1905, qui classe 80/15/029/22 les "restes de l'amphithéâtre romain", n'implique pas le classement du terrain, il y a lieu de procéder à cette mesure par un décret en Conseil d'État.
La Municipalité proteste contre l'avis formulé par la Commission dans sa séance du 15 décembre 1932 et propose un nouveau projet.
La Commission le refuse et maintient sa façon de voir.
Adoption du devis de 238 940 Francs 84, établi pour la réparation de désordres causés par l'oxydation des fers placés dans les murs.
Georges Le Royde la Belle verrière de la cathédrale de Chartres (Eure-et-Loir)
Avis favorable à l'exécution de ce projet, à condition que la reproduction soit faite aux dimensions de l'original.
La Commission adopte l'exécution de cette reproduction qui figurera à l'Exposition "La Passion du Christ dans l'art français" projetée au Musée de sculpture comparée pour 1934. 80/15/029/23
Décision ajournée. Une délégation se rendra sur place.
Avis favorable à l'exécution des travaux prévus au devis de 119 339 Francs 43.
L'architecte aura la liberté de commencer les travaux par les parties les plus urgentes.
Cette maison ne présente pas d'intérêt archéologique mais offre un grand intérêt historique, ayant été témoin de la signature du traité de 1681 qui a réuni Strasbourg à la France.
Avis favorable à l'ouverture d'une instance de classement. M. Gélis sera prié de fournir des renseignements sur l'état de l'immeuble et les exigences du propriétaire.
La Commission demande que la direction du gros oeuvre soit laissée à la Municipalité suivant 80/15/029/24 les dispositions antérieurement prises, mais que l'administration des Beaux-arts prenne la direction artistique et technique des vitraux. Un concours sera établi entre les différents maîtres verriers.
Eventuellement une délégation de la Commission se rendrait sur place.
Avis défavorable à l'exécution de ce projet.
Une nouvelle étude s'impose.
La Commission adopte le classement de l'église Sainte-Elisabeth à Paris (Seine) et de l'église de Crozant (Creuse).
Avis favorable à l'exécution de la maquette présentée à la délégation qui s'est rendue sur place le 14 novembre 1932.
La Commission considère que cette opération serait fort regrettable, le maître autel du XVIIIe siècle faisant partie de l'ensemble de la décoration du choeur. 80/15/029/25
Cette question est réservée.
L'administration entamera des négociations avec la Municipalité de Lyon en vue du maintien de l'autel dans son cadre.
La Commission émet un avis de principe favorable au classement d'office des pressoirs et des bâtiments qui les contiennent.
Des négociations seront entamées avec le propriétaire pour connaître le montant de l'indemnité qu'il demanderait en cas de classement.
La Commission adopte les travaux prévus au devis de 1 790 569 Francs 85 ramené à 1 680 000 Francs par application d'un rabais de 6%.
Avis favorable à l'exécution des travaux prévus au devis de 1 201 352 Francs 64, ramené à 1 140 000 Francs par imposition du même rabais que ci-dessus.
La Commission adopte l'acquisition pour 500 Francs des 2 relevés proposés par M. Marcel Aubert et exécutés par M. Moreux.
Avis favorable également à l'exécution des travaux prévus au devis de 651 811 Francs 71, ramené à 618 703 Francs 01, par imposition d'un rabais de 6%. 80/15/029/26
Avis favorable à l'exécution des travaux prévus au devis de 1 692 400 Francs.
La Commission adopte l'exécution du projet présenté.
Sous réserve de modifications de détail indiquées aux rapports de M. Rattier, la Commission émet un avis favorable à l'exécution des maquettes de vitraux destinées aux édifices suivants :
Église de Caurel (Marne)
Église de Brienne-sur-Aisne (Ardennes)
Église d'Étain (Meuse)
Église de Buzancy (Ardennes)
Église de Saint-Bandry (Aisne)
Église de Corcy (Aisne)
Église de Vic-sur-Aisne (Aisne)
Église de Courmelles (Aisne)
Église d'Écrouves (Meurthe-et-Moselle)
Église de Senon (Meuse) 80/15/029/27
Église de Beuvry (Meuse)
Église de Tilloloy (Somme)
Église Saint-Wulfran d'Abbeville (Somme). 80/15/029/28
La Commission émet un avis favorable à la remise en état des couvertures de l'écurie et de la vacherie, ainsi qu'à la réfection d'une partie du bâtiment d'habitation mais demande qu'on envisage la possibilité de rayer la Ferme de Gally du nombre des Bâtiments civils et Palais nationaux pour l'affecter au Domaine privé national, tout en le maintenant sur la Liste des Monuments historiques pour conserver un droit de contrôle sur cette partie du domaine. 80/15/029/29
Reconnaissant qu'il est indispensable pour l'aspect et la sécurité de cet immeuble de procéder d'urgence à l'exécution des travaux de réfection prévus au devis de 1 506 560 Francs, établi par M. Bonnet, la Commission se prononce pour cette mesure.
L'architecte devra étudier la répartition des crédits sur deux exercices.
Un fonds de concours sera demandé au Sénat dont le service et le personnel de la Questure occupent ce bâtiment.
A la suite d'une décision prise sur place par la sous-commission de Versailles, de renoncer au mode de couverture établi par Mansart, pour refaire celle qui existe actuellement et remonte à 1804.
M. Pontremoli soumet à la Commission un projet de M. Bonnet, qui propose de remplacer le bois de la charpente par du ciment et de rendre la coupole projetée circulaire en plan, alors que celle qui existe actuellement est ovoïde.
Ces deux points sont adoptés par la Commission, qui estime toutefois qu'il est indispensable de faire appel à des constructeurs spécialisés.
Un concours sera ouvert entre eux. L'architecte leur fournira un programme et un dessin de la coupole à exécuter, mais toute liberté leur sera laissée quant au système de construction. 80/15/029/30
Un plancher de protection devra être mis en place au dessous de l'….(171) afin de protéger les écuries en cas d'effondrement de la charpente actuelle.
M. Lefèvre présente les deux maquettes établies suivant le désir exprimé par la Commission.
La 1ère ne comporte qu'un seul portique.
La 2e en offre deux séparés par une cour découverte.
Le Rapporteur reconnaît que la 2e solution s'adapte mieux aux grands pavillons d'angle, mais il lui reproche une multiplicité des colonnes. Un seul portique permettra de mieux voir le jardin.
M. Pontremoli critique le 2e projet comportant une cour intérieure et juge que ce grand nombre de colonnes sera d'un très mauvais effet.
M. Paquet souligne au contraire les avantages de ce projet : il permet de conserver son caractère au jardin qui a une histoire et de respecter les proportions de la célèbre galerie de bois. En outre, lui seul conserve l'harmonie avec les deux grands pavillons d'angle. Pour la clarté, M. Paquet propose la suppression de la colonnade intermédiaire de chacun des portiques. La cour intérieure, avec de légers 80/15/029/31 points de verdure et un miroir d'eau, servira d'intermédiaire entre la cour et le jardin.
M. Verne fait remarquer que le portique du premier projet n'est pas dans l'axe des pavillons d'angle.
M. Lefèvre objecte que, si on adopte le double portique avec cour intérieure, cette cour sera couverte comme elle l'a été par le passé, pour le développement des boutiques.
M. Paul Léon fait remarquer que ce danger n'est plus à craindre aujourd'hui où le commerce du Palais-Royal est mort.
La Commission ne se prononce pas d'une façon définitive. Les deux maquettes seront complétées. La colonnade intermédiaire sera supprimée dans le double portique. Toutefois, les travaux de démolition seront commencés sans tarder.
La Commission émet un avis favorable à l'acquisition, si cette opération ne nécessite pas le versement d'une somme supérieure à 1 500 000 Francs, qui sera empruntée, avec le consentement de M. Rockefeller, sur les fonds de la Donation.
La Commission estime qu'il y a lieu de refuser 80/15/029/32 la donation de ce monument dont l'intérêt artistique est médiocre et le délabrement considérable.
Les Amis de Vincennes proposant d'organiser dans le donjon un musée rétrospectif de l'histoire du château, où ils placeraient à demeure leurs collections destinées à revenir à l'État en cas de disparition de leur société, la Commission émet un avis favorable à l'exécution de ce projet, sous le contrôle du Service des Monuments historiques. M. Hurtret sera chargé de l'aménagement du nouveau musée.
Cette cheminée, constituée par un soubassement carré surmonté de deux étages cylindriques percés de baies et terminée par une mitre, a été si endommagée par un orage qu'il n'en reste plus, avec le soubassement, que quelques baies de l'étage inférieur. Une reconstruction s'impose.
Dans ces conditions, la Commission émet un avis favorable au déclassement.
Avis favorable à l'exécution, en quatre années, du devis de 140 413 Francs 05.
Demande de maintien à l'Inventaire supplémentaire. 80/15/029/33
La Commission juge que l'intérêt de cet immeuble n'est pas suffisant pour justifier le maintien de l'inscription si cette mesure doit gêner la grande percée projetée.
Le balcon présentant un réel intérêt artistique, la Municipalité de Strasbourg sera invitée à ne pas le détruire et à l'utiliser.
Les ruines de ce monument, détruit pendant la guerre, n'offrant plus d'intérêt, la Commission adopte le déclassement pour permettre à la Ville de Ham, propriétaire, d'entreprendre la démolition des parties devenues dangereuses pour la circulation.
La Commission émet un avis favorable à l'aménagement des 4 corps de bâtiments entourant la 1ère cour et libérée par le départ du service du Mont-de-Piété.
Le projet devra être divisé en trois chapitres, dont le 1er sera exécuté en 1934. Un arrangement reste à trouver pour la pointe en saillie qui subsistera après démolition totale des constructions modernes adossées à l'aile sud.
Ce projet ayant pour but de permettre l'installation d'un dépôt d'archives, opération qui ne nuira pas à la décoration intérieure, si on prend soin d'installer les rayonnages à une certaine distance des parois.
La 80/15/029/34 Commission ne voit pas d'inconvénient à sa réalisation, sous réserve que la mention de l'inscription à l'Inventaire supplémentaire soit faite dans l'acte de cession.
La Commission estime que la chapelle n'offre pas assez d'intérêt pour justifier le classement.
La section des Antiquités et Objets d'art sera appelée à se prononcer sur la valeur du mobilier.
Avis favorable à l'exécution de ce projet, à condition que l'électrification comporte les garanties spécifiées par M. Brunet.
Décision ajournée.
Une nouvelle étude s'impose.
La Commission n'émet un avis favorable qu'à l'exécution du chapitre premier comportant les réfections nécessaires pour la solidité de l'édifice.
La Commission adopte l'exécution du devis de 193 168 Francs 90 établi pour l'achèvement des travaux en cours.
Demande d'honoraires pour un devis non exécuté.
La Commission émet un avis favorable à l'octroi à l'architecte de 1% du montant du devis.
Avis défavorable à l'exécution du projet présenté, qui constitue un remaniement du projet primitif refusé à la séance du 10 octobre 1931.
Avis favorable à l'exécution de ce projet qui évitera l'utilisation de la cour comme remise.
Demande de reconstitution du tympan de la porte d'entrée aux frais de l'administration des Beaux-arts.
Ajournement adopté.
M. Faure fait part à la Commission des mesures prises au cours d'une Commission interministérielle pour empêcher le passage d'une avenue à travers le parc. Une grille remplacera le mur actuel sur toute la longueur du boulevard Chalamet, et permettra aux passants d'admirer le parc.
Avis favorable à l'exécution de ce projet quand l'état des crédits le permettra.
La Commission adopte le classement des édifices suivants :
Église de Neuilly-sous-Clermont (Oise)
Ancien cimetière et mur de soutènement à Viel-Arcy (Aisne)
Église de Saint-Porchaire (Charente-Inférieure)
Croix de pierre à Hamel (Nord)
Bâtiments de l'ancienne École militaire de Brienne-le-Château (Aube)
Un avis favorable est émis à l'inscription à l'Inventaire supplémentaire de l'église mixte d'Oberbronn (Bas-Rhin). 80/15/029/37
Les deux maquettes ont reçu les transformations demandées par la Commission.
La première a été modifiée en vue d'une meilleure adaptation aux pavillons d'angle.
Dans la deuxième, qui comporte deux portiques séparés par une cour intérieure, la colonnade intermédiaire des portiques a été supprimée. 80/15/029/38
M. Lefèvre critique ce dernier parti qui fait disparaître l'élément caisson très important dans les grands péristyles d'angle.
M. Paquet dit que cet inconvénient n'est pas à considérer. L'essentiel est de maintenir à la cour et au jardin leurs proportions anciennes en conservant les dimensions de la galerie d'Orléans qui a eu une si grande importance dans l'histoire du Palais-Royal.
M. Pontremoli blâme les deux projets qui offrent trop de colonnes.
M. Paquet objecte qu'il existe une véritable forêt de colonnes dans les grands péristyles sur les rues de Montpensier et de Valois.
On procède au vote.
La majorité absolue se prononce en faveur des portiques. Toutefois, aucune décision définitive n'est prise. Les travaux de démolition seront poussés très vivement et, pendant ce temps, on établira une troisième maquette.
La Commission adopte le projet de M. Lefèvre qui présente dans l'axe du jardin un passage important pour les piétons. La différence de niveau entre le jardin et la rue permet d'envisager des escaliers aboutissant sur un refuge central, d'où on pourrait voir le jardin. 80/15/029/39
Une fois tous ces classements opérés, il restera un certain nombre de maisons modernes exemptes de servitudes. Elles pourraient être inscrites à l'Inventaire des Sites, conformément aux dispositions de la loi du 2 mai 1930.
La Commission adopte les conclusions de M. Verdier.
Une partie de ces remparts s'étant écroulés, le propriétaire demande soit le classement, avec la participation de l'État aux travaux, soit la radiation de l'Inventaire supplémentaire.
La Commission émet un avis favorable à la radiation de la partie écroulée située entre deux tours qui restent à l'Inventaire supplémentaire
M. Paquet dit l'intérêt qui s'attache à la conservation de ces rues pittoresques où les maisons sans valeur en elles-mêmes ne méritent pas le classement parmi les Monuments historiques.
La Commission, sur sa demande, émet un avis favorable à l'inscription de ces rues à l'Inventaire des Sites au titre site urbain.
Cette maison, sans grand intérêt, avait été classée pour empêcher la construction d'un immeuble 80/15/029/40 moderne qui eût dénaturé l'aspect de la place. Le propriétaire ayant, de bonne foi, abattu cet immeuble, la Commission demande qu'il soit autorisé à reconstruire aux conditions suivantes :
1° La façade sur la place devra être entièrement en pierre de taille de granit,
2° La corniche de pierre sera de même profil que celle des maisons voisines classées,
3° La couverture sera en ardoises rugueuses taillées à la main et fixées avec des clous,
4° Les pierres anciennes provenant de la maison démolie seront utilisées dans toute la mesure du possible,
5° Les plans définitifs avec les détails d'exécution seront soumis à l'architecte en chef.
Adoptant les conclusions du rapport de M. Rattier, la Commission émet un avis favorable au classement des «portes, courtines et bastions avec leur terre plein, cavaliers et casemates, les fossés, les tenailles, les demi-lunes et plongées formant des ouvrages définitifs de la place de Bergues et des ouvrages dénommés Couronne de saint Winoc, non encore inscrits et de la grande porte d'entrée de l'ancienne abbaye.
Elle demande, en outre, qu'on étudie le classement comme site de toute l'agglomération de Bergues. 80/15/029/41
Les immeubles en bordure de la rue des Petits-Champs pourraient être en grande partie conservés.
Demande d'autoriser l'installation de transformateurs :
1° dans les bâtiments militaires de la Ménagerie,
2° en bordure de l'allée des Matelots sur les terrains de l'Établissement central des chemins de fer militaires.
On ne saurait s'opposer à l'installation d'un transformateur sur ce dernier point, dont la beauté est irrémédiablement compromise par les installations précédemment faites. Mais, par contre, la Commission s'élève contre l'autorisation d'une pareille installation sur le bras sud du Grand Canal.
M. Pontremoli rappelle que l'installation provisoire de l'école des Pontonniers sur le bras sud du Grand Canal, date de 1875. Il en est résulté la ruine des berges et la disparition des arbres.
Dans ces conditions, la Commission émet un avis défavorable à l'extension demandée et se prononce pour une révision complète de toutes les concessions faites dans le domaine de Versailles à une époque lointaine et sans contrôle suffisant. 80/15/029/42
Avis favorable à l'exécution des devis de 39 350 Francs et de 32 000 Francs établis pour ces opérations.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution du devis de 499 055 Francs 73 qui comporte la réfection de la Cascade, du Grand Jet, des routes du Parc et de l'égout de Villeneuve.
Projet de construction sur le Verdon d'un barrage qui submergerait le pont classé.
La Commission estime qu'il n'y aura pas lieu de s'opposer à l'exécution d'une entreprise d'une telle envergure et d'une si grande utilité.
Avis favorable au classement du choeur et de la crypte, le reste serait inscrit à l'Inventaire Supplémentaire.
On pourrait envisager le classement de l'ensemble si on trouvait sur place un fonds de concours au moins égal à la moitié des dépenses de restauration envisagées. 80/15/029/43
L'arrêté du 2 septembre 1921 a classé «le rempart de Longwy donnant sur la vallée comprise entre le bastion Saint-Martin excepté et le bastion du château ainsi que leurs fossés et avancées».
La Commission propose de spécifier que les parties teintées en bleu sur le plan joint au dossier sont comprises dans ce classement.
Elle demande, en outre, qu'un nouvel arrêté intervienne pour le classement du bastion Saint-Martin, des demi-remblais 9 et 10, de la demi-lune de l'ouvrage à cornes II et de la lunette 35 avec leurs remblais, toutes parties teintées en rose sur le plan.
Projet de grille de fer forgé pour remplacer la clôture à claire-voie située à l'entrée de la salle des gardes
Avis favorable à l'exécution de cette grille ainsi que d'une porte et d'une rampe conçues dans le même style simple.
Proposition de classement de la Maison Piquerel
M. Paquet fait remarquer que la silhouette de cet immeuble est pittoresque. Sa construction est intéressante, bien qu'elle soit masquée aujourd'hui par des enduits simulant la pierre. Il serait intéressant de 80/15/029/44 mettre à jour les pans de bois. Enfin, le classement semble s'imposer pour éviter la construction à cet endroit d'un édifice moderne. La Commission émet un avis favorable à cette mesure.
Protection générale
M.Verdier rappelle les mesures adoptées jusqu'ici et qui lui paraissent insuffisantes sur plusieurs points. Pour les compléter, il propose le classement :
A. à l'entrée du Mont : 1° des rochers dits de l'entrée ; 2° des terrains de l'avancée et du boulevard attenant au rempart ; 3° du jardin de la …(172) et du terrain attenant.
B. près de la grande rue, le cimetière communal et son enceinte entourant l'église.
C. au dessous de l'entrée de l'abbaye, sur le chemin de ronde de la barbacane, la maison attenante à celle de la "Truie qui file", avec le terrain contigu à cet immeuble et situé derrière.
Le classement de la totalité des propriétés communales, outre qu'il a l'avantage de placer ces immeubles sous la surveillance de l'administration des Beaux-arts, facilitera le classement des quelques maisons anciennes non encore protégées. 80/15/029/45
La commission demande qu'on étudie la protection comme site urbain des abords de la cathédrale.
Un avis favorable est émis au classement des édifices suivants :
Église de Besson (Allier)
Chapelle du château de Lapalisse (Allier)
Église de Septmonts (Aisne)
Église de Marly-la-Ville (Seine-et-Oise)
Borne de juridiction dite « pierre de Saint-Augustin »à Coulounieix (Dordogne)
La Commission estime que ce monument n'offre pas assez d'intérêt pour justifier le classement.
Avis favorable à l'exécution du devis de 261 996 Francs 26, établi par M. Hulot pour l'achèvement de la restauration.
La Commission émet un avis favorable à l'exécution 80/15/029/46 sur deux exercices du devis de 268 285 Francs 56, établi pour la réfection des coupoles. 80/15/029/47
Avis favorable à l'exécution du devis de 15 593 Francs 41, présenté par l'architecte.
Décision ajournée.
M. Nodet négociera avec le maire. 80/15/029/48
Questions soulevées par l'inscription d'immeubles à l'Inventaire supplémentaire
Le maire de Toulouse proteste contre l'inscription à l'Inventaire supplémentaire de l'Hôtel Réquy (portail du XVIIe siècle et 3 fenêtres du 3e étage) ; de l'immeuble 3 rue Saint-Remesy (2 fenêtres à meneaux du XVIe siècle situées à 2 étages différents ; de l'hôtel Rivière (puits et tourelle d'escalier).
L'obligation de conserver ces immeubles gênerait pour la création d'un groupe scolaire.
La Commission estime qu'il y a lieu de rayer de l'Inventaire supplémentaire les fenêtres de l'immeuble, 3 rue Saint-Remesy, mais qu'il convient d'y maintenir le portail et 3 fenêtres de l'Hôtel Réquy, ainsi que la tourelle d'escalier de l'hôtel Rivière. Cette tourelle pourrait être incorporée d'une façon ingénieuse dans le groupe scolaire.
M. Hulot négociera à cet effet avec la Municipalité. Le puits de l'hôtel Rivière devra être transporté au Musée des Augustins.
La Maison dite de Henri IV est formée par deux maisons mitoyennes formant un ensemble pittoresque. 80/15/029/49
Les façades ont été peu modifiées.
L'une de ces maisons appartient à Madame Boyer, qui consentirait au classement ; l'autre appartient à M. Ducos, qui demande la radiation de l'Inventaire supplémentaire pour vendre la façade et les cheminées.
Pour éviter le dépeçage de cet ensemble intéressant d'architecture civile, la Commission adopte le classement de la maison Boyer et l'ouverture d'une instance pour la maison Ducos, afin de connaître d'une façon précise les prétentions du propriétaire.
La Commission émet un avis favorable à l'extension du projet établi par M. Huignard.
Deux maquettes des 2 solutions possibles seront exécutées et présentées sur place à une délégation composée de MM. Bollaert, président, Rattier, Brunet, Paul Léon, Paquet, Aubert, Bonnier, Verrier, Hautecoeur, Sallez. 80/15/029/50
La Commission émet un avis favorable au classement immédiat et d'office, s'il est nécessaire :
1° de la citadelle proprement dite avec ses bâtiments, ses bastions, ses fossés, ses demi-lunes et ses glacis
2° de l'ouvrage dit «du Grand Carré» situé au nord-est de la citadelle et lui attenant.
Il y aura lieu d'étudier l'inscription à l'Inventaire des Sites du Champ de Mars situé à l'est de la citadelle,
Des allées dites «Façade l'Esplanade»
Du square Vauban et du square Daubenton.
Avis favorable au classement des parties suivantes :
1° les façades et toitures du bâtiment central sur la place Museux, de l'aile perpendiculaire à cette façade et du bâtiment qui lui est parallèle
2° le bureau du secrétariat, la salle à manger des infirmières, le vestibule précédant le grand escalier déjà classé, la grande salle de l'ancien réfectoire des Pères, la cuisine voûtée.
3° le jardin (ancienne cour), y compris les ceps de vigne palissés sur les façades. 80/15/029/51
Réfection du groupe d'Alphée.
La Commission adopte l'exécution des travaux prévus au devis de 94 600 Francs à condition que la Municipalité prenne à sa charge la plus grande partie de la dépense.
Avis favorable à l'exécution des travaux prévus au devis de 1 172 039 Francs au fur et à mesure des disponibilités budgétaires.
Décision ajournée.
Une délégation de la Commission se rendra sur place.
Sur la suggestion de M. Morizet, la Commission émet un avis favorable à la conservation du pavillon d'entrée en bordure du square projeté.
Demande de radiation de l'Inventaire supplémentaire
Le mur subsistant étant en mauvais état et sans intérêt, la Commission adopte la radiation pour permettre la démolition.
Le propriétaire sera invité à conserver la partie inférieure des murs 80/15/029/52 jusqu'à une hauteur de 1 m 50 environ et à faire déposer les chapiteaux et quelques morceaux de bandeau au musée de Vesoul. L'architecte devra faire le plan des souterrains, caves et canaux d'adduction des eaux.
Demande de déclassement
Un avis défavorable est donné à cette mesure. Les Municipalités pourront toutefois faire enlever du lit de la rivière les fragments écroulés devenus gênants pour l'écoulement des eaux.
L'édifice offre peu d'intérêt. Pourtant, si l'administration des Beaux-arts s'est déjà engagée et si la Commune accepte de participer aux travaux, le classement pourrait être prononcé.
Avis favorable au classement, à condition que le propriétaire s'engage à participer aux frais de restauration.
Si cette participation 80/15/029/53 est refusée, il y aura lieu de prononcer l'inscription à l'Inventaire supplémentaire
La Commission adopte le classement du portail roman de l'église de Neuville-en-Beine (Aisne)
La Commission adopte le classement
La Commission, considérant que les types de Maisons turques sont en voie de disparition dans le bassin méditerranéen, par suite des guerres balkaniques en Europe et du défaut d'intérêt manifesté à l'égard de ces maisons dans les pays orientaux, émet le voeu que les plus belles maisons turques de l'Afrique soient classées, au besoin par décret en Conseil d'État, afin de maintenir les principaux types qui ont été si bien étudiés par M. Marças dans son volume sur l'Art Musulman. Ces maisons qui constituent pour l'histoire de l'architecture des documents de premier ordre ne sauraient manquer d'être, lorsqu'elles seront connues, un élément de curiosité pour les touristes qui visitent l'Algérie. 80/15/029/54
La sous-commission approuve un projet de balustrade en fer (lisse) comptant aussi peu que possible. Elle demande que la disposition d'avant-guerre soit conservée quant au fenestrage décorant la partie supérieure des pignons mais en réduisant les dimensions de la porte donnant accès au chéneau de circulation.
La sous-commission et d'avis :
1° que l'aspect général du monument n'est pas très heureux ; il est désirable qu'une nouvelle étude en soit faite comportant une autre disposition du socle et peut-être de l'ensemble
2° que la nouvelle maquette soit étudiée de concert avec 80/15/029/55 l'architecte en chef afin que le monument ne soit pas trop important, qu'il soit composé pour le cadre dans lequel il doit être placé, et en harmonie avec le caractère de la cathédrale.
Enfin, le nouveau projet devra comporter :
1° un plan de l'édifice et des photographies indiquant l'emplacement du monument
2° un relevé de la travée de l'église sur lequel figurera en élévation la statue. 80/15/029/56
Avis favorable au maintien de toutes mesures adoptées pour la récréation, aussi rapide que possible, du rideau de verdure encadrant la pièce d'eau des Suisses.
Demande d'autoriser la construction d'un hangar le long de l'allée du Thillet.
La Commission se prononce pour l'ajournement de ce projet. 80/15/029/57
M. Defrasse propose de maintenir le crédit de 600 000 Francs demandé par l'architecte pour la restauration et le nettoyage. Un essai exécuté tout d'abord sur une portion restreinte du monument. Une délégation suivrait les travaux.
La Commission adopte ces propositions.
Avis favorable à l'exécution de ce projet, sous réserve de la conservation de la maison n° 37, rue Teyssier, et des avant-corps situés rue des Échevins et rue Traversière, signalés dans le rapport de M. Nodet.
M. Paquet expose à la Commission les recherches faites pour découvrir :
1° les causes de désagrégation et de décomposition de la pierre,
2° la recherche des moyens permettant de lutter contre ces causes, en donnant chimiquement aux pierres une plus grande résistance.
La Commission adopte l'octroi d'une subvention de 10 000 Francs pour permettre au laboratoire des Arts et Métiers de continuer ces travaux ; 80/15/029/58 d'autre part, les architectes en chef des Monuments historiques recevront communication des procès verbaux établis pour les recherches déjà faites et seront invités à procéder judicieusement sur les monuments à des devis plus concluants. Enfin, la Chambre syndicale des produits chimiques sera priée de collaborer à ces travaux.
La Commission émet un avis favorable à :
1° la mise en place dans la fenêtre, à 4 lancettes de l'aile nord du transept, de la verrière de 1532, reconstituée.
2° la pose de losanges en verre légèrement patinés dans les 2 fenêtres du choeur, devenues libres.
Lecture est faite d'une note du président de la section de l'Intérieur, de l'Instruction publique et des Beaux-arts du Conseil d'État, soulignant l'intérêt historique du château de Ham et suggérant d'interdire aux visiteurs l'accès des parties les plus dangereuses si des travaux confortatifs atteignent des prix trop élevés. La même note fait observer que, contrairement à l'article 9 de la loi du 31 décembre 1931, la Municipalité de Ham a contribué à la destruction de cet édifice.
La Commission prononce à nouveau un avis favorable 80/15/029/59 au déclassement, et elle estime que, dans le cas présent, il n'y a pas lieu d'entamer des poursuites contre la Municipalité.
Demande de rétablissement du tir, installé avant la guerre dans les fossés.
La Commission ne voit pas d'inconvénient au rétablissement de ce tir, sous réserve des mesures de protection énoncées au rapport de M. Rattier.
Devant les incidents que la restauration soulève de la part de la Municipalité, la Commission adopte le déclassement de cet édifice qui n'offre qu'un intérêt secondaire.
La Commission se prononce contre cette mesure. Une subvention sera accordée pour permettre la restauration de la couverture et sauvegarder ainsi les objets mobiliers classés.
Cet immeuble ne méritant pas le classement, la Commission émet un avis favorable à la radiation de l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en vue de permettre 80/15/029/60 la démolition. Les éléments d'architecture désignés par M. Poutaraud devront être remontés dans le musée principal. Des photographies devront également être prises avant le commencement des travaux.
Avis favorable à l'acquisition pour la somme de 2 500 Francs des relevés exécutés par M. Coüasnon fils.
M. Verdier expose à la Commission l'intérêt que présenterait le retour de cet hôtel au domaine national, afin de permettre ultérieurement une reconstitution exacte de l'immeuble, tel qu'il a été décrit par Jacques-Ange Gabriel en 1765, et surtout afin de sauvegarder un des plus beaux ensembles de Versailles, celui du Bassin de Neptune, l'hôtel n'étant grevé d'aucune servitude au profit du Domaine.
Puisqu'il n'a pas été possible d'acquérir l'édifice, lors de la récente adjudication, et que l'expropriation pour cause d'utilité publique permet seule de préserver ce coin du parc des dangers qui le menacent et de lui rendre son aspect ancien, la Commission émet un avis favorable à cette mesure.
Toutefois, en la circonstance, la procédure de l'expropriation conditionnelle, devra être utilisée. 80/15/029/61
La Commission émet un avis favorable à l'acquisition, par voie d'expropriation, pour cause d'utilité publique, des parcelles qui forment des enclaves dans le domaine de l'État.
Après cet achat, une intervention aurait lieu auprès de la Municipalité, en vue de la suppression des passages publics subsistants. On pourrait alors clore l'ensemble formé par l'église et les terrains qui l'entourent au sud et à l'est, le petit cloître et sa terrasse, la salle capitulaire et ses annexes, les logements du sacristain et du sous-sacristain qui longent le cloître au nord, la salle des Morts, l'abside d'Innocent VI, le réfectoire des Pères et la plupart des bâtiments situés entre le réfectoire et le cloître Saint-Jean.
La Commission adopte également la mise à l'étude du dégagement du grand cloître ou cloître du cimetière, demeuré intact et l'inscription à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques de :
1° l'ensemble du grand cloître avec ses galeries, ses cellules et les jardins contigus.
2° les anciennes demeures du Prieur, parcelle 254, à l'exception du corridor déjà classé, du Procureur, parcelle 256 et du sous-coadjuteur, parcelle 255, dont les façades bordent à l'ouest et au sud, la place de l'Église. 80/15/029/62
3° les parties de la Boulangerie non encore acquises par l'État.
4° les façades, XVIIIe siècle, de l'ancienne Hôtellerie.
5° l'ensemble du cloître Saint-Jean : galeries ou ruines des anciennes galeries et cellules attenantes.
6° les anciennes cellules des Frères sur le côté nord de l'allée des Mûriers.
7° le bâtiment à deux étages, constituant jadis l'entrée principale de la Chartreuse.
Afin de sauvegarder la beauté du panorama que l'on découvre du fort, la Commission adopte le classement des terrains avoisinants qui comportent des fossés et autres ouvrages de défense du côté de la terre.
Réparation de trois baies ouvrant à l'ouest sur la mer.
Avis favorable à la mise en place des glaces d'une seule pièce, proposée par M. Herpe, qui devra tenir compte, dans l'exécution du travail, des remarques faites par M. Paquet.
La commission se prononce pour l'inscription de ce monument sur la Liste des tombes célèbres entretenues par l'État.
Indemnité de classement
La Commission émet un avis favorable à l'octroi d'une indemnité de 150 000 Francs au propriétaire.
Le classement devra être étendu, conformément aux indications du rapport de M. Verdier.
Un projet qui aura, entre autres effets néfastes, pour conséquence de dénaturer le bâtiment du XVIe siècle, est proposé par la Municipalité.
La Commission des Monuments historiques entend ne pas supporter la responsabilité de travaux qu'elle désapprouve et qui semblent devoir être exécutés malgré elle, comme l'ont été dans le passé toutes les mesures intéressant ce monument, auxquelles elle s'est opposée.
Comme, d'autre part, cet édifice a perdu presque tout intérêt du fait des modifications déjà subies et de la disparition de son cadre de vieilles maisons détruites malgré l'avis de la Commission, le déclassement est adopté.
Demande d'autoriser un écriteau. 80/15/029/64
L'écriteau indiquant l'entrée du musée devra être placé à l'angle de la place sur un poteau au bord du trottoir.
La Commission émet un avis favorable à l'acquisition, pour la somme de 3 000 Francs, de 3 relevés de peintures murales de l'église de Nonac (Charente) et de la chapelle du château de Montmoreau (Charente), exécutées par M. Socard, artiste peintre, 8 rue du Bassin, à Bellevue (Seine-et-Oise)
Elle adopte également l'acquisition, pour la même somme, de 2 relevés de peintures murales de l'église de Thevet-Saint-Julien (Indre) établis par M. Moras, artiste peintre, 189 rue Ordener, Paris.
Église de Gaillon (Seine-et-Oise)
Château et enceinte de la ville à Vaucouleurs (Meuse)
Église de Kéraudy avec les murs formant l'enceinte du cimetière à Ploumilliau (Finistère)
Église de Janville (Eure-et-Loir)
Restes du Prieuré des Hautes-Bruyères à Saint-Rémy-l'Honoré (Seine-et-Oise) :
Demande de classement. Avis favorable au classement du tympan sur lequel est gravée une curieuse figure de la Vierge. Le reste de l'édifice devra être maintenu à l'Inventaire supplémentaire
La Commission se prononce contre le classement de l'église de Bourré (Loir-et-Cher) et du château des Junies (Lot).
La séance est levée à midi. 80/15/029/66
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