La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, donne un avis favorable à l'inscription de ces deux édifices sur la Liste des monuments classés.
Les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim tendant à l'inscription cet édifice sur la Liste des Monuments historiques sont adoptées par la Commission.
L'administration est priée en conséquence de faire les démarches nécessaires en vue d'obtenir le consentement du propriétaire à ce classement.
M. l'Inspecteur général Selmersheim présente à l'approbation de la Commission un projet tendant à la mise en état d'entretien de l'ancienne église Saint-Laurent à Rouen. Le devis dressé par M. l'architecte Lefort s'élève à 19 551 Francs 50.
La Commission est d'avis d'allouer sur le crédit des Monuments historiques la somme nécessaire à son exécution et il est entendu que lorsque les travaux auront été menés à bonne fin la question d'utilisation de cet édifice sera examinée.
Est approuvée par la Commission l'exécution d'un devis de restauration s'élevant à 14 765 Francs 36 avec allocation sur le crédit des Monuments historiques d'une subvention conditionnelle de 8 000 Francs, le surplus de la dépense devant être fourni par les autorités locales qui pourront au besoin solliciter un secours de l'administration des Cultes.
La Commission donne un avis favorable à l'inscription de cet édifice sur la Liste Monuments historiques. Toutefois, la Commission est d'avis, conformément aux conclusions du rapporteur, qu'il est nécessaire de préciser exactement les parties susceptibles d'être classées.
En conséquence, elle manifeste le désir qu'un récolement soit effectué sur un plan que l'on devra trouver sans doute au service du Génie et elle indique, sur la demande du rapporteur, M. Deneux, architecte, pour exécuter ce travail
La Commission donne un avis favorable à l'inscription de ces divers monuments sur la Liste des édifices classés.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim et émet le voeu que cet édifice soit inscrit sur la Liste des Monuments historiques.
Toutefois, conformément d'ailleurs aux conclusions du rapport, la Commission ne saurait souscrire aux prétentions de la Commune qui désirerait voir mettre l'entretien du monument à la charge exclusive de l'État. Sous ces réserves le classement est approuvé par la Commission.
La Commission émet un avis favorable au classement de cet édifice parmi les Monuments historiques.
M. l'Inspecteur général Selmersheim présente des conclusions tendant à l'adoption d'un projet de construction d'un égout destiné à assurer l'assainissement du monument. La dépense à prévoir pour l'exécution de ce projet est de 10 000 Francs ; le rapporteur propose que le budget des Beaux-arts participe à sa réalisation jusqu'à concurrence de 5 000 Francs à la condition que l'entrée d'eau de la Tour Clémentine dans l'égout méridional sera supprimée. L'exécution du travail sera confiée au service technique municipal qui sera chargé de l'entretien et du curage de cet égout.
Adopté.
Approuvant les conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald la Commission émet un avis favora ble à l'inscription de cet édifice sur la Liste des Monuments historiques classés.
M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald rend compte à la commission de l'examen auquel s'est livré sur place M. l'architecte Nodet et M. Yperman des peintures à fresque de la salle haute de la tour Saint-Jean au Palais des Papes à Avignon. Il résulte de cet examen qu'une somme de 3 000 Francs serait nécessaire pour assurer la conservation de ces peintures.
M. l'Inspecteur général propose de faire exécuter ce travail et d'allouer en conséquence sur le crédit des Monuments historiques la somme ci-dessus.
Adopté
Conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald la commission émet un avis favorable à l'inscription de cette chapelle sur la Liste des édifices classés
Lettre du Conseil municipal.
La Commission faisant droit à la demande du Conseil municipal d'Avignon émet un avis favorable au reclassement intégral des remparts de cette Ville sous réserve de la question de la propriété de ces remparts.
Ouverture d'une porte dans lesdits remparts
M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald soumet à la Commission un projet d'ouverture d'une porte dans les remparts d'Avignon.
La Commission adoptant les conclusions de M. l'Inspecteur général autorise l'exécution de ce projet et décide que le tracé de la porte et de la grille devra être établi par M. l'architecte en chef Nodet.
La Commission est d'avis d'inscrire cet édifice sur la Liste des Monuments historiques.
La Commission approuve sur le rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald les propositions de M. l'architecte en chef Ballu concernant les travaux à exécuter en 1906 par le service des Monuments historiques de l'Algérie. Est également approuvée la répartition du crédit alloué pour ces travaux par les délégations financières de l'Algérie.
M. Cagnat fait remarquer que l'approbation par la Commission des Monuments historiques des conclusions du rapport doit être interprétée comme comportant une décision définitive, attendu que le Gouvernement général de l'Algérie a plutôt une tendance à échapper aux décisions de ladite Commission.
L'inscription sur la Liste des édifices classés de l'église Saint-Martin de Moissac est approuvée par la Commission.
La Commission rejette les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Magne tendant à l'exécution de travaux au Grand Théâtre de Bordeaux ; elle émet l'avis qu'elle n'a pas, dans la circonstance, à examiner un projet dont la réalisation n'intéresse que l'exploitation du théâtre.
M. l'Inspecteur général Magne soumet à l'approbation de la Commission l'exécution d'un projet ayant pour objet la restauration de l'église du Vigan et demande qu'en raison des sacrifices déjà consentis par les autorités locales pour le dégagement de l'édifice, l'État participe à l'exécution de ces travaux pour une somme de 14 000 Francs dans le montant du devis qui s'élève à 28 366 Francs 10. Le complément soit 14 366 Francs 10 devra être assuré par les autorités locales qui peuvent dès à présent disposer d'une somme de 4 000 Francs et compléter l'insuffisance par une souscription et aussi en faisant appel au concours de l'administration des Cultes.
Adopté.
Est accueillie favorablement par la Commission la proposition de classement du château de Pompadour. Toutefois la Commission est d'avis que la mesure de classement ne devra pas avoir pour effet de mettre à la charge du budget des Beaux-arts les dépenses des travaux à exécuter à cet édifice, mais que celui-ci devront incomber au service des Haras, affectataire de l'immeuble, et que l'architecte des Monuments historiques en aura seulement la direction.
Les autres conclusions du rapport sont également adoptées.
La Commission approuvant les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Magne est d'avis d'inscrire cette chapelle sur la Liste des édifices classés.
La Commission est d'avis qu'il y a lieu de confirmer le classement de cet édifice qui a déjà figuré parmi les Monuments historiques jusqu'en 1876.
Est approuvée l'inscription sur la Liste des édifices classés de [...]
La Commission approuve les conclusions de M. l'Inspecteur général Grandjean tendant à la suppression du passage qui traverse la chapelle d'Innocent VI et à l'ouverture d'un crédit de principe de 2 000 Francs qui serait employé jusqu'à due concurrence aux acquisitions d'immeubles nécessaires pour l'établissement d'une issue pour piétons et charrettes destinée à remplacer le passage dont la suppression est approuvée.
M. Grandjean rend compte des négociations qu'il a poursuivies suivant ce qu'a décidé la Commission dans sa séance du 21 juillet 1905 en vue du règlement des questions relatives à l'amphithéâtre de Nîmes.
Les recherches effectuées dans les archives locales ont démontré que contrairement à l'opinion du service des Domaines ce monument appartient réellement par indivis à l'État et au département du Gard et à la Ville de Nîmes. Ces trois administrations en sont copropriétaires chacune pour un tiers.
L'unique moyen de mettre fin aux irrégularités qui sont nées d'une longue méconnaissance de cette situation consiste à ménager entre l'État, le département et la Ville une entente sur les bases suivantes :
1° L'État et le département renonceraient en faveur de la Ville à leurs droits de copropriété dont ils ne font aucun usage.
2° La Ville en échange s'engagerait dans l'acte à intervenir à consacrer désormais à la restauration et à l'entretien de l'immeuble un crédit annuel égal aux produits qu'elle tire de son exploitation, déduction faite des charges d'impôts et de gardiennage.
Le service des Domaines est disposé à donner les mains à cette solution.
M. le préfet ne doute pas que le Conseil général y consente au nom du département. Quant à la Ville, il résulte d'un entretien que M. Grandjean a eu avec M. le maire que le Conseil municipal y donnerait vraisemblablement aussi son acquiescement, malgré la situation financière peu favorable du budget communal.
L'affaire est à poursuivre sur ces bases. Conclusions adoptées.
M. l'Inspecteur général Moyaux soumet à la Commission des conclusions tendant à l'exécution de travaux dont le montant s'élève à 42 000 Francs.
La Commission insiste pour qu'un devis établi par l'architecte lui soit présenté de façon à ce qu'elle puisse décider en toute connaissance sur les propositions qui lui sont soumises ; elle décide en outre qu'une délégation se rendra à Versailles pour examiner la situation.
Sont adoptées par la Commission les conclusions du rapport de M. Moyaux approuvant la répartition d'un crédit de 40 000 Francs pour travaux de réparations à exécuter au cours de l'année 1906 dans le domaine de Saint-Cloud.
La Commission approuve les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Guadet concernant la répartition d'un crédit de 200 000 Francs pour travaux à exécuter au cours de l'année 1906 dans le palais du Louvre et le jardin des Tuileries sauf en ce qui concerne le crédit proposé pour travaux ayant pour but de remédier à l'humidité pénétrant les murs de la salle grecque.
A ce sujet la Commission est d'avis que les inspecteurs généraux des Bâtiments civils et les Inspecteurs généraux des Monuments historiques se réunissent en commission en vue d'examiner les moyens propres à porter remède aux inconvénients résultant de l'humidité constatée.
Les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Guadet sont approuvées par la Commission.
Le rapporteur fait part à la Commission d'une proposition qui lui a été faite par un industriel mais qu'il a cru devoir écarter et qui avait pour objet d'obtenir l'autorisation de démonter pour être réparée dans ses ateliers une espagnolette du boudoir de Marie-Antoinette.
La Commission approuve pleinement le refus opposé dans cette circonstance par M. Guadet.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de ces divers édifices sur la Liste des édifices classés.
M. l'Inspecteur général Selmersheim expose devant la Commission les lignes d'un projet établi par M. [Gabriel] Ruprich-Robert dont l'exécution nécessiterait une dépense de 70 091 Francs 51 et qu'il a invité l'architecte à modifier en vue de réaliser une sérieuse économie.
Le devis établi à la suite d'une nouvelle étude des travaux à exécuter ne s'élève plus qu'à 46 111 Francs 62 et M. l'Inspecteur général en demande l'approbation avec allocation sur le crédit des Monuments historiques d'une somme de 23 055 Francs 81 représentant la moitié de la dépense à la condition que la Ville et le département assurent le surplus de concert avec la Fabrique qui a déjà promis son concours jusqu'à concurrence de 14 000 Francs.
Adopté.
Apposition d'une plaque commémorative du tricentenaire de Corneille
La Commission sur la communication d'une lettre de l'architecte décide d'ajourner sa décision au sujet de cette affaire.
La Commission approuve l'inscription sur la Liste des édifices classés du bâtiment dit de la porterie. En outre elle désire que des renseignements soient demandés à M. l'architecte en chef de La Rocque sur l'intérêt artistique de la chapelle située à l'intérieur du prieuré ; elle désire également que M. Durand, photographe attaché à la Commission, soit chargé d'établir des photographies des différentes parties de l'édifice.
La Commission prie M. Selmersheim de vouloir bien examiner sur place l'intérêt que peut présenter l'édifice au point de vue de son classement parmi les Monuments historiques.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription sur la Liste des édifices classés de ces divers édifices désignés ci-dessus [contre].
La Commission ajourne sa décision au sujet du classement de cette partie de l'édifice.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de ces divers édifices sur la Liste des monuments classés.
La Commission ajourne sa décision sur la manière dont devront être poursuivis des travaux de restauration de la Tour Raoul ; elle désire avant de se prononcer que M. l'Inspecteur général Magne étudie la question sur place et que M. Gout soit invité à refaire son projet après s'être concerté avec l'Inspecteur général.
M. l'Inspecteur général Magne propose à l'approbation de la Commission l'exécution d'un projet de restauration du cloître de Cadouin. Le devis qui s'élevait précédemment à 28 966 Francs 71 a été ramené à 23 144 Francs 26.
Le département et la Commune devant contribuer aux travaux pour 3 500 Francs à répartir en cinq annuités, le complément des ressources à fournir pour l'exécution du devis serait de 19 644 Francs 26.
M. le rapporteur propose de mettre ce complément à la charge du crédit des Monuments historiques en le répartissant en cinq annuités de 3 928 Francs 85 chacune.
Le projet est approuvé et les conclusions du rapporteur sont adoptées par la Commission.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription des monuments classés de ces deux édifices.
M. l'Inspecteur général Magne soumet à l'approbation de la Commission l'exécution d'un devis de restauration de l'église d'Exideuil. Ce devis s'élève à 18 225 Francs 35 pour la réalisation duquel les ressources pourraient être obtenues au moyen d'une somme de 10 000 Francs à constituer par les autorités locales après réalisation d'une souscription et par une allocation de 8 225 Francs 35 sur le crédit des Monuments historiques.
Adopté.
M. l'Inspecteur général Magne développe des conclusions ayant pour objet l'approbation d'un projet de restauration de l'église de Talmont. Le devis s'élève à 8 001 Francs 92. Les autorités locales ont voté en vue de son exécution une somme de 2 000 Francs et M. l'Inspecteur général propose que le complément de la dépense soit 6 000 Francs en chiffres ronds soit alloué sur le crédit des Monuments historiques.
Adopté.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de ces divers monuments sur la Liste des édifices classés.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne émet un avis favorable à l'inscription sur la Liste des édifices classés de l'église d'Espagnac Sainte-Eulalie et des tombeaux qu'elle renferme.
M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald expose les lignes d'un projet de restauration du Théâtre antique d'Orange dont l'exécution est sollicitée par la Municipalité.
La Commission émet à l'unanimité l'avis que les travaux exécutés jusqu'ici au Théâtre antique d'Orange sont largement suffisants pour permettre les représentations extraordinaires qui peuvent y être organisées et exprime le voeu qu'il n'y soit plus exécuté aucun nouveau travail de restauration.
La Commission adoptant les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim émet le voeu que les parties du Domaine de Versailles à inscrire sur la Liste des édifices classés soient déterminées de la façon suivante :
Palais de Versailles et dépendances
Petit parc et dépendance
Palais et parc des deux Trianons et dépendances
Grand parc et dépendances
Potager du roi
La Commission émet un avis favorable à l'inscription du pavillon de Gustave Flaubert sur la Liste des monuments classés et exprime le voeu qu'une allocation de 1 000 Francs à prélever sur le crédit des Monuments historiques soit affectée à l'installation d'un musée dans l'édifice.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, la Commission émet le voeu que le classement de cet édifice qui est inscrit sur la Liste des Monuments historiques soit régularisé et que le propriétaire soit amené à donner son consentement à cette régularisation
MM. Les inspecteurs généraux présentent à la Commission des propositions de classements [sic] de cathédrales non classées ou classées partiellement qui se trouvent dans le ressort de leurs circonscriptions.
La Commission émet à la majorité un avis favorable à l'inscription sur la Liste des édifices classés des monuments de cette catégorie qui n'ont pas encore fait jusqu'à ce jour l'objet de cette mesure.
- ancienne porte de la chapelle de la Vierge actuellement conservée dans le jardin du musée de Cluny
La Commission est d'avis à l'unanimité qu'il y a lieu de maintenir un portail sur l'emplacement qui lui a été affecté dans le jardin du musée de Cluny.
La Commission décide d'ajourner les propositions contenues dans le rapport de M. l'Inspecteur général Grandjean et dès maintenant elle se déclare opposée à ce que l'État prête son concours financier pour l'acquisition de cet édifice en vue de son classement parmi les Monuments historiques.
Sont adoptées par la Commission les conclusions d'un rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim tendant à l'exécution de travaux de consolidation du clocher.
Le devis s'élève à 12 017 Francs 94 pour la réalisation duquel la Commune et la Fabrique ont montré la plus grande bonne volonté, vu le nombre restreint des habitants ; elles contribueront dans la dépense chacune pour 200 Francs soit 400 Francs. Le surplus de la dépense 11 617 Francs 94 sera alloué sur le crédit des Monuments historiques.
M. l'Inspecteur général Selmersheim présente à l'approbation de la Commission un projet en vue de la continuation de la restauration des toitures de l'Hôtel-Dieu de Beaune.
Le devis s'élève à 46 868 Francs 77 L'administration de l'Hospice déclarant ne pouvoir participer dans la dépense que jusqu'à concurrence de 11 000 Francs, M. l'Inspecteur général demande que les ressources nécessaires pour couvrir la différence soit 36 868 Francs 97 soient accordées sur le crédit des Monuments historiques.
Les conclusions du rapport sont adoptées.
M. l'Inspecteur général Magne sollicite l'approbation de la Commission en vue de l'exécution d'un nouveau projet de restauration du château de Fougères établi conformément à la demande de la Municipalité.
La Commission adopte les propositions de M. l'Inspecteur général Magne a la majorité.
MM. de Baudot et Michel se déclarent opposés à l'exécution de ce nouveau projet.
M. l'Inspecteur général Selmersheim rend compte que conformément au désir manifesté par la Commission dans une précédente séance il s'est rendu ainsi que MM. Les inspecteurs généraux des Bâtiments civils M. l'Inspecteur général Magne et M. Redon, architecte, à la salle grecque et que là ces messieurs après avoir constaté que le mur sud de cette salle était envahi par le salpêtre depuis le sol jusqu'à la voûte se sont mis d'accord sur l'exécution d'un programme de travaux destinés à remédier à cet état de choses.
M. l'Inspecteur général expose ce programme qui est adopté par la Commission.
Le secrétaire communique à la Commission des pétitions de divers habitants de Cahors ainsi qu'une lettre du Touring-club demandant que le pont de Cabessut soit protégé de toute destruction par la mesure du classement. La Ville de Cahors, propriétaire de cet édifice, ayant opposé un refus formel à cet égard, la Commission estime que le pont de Cabessut ne présente pas un intérêt suffisant pour mériter l'introduction d'une instance devant le Conseil d'État en vue d'en poursuivre le classement.
Conclusions votées à la majorité.
La Commission émet un voeu favorable à l'inscription de ces divers monuments sur la Liste des édifices classés.
La Commission, adoptant les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim, est d'avis que cette maison ne présente pas un intérêt suffisant pour justifier son inscription sur la Liste des édifices classés.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription sur la Liste des édifices classés de l'Hôtel de ville de Flers.
M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald soumet à l'approbation de la Commission l'exécution d'un projet de restauration de la partie supérieure du clocher (face nord). Le devis s'élève à 19 156 Francs 71.
M. le rapporteur demande que l'État participe dans ces travaux jusqu'à concurrence de 10 000 Francs, étant entendu que la Ville de Saint-Quentin complétera le montant des ressources.
Adopté.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de ces monuments ou parties de monuments sur la Liste des édifices classés
Sur la proposition verbale de M. l'Inspecteur général Magne, la Commission émet un avis favorable au classement de l'église de Fougères. M. Magne produira à cet effet un rapport.
M. l'Inspecteur général Magne soumet à la Commission un projet de réparations urgentes à faire aux remparts de la Ville close de Concarneau. Le devis établi par M. l'architecte Vincent s'élève à 12 777 Francs. En raison de l'urgence, M. l'Inspecteur général demande que l'exécution des travaux concernant les culées du pont et les rejointoiements soit autorisée et que le montant de la dépense qui s'élève à 7 000 Francs soit mis à la charge du crédit des Monuments historiques.
Adopté.
La Commission, sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne, approuve l'exécution d'un projet de restauration de l'église de Pleyben.
Le devis s'élève à 9 564 Francs 29 pour l'exécution duquel la Fabrique peut fournir un apport de 1 400 Francs. Le surplus soit 8 164 Francs 29 sera supporté par l'État.
M. l'architecte Brunet a établi un devis de restauration de cet édifice dont M. l'Inspecteur général Magne demande l'approbation. La dépense est évaluée à 19 785 Francs 24 dans le montant de laquelle la Ville contribuera pour la somme de 10 000 Francs.
M. l'Inspecteur général propose qu'il soit alloué sur le crédit des Monuments historiques une somme de 9 785 Francs 24 pour parfaire les ressources.
Adopté.
M. l'Inspecteur général Magne expose à la Commission que M. [Jean-Camille] Formigé a dressé en vue de la restauration de la tour de Maubergeon un devis en 7 chapitres dont le montant s'élève à 29 696 Francs 01. Il lui semble que différents travaux prévus au dit devis pourraient être ajournés alors que d'autres sont d'extrême urgence.
Dans ces conditions, il demande à la Commission d'adopter les conclusions de son rapport tendant à inviter M. [Jean-Camille] Formigé à refaire son devis qui ne devra plus s'élever qu'à 17 485 Francs 20 (Adopté).
La Commission, sur la proposition de M. l'Inspecteur général Magne, émet un avis favorable à l ‘inscription sur la Liste de classement, mais à titre de ruines, des tours de l'enceinte de Bruch.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de ces deux édifices sur la Liste des édifices classés.
Même avis favorable en ce qui concerne la proposition de classement partiel de l'évêché de Nantes. La partie à classer est celle du XVe contiguë à l'ancienne porte de pierre.
Est approuvée par la Commission l'inscription sur la Liste des édifices classés de l'église de Chermignac ainsi que de la croix de pierre qui en est proche.
La Commission sur rapports de M. l'Inspecteur général Magne émet le voeu que les édifices ci-dessus [après] soient inscrits sur la Liste des monuments classés :
La Commission est d'avis d'ajourner sa décision en ce qui concerne l'inscription de ces trois églises sur la Liste des édifices classés.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de ces ruines sur la Liste des édifices classés.
M. Gonse rappelle à la Commission qu'elle a approuvé antérieurement (séance du 19 mars 1897) une proposition en vue du classement parmi les Monuments historiques de la chapelle Sainte-Barbe au Faouët. Le Conseil municipal refusa à cette époque son consentement.
M. Gonse demande en conséquence que des pourparlers soient repris avec la Municipalité actuelle en vue d'arriver à une solution favorable.
Adopté.
M. l'Inspecteur général Selmersheim soumet à l'approbation de la Commission des propositions en vue de l'emploi du crédit de 45 000 Francs inscrit au budget de l'exercice 1906 (chapitre 55) pour travaux à exécuter dans les Palais de Versailles et de Trianon. La dépense totale est prévue au devis établi par M. l'architecte Marcel Lambert pour la somme de 41 858 Francs 66.
La différence entre ce chiffre et le montant du crédit ouvert au budget soit 3 141 Francs 34 est réservée pour imprévus et dépenses diverses. Les conclusions du rapporteur sont adoptées d'après ces bases.
Il est rappelé qu'une délégation de la Commission doit se rendre à Versailles pour examiner sur place la nature des travaux à exécuter. La date de cette réunion est fixée au vendredi 6 juillet (10 h. du matin) date à laquelle sera asséché le bassin d'Apollon ce qui permettra à la délégation d'examiner de près l'état actuel des motifs décoratifs de ce bassin.
Sont approuvées par la Commission les conclusions d'un rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim tendant à l'inscription sur la Liste des édifices classés de l'évêché de Chartres.
La Fabrique de l'église Saint-Étienne à Caen étant appelée à bénéficier de deux legs s'élevant au total de 100 000 Francs et dont l'un de 80 000 Francs fait par Madame Cauvet est destiné à permettre le rétablissement d'une grille en fer dans le pourtour du choeur de cette église ; le Conseil d'État afin de pouvoir se prononcer pour l'acceptation de ce legs a demandé que le dossier de l'affaire soit complété par la production de la décision ministérielle portant approbation du projet rédigé par M. l'architecte en chef de La Rocque.
En conséquence ledit projet est soumis à la Commission qui est sollicitée conformément aux conclusions de M. l'Inspecteur général Selmersheim de donner un avis favorable à son exécution.
La Commission adoptant ces conclusions approuve en principe le projet dont il s'agit qui dotera l'église Saint-Étienne de clôtures intérieures plus monumentales et permettra l'acceptation par la Fabrique du legs fait par Madame Cauvet.
Cette affaire devra de nouveau être soumise à la Commission pour l'examen du projet au point de vue de son exécution d'après les tracés graphiques que devra produire l'architecte des deux types de grilles prévues par ce projet.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de l'église d'Arthonnay sur la Liste des édifices classés.
Même avis favorable à l'inscription sur la Liste des édifices classés des croix de Flangebouche et Loray. En ce qui concerne la première, l'architecte en chef M. Louzier devra être invité à y faire effectuer quelques travaux de consolidation.
M. l'Inspecteur général Selmersheim expose dans un rapport que l'église Saint-Denis à Coulommiers est un édifice très secondaire et sans utilisation en raison de la construction d'une église nouvelle et il est d'avis qu'il y a pas lieu de l'inscrire sur la Liste des édifices classés.
Plusieurs membres de la Commission notamment MM. Pascal, Héron de Villefosse, Vaudremer et de Lasteyrie sont d'un avis tout à fait contraire ; ils considèrent l'édifice comme des plus intéressants.
Dans ces conditions la Commission est d'avis d'ajourner sa décision au sujet du classement de ce monument et sur la proposition de M. Berr de Turique la Commission désigne une délégation pour se rendre à Coulommiers à l'effet de procéder à un examen sur place.
Cette délégation qui devra effectuer sa visite dans le courant du mois d'octobre prochain sera composée de MM. Héron de Villefosse, Gonse, de Lasteyrie Dreyfus et des trois inspecteurs généraux MM. Selmersheim, Magne et [Paul] Boeswillwald.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de ces édifices sur la Liste des monuments classés.
La Commission donne un avis favorable au classement comme ruines de l'enceinte et du château de Saint-Vérain.
La Commission des Monuments historiques émet l'avis qu'il y a lieu d'accorder pour les fouilles d'Alize une subvention jusqu'à concurrence de 6 000 Francs. Il reste entendu que l'exécution de ces fouilles sera suivie par un représentant du service des Monuments historiques appelé à adresser un rapport au ministre sur l'emploi de ces fonds.
M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald soumet à l'approbation de la Commission un projet de travaux de restauration à exécuter à l'église Saint-Martin de Pont-à-Mousson.
Le devis dressé par M. l'architecte en chef Louzier s'élève à 32 764 Francs 44 pour la réalisation duquel la Fabrique a déjà voté la somme de 12 000 Francs.
M. l'Inspecteur général demande que le complément de ressources soit 20 764 Francs 44 soit réalisé par une allocation de 16 764 Francs 44 sur le budget des Beaux-arts et par une somme de 4 000 Francs à fournir par la Ville de Pont-à-Mousson.
Adopté
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de ces ruines et de ces divers édifices sur la Liste des édifices classés.
La Commission est d'avis que cet édifice ne présente pas un intérêt suffisant pour motiver son inscription sur la Liste des édifices classés.
A l'occasion de cette affaire, M. de Baudot est amené à demander si l'administration est définitivement décidée à employer les jeunes architectes reçus au dernier concours pour les enquêtes nécessitées par les nombreuses demandes de classement qui se produisent en ce moment.
M. Berr de Turique répond qu'il s'est occupé depuis longtemps de la question et que les architectes qui ne peuvent faire eux-mêmes les enquêtes nécessaires sont invités à se faire remplacer ou à se faire aider dans ce travail par les jeunes architectes en chef nouvellement entrés dans le service des Monuments historiques.
M. l'Inspecteur général Magne fait remarquer qu'il est à sa connaissance que certains architectes en chef font eux-mêmes les enquêtes.
M. Berr de Turique croit devoir saisir cette discussion pour donner lecture de la lettre de M. le sous-secrétaire d'État des Beaux-arts au sujet de la nécessité de ne classer que des édifices présentant un véritable intérêt d'art ou d'histoire.
La Commission donne un avis favorable à l'inscription de ces deux édifices sur la Liste des monuments classés.
Sur la proposition de M. de Baudot la Commission est d'avis d'ajourner sa décision au sujet du classement de cet édifice. Cette affaire pourra être reprise ultérieurement.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription de cet édifice sur la Liste des Monuments historiques classés.
La Commission conformément aux conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald est d'avis que cet édifice ne mérite en aucune façon de figurer sur la Liste des édifices classés.
La Commission est d'avis de réinscrire l'église d'Harbonnières sur la Liste des Monuments historiques.
Avis favorable de la Commission à l'inscription de ces deux édifices sur la Liste des monuments classés.
La Commission est d'avis d'inscrire le clocher sur la Liste des édifices classés.
M. Héron de Villefosse informe la Commission qu'il a appris que l'église de Lamourguier était menacée de destruction ; il fait remarquer que cette église constitue un musée archéologique et épigraphique du plus haut intérêt.
M. de Lasteyrie demande que la Commission indique tout l'intérêt qu'elle porte à la conservation de cet édifice.
La Commission est d'avis que de promptes mesures soient prises pour la restauration de ce monument ; elle émet à l'unanimité le voeu qu'un devis soit demandé d'urgence à M. l'architecte Nodet et que les travaux nécessités par l'état de l'édifice soient entrepris dans le plus bref délai possible.
La Commission est d'avis d'ajourner l'examen de la proposition de classement de l'église de Nantua dont le portail figure déjà sur la Liste des édifices classés.
M. l'Inspecteur général Magne fait connaître sa manière de voir au sujet des critiques contenues dans le mémoire de M. Léon Maître sur les travaux de restauration de la crypte de Saint-Philibert de Grand-Lieu.
La Commission se range à l'avis de M. l'Inspecteur général et adopte les conclusions de son rapport sur cette affaire.
La Commission sur le rapport de M. l'Inspecteur général Magne émet un avis favorable au classement intégral des remparts de Domme.
Même avis en ce qui concerne la façade de cette maison.
Parcs et jardins
La Commission commence par examiner l'état des sujets du Bassin d'Apollon, M. Marcel Lambert estime qu'il serait nécessaire de procéder à une dépose de ces sujets, M. Paul Boeswillwald juge que l'armature de certains d'entre eux est à refaire. MM. Daumet et Selmersheim abondent dans le même sens.
La Commission se range à leur avis et décide que les sujets seront déposés mais seulement partiellement afin qu'il soit effectué les réparations nécessaires. Le triton situé derrière le char étant le plus endommagé, M. le sous-secrétaire d'État propose de commencer par la réparation de sujet, réparation qui permettra d'apprécier dans quelles conditions il sera possible de procéder à la réfection des autres motifs.
M. Marcel Lambert demande que les 4 000 Francs inscrits à son projet soient employés dans ce but, M. le sous-secrétaire d'État pense au contraire que lorsque la réparation du triton aura été effectuée, il sera plus facile de prévoir le crédit nécessaire à la réfection de tous les autres sujets endommagés du bassin ; il propose donc de laisser sans emploi les 4 000 Francs prévus au devis et d'allouer une nouvelle somme pour cette réparation. Cette allocation qui ne pourra être exactement fixée qu'après l'exécution du travail sera prélevée sur le crédit des Monuments historiques.
Adopté.
La Commission se transporte au pavillon dit de la Musique et manifeste le désir de voir procéder au nettoyage de la pièce d'eau qui est voisine de ce pavillon ; elle émet aussi le voeu que diverses réparations soient exécutées à la Maison du Seigneur.
Château
La Commission confirme le voeu qu'elle a déjà émis de voir poursuivre l'installation des trophées et des vases. Il est entendu que ce travail sera continué autant que les crédits le permettront.
Cette année, quatre trophées ont été exécutés ; il est en conséquence entendu que ceux-ci seront mis en place aussi tôt que possible et que la dépense prévue pour ces quatre trophées évaluée à 4 000 Francs sera prélevée sur le crédit des Monuments historiques.
En ce qui concerne les quatre salles actuellement en réparation, M. l'architecte Marcel Lambert expose que la dépense à prévoir est de 7 000 Francs pour chacune d'elles.
M. Selmersheim demande qu'un essai de peinture soit fait sur un panneau avec la couleur "Le Matholin" qui selon lui devra donner d'excellents résultats.
M. le sous-secrétaire d'État est d'avis que l'une de ces salles (la 2° après la Grande Galerie et portant le n° 53) pourrait dés maintenant être installée et qu'il serait bon d'exécuter sur un point de cette salle le travail complet de façon que par cet amorçage le public puisse éprouver l'impression de ce que seront ces salles une fois le travail de décoration complètement achevé.
La Commission à l'unanimité approuve la manière de voir de M. le sous-secrétaire d'État.
Salle n° 55 (dite salle des Maréchaux)
La Commission prend acte avec plaisir de l'intention de M. le sous-secrétaire d'État d'affecter des tapisseries à la décoration de cette salle.
Salle n° 47 (dite de la Bibliothèque)
M. le sous-secrétaire d'État est d'avis qu'il y a lieu de commencer à titre d'indication la dorure de cette salle de façon à indiquer au public que celle-ci est en cours de restauration.
La Commission approuve cette manière de procéder et il est entendu que le travail sera exécuté d'urgence. La dépense à prévoir (1 000 Francs environ sera supportée par le crédit des Monuments historiques.
Salle n° 117
La Commission est d'avis que cette salle soit garnie de tapisseries et que les peintures soient retirées.
Salle n° 115
La Commission exprime le voeu que deux tapisseries soient placées l'une à gauche, l'autre à droite dans cette salle.
Salle n° 127 (dite du Zodiaque)
La Commission sur la demande de M. de Nolhac approuve l'installation de quatre toiles de Boucher dans cette salle. La dépense pour cette installation et pour l'encadrement des quatre dessus de portes estimée 2 000 Francs sera supportée par le crédit des Monuments historiques.
Adopté.
Salle n° 110
Est approuvée par la Commission la pose dans cette salle de panneaux en marbre établis dans les mêmes conditions que ceux figurant déjà dans la salle n° 108 (Salle de Diane)
Maison de l'arcade
M. l'architecte en chef Gout propose la restauration de la Maison de l'arcade située au Mont-Saint-Michel et présente dans ce but un devis de 10 567 Francs 68.
Cette affaire est réservée à l'examen de la Commission lors d'une de ses prochaines séances.
Maison de l'arcade et tourelle du Guêt
Dans un rapport daté du 24 février 1906, M. l'Inspecteur général Selmersheim avait émis l'avis que la Maison de l'arcade pourrait être affectée à un musée qui contiendrait les fragments de sculpture provenant des travaux de l'abbaye. Mais depuis cette époque la Commune du Mont-Saint-Michel a demandé la concession de cet immeuble dans le but d'y installer le logement de l'institutrice.
La Commission décide de réserver sa décision jusqu'à ce qu'elle ait été fixée sur le résultat des pourparlers en cours au sujet de la nouvelle affectation proposée.
Sur le rapport de M. l'Inspecteur général Selmersheim la Commission émet un avis favorable à l'exécution des travaux prévus au devis de 34 492 Francs 58 dressé par M. l'architecte de La Rocque en vue de la restauration de l'église Saint-Pierre de Lisieux.
M. l'Inspecteur général expose dans son rapport que cette entreprise terminera la restauration de l'édifice commencée il y a plus de trente ans.
Lecture est donnée du rapport relatif au classement de cet édifice.
La Commission maintient sa décision prise dans la précédente séance désignant une délégation de ses membres à l'effet de se rendre sur place pour examiner de visu l'intérêt que présente le monument.
La Commission émet l'avis que M. l'Inspecteur général Selmersheim soit invité à s'entendre avec les membres de cette délégation [désignée dans la précédente séance] pour fixer la date de cette visite.
La Commission donne un avis favorable à l'exécution d'un devis de 19 033 Francs 52 dressé par M. Rapine, architecte en chef, en vue de la restauration de l'église de Saint-Jean-de-Côle.
Le budget des Beaux-arts participera à cette entreprise jusqu'à concurrence d'une somme de 10 000 Francs qui pourrait devoir assurer le complément des ressources nécessaires, la Municipalité intéressée pouvant d'après le rapport de l'architecte affecter aux travaux celle de 8 ou 9 000 Francs.
La Commission adopte les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald.
Elle émet en conséquence un avis favorable au classement parmi les Monuments historiques des ruines de Tihamamine (classement à titre de ruines)
M. Jules Roche appelle l'attention de la Commission sur les fouilles entreprises à Alésia. Il estime qu'elles ont un intérêt national. On a trouvé, dit-il, un temple, des maisons, un puits absolument gaulois un puits romain et divers objets intéressants, parmi lesquels une flûte de bois recueillie dans un puits de 24 mètres de profondeur. Les frais occasionnés par ces fouilles seront très importants en raison de la grandeur du plateau qui était entièrement occupé par la Cité d'Alésia.
M. Jules Roche fait remarquer que, au fur et à mesure des travaux de fouilles, on rejette la terre à côté, là où il peut se trouver d'autres choses intéressantes. Cette méthode, selon lui, est détestable et il faut la changer. Il faut faire transporter au loin les terres extraites. Ces travaux considérables coûteront fort cher, mais M. Jules Roche ne sollicite pas pour ces travaux de crédit sur le budget de l'État car il reconnaît que les crédits affectés aux édifices classés sont à peine suffisants pour les besoins toujours croissants de ces édifices. Il désirerait simplement que la Société qui s'est chargée des fouilles fût déclarée d'utilité publique et que la Commission des Monuments historiques émette un avis favorable au classement de l'ancienne cité gauloise et gallo-romaine d'Alésia.
Après diverses remarques de MM. Babelon, Haraucourt, Grandjean, M. Berr de Turique donne lecture du voeu ci-après à la Commission.
"La Commission des Monuments historiques sur la proposition de M. JulesRoche émet un voeu de principe unanime en vue du classement parmi les Monuments historiques de l'ancienne Cité gauloise et gallo-romaine d'Alésia. Elle serait reconnaissante à M. Le ministre de vouloir bien négocier au plus tôt cette affaire en vue d'arriver à ce résultat."
Ce voeu est adopté à l'unanimité
Dans son rapport dont la Commission adopte les conclusions, M. l'Inspecteur général [Paul] Boeswillwald estime que le classement de la chapelle du collège d'Arles ne présente pas un grand intérêt et que le retable d'autel seul construit en 1679 peut être inscrit sur la Liste des objets mobiliers classés.
La Commission des Monuments historiques émet un avis favorable au classement de la Fontaine publique de Contes
M. Berr de Turique demande à la Commission la permission de donner à nouveau lecture d'une note de service qui lui a été adressée par le ministre des Beaux-arts et qui est relative au classement des édifices religieux prescrits par la loi du 9 décembre 1905.
Ce document destiné à éclairer l'assemblée sur les vues du gouvernement au sujet de ces classements est ainsi conçu :
"Le Parlement en transférant au sous-secrétariat d'État des Beaux-arts à la suite de la loi de Séparation des églises et de l'État les crédits d'architecture gérés jusqu'alors par l'ancienne direction générale des Cultes n'a nullement entendu continuer à faire bénéficier les édifices cultuels des secours qui leur était anciennement accordés pour les réparations qui pouvaient être nécessaires en vue de la célébration du culte. Aux termes de la dite loi, les associations cultuelles seules auront l'obligation de faire face à ces charges. Il a nettement indiqué au contraire que ces crédits seraient uniquement appliqués aux restaurations d'édifices qui présenteraient un véritable caractère historique ou artistique.
Le sous-secrétaire d'État des Beaux-arts pour la préparation des affaires qui doivent lui être soumises invite en conséquence le chef du bureau des Monuments historiques à se conformer à ces intentions. Il devra veiller d'accord en cela avec les inspecteurs généraux du service à ce que les affaires relatives aux classements complémentaires prescrits par la loi du 9 décembre 1905 soient instruites de la part des architectes en chef et des architectes ordinaires de la manière la plus sérieuse et la plus complète en les amenant à écarter de leurs propositions tous les monuments qui ne présenteraient pas le caractère d'histoire ou d'art exigé par la loi.
C'est sur cette première Liste d'édifices qui tous doivent déjà offrir un intérêt réel que la Commission des Monuments historiques devra être appelée à faire un choix de manière à ne proposer au ministre en vue de leur classement que des monuments dont la conservation doit avoir pour résultat d'accroître notre patrimoine national artistique."
Les termes de cette note sont entièrement approuvés par la Commission.
Après cette lecture, M. l'Inspecteur général Magne appelle l'attention de la Commission sur la quantité de propositions qu'il faudra examiner et sur la nécessité d'adopter une méthode de travail. Il demande en outre que les séances soient plus fréquentes.
M. Jules Roche expose qu'il serait peut-être bon d'attendre et de grouper tous les classements proposés puis d'examiner ensuite la proposition.
M. Berr de Turique dit que cette méthode bien que présentant de réels avantages aurait l'inconvénient sérieux de retarder les restaurations urgentes.
De son côté, M. Magne fait remarquer qu'en ce qui le concerne il fait toujours parmi ses propositions et à chaque séance un choix des édifices intéressants qu'il propose en premier lieu pour le classement.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur :
[Classement réservé]
[Avis favorable]
[Classement réservé]
[Avis favorable]
[….] Ne présente pas un intérêt suffisant.
[Classement réservé]
M. Magne, rapporteur :
Après les explications fournies par M. l'Inspecteur général Magne, la Commission est d'avis qu'il n'y a pas lieu de maintenir le projet de classement de cet édifice qui ne présente pas un intérêt de premier ordre.
[…] avis favorable à l'inscription sur la Liste des édifices classés.
[…] réserve son avis […]
[…] avis favorable en vue du classement de ces monuments […].
[…] réserve son avis au sujet du classement de ces édifices
[…] avis favorable au classement
[…] réserve son avis
[…] avis favorable
[…] réserve sa décision au sujet du classement […]
[…]avis favorable à l'inscription sur la Liste des monuments classés.
[…]réserve son avis au sujet de l'inscription parmi les Monuments historiques
[…]avis favorable […]
[…]réserve son avis au sujet du classement […]
avis favorable au classement de cet édifice.
[…] même avis favorable […]
[…] réserve son avis […].
La Commission des Monuments historiques émet l'avis que l'église de Castelnau-Montratier ne présente pas en raison des altérations qu'elle a subies une valeur suffisante au point de vue historique et artistique pour justifier son inscription sur la Liste des édifices classés.
M. l'Inspecteur général Selmersheim entretient la Commission des Monuments historiques des travaux prévus au devis dressé par M. l'architecte Gout en vue de la restauration de la Maison de l'arcade.
M. Selmersheim exprime l'avis qu'il faut laisser les bois apparents et que la face ouest seule peut être couverte de bardeaux. M. l'architecte Gout devra recueillir auprès de M. Selmersheim les indications qui lui sont nécessaires pour les modifications qu'il y a lieu d'apporter à son projet.
Adopté.
M. le chef du bureau informe la Commission de la démarche faite par M. Pichon, propriétaire de l'Hôtel de Lauzun, en vue d'obtenir une subvention pour les travaux de restauration de cet édifice.
M. [Jean-Juste] Lisch, Inspecteur général honoraire, explique de quelle manière M. Pichon s'est rendu acquéreur de l'Hôtel de Lauzun. Il renseigne ensuite la Commission sur les travaux entrepris à l'édifice.
La Commission des Monuments historiques en raison de l'intérêt qui s'attache à la conservation de l'Hôtel de Lauzun et rendant hommage à la manière dont il est restauré est d'avis de proposer à M. le sous-secrétaire d'État de faire participer l'État à cette restauration pour une somme de 25 000 Francs, payable en 2 annuités, à condition que le propriétaire de l'édifice ou ses ayants-droit une fois sa restauration achevée autoriseront la visite de l'Hôtel sous une forme à débattre avec l'administration.
La Commission émet un avis favorable au classement de l'édifice dans son intégralité.
La Commission émet un avis favorable au classement du choeur et du clocher de cet édifice.
La Commission émet un avis favorable à l'inscription sur la Liste des édifices classés de la partie centrale de l'église Notre-Dame à Nogent-le-Rotrou qui était autrefois la chapelle de l'Hôtel-Dieu.
[…] Avis favorable à l'inscription de ces monuments sur la Liste des édifices classés.
La Commission exprime l'avis que le classement qui s'applique déjà au portail de l'église de Nantua peut être étendu à l'édifice exception faite toutefois du clocher.
La Commission exprime l'avis que le clocher de l'église de Cloyes présente un intérêt suffisant pour être inscrit sur la Liste des Monuments historiques.
[…] Avis favorable à l'inscription sur la Liste des édifices classés.
[…] Avis d'ajourner sa décision […].
[…] Avis favorable au classement de ces deux monuments.
[…] Avis favorable […].
[…] Avis favorable […].
M. Gonse demande le classement de la chapelle expiatoire de Paris. Il craint que cet édifice ne soit menacé de disparaître un jour.
La Commission exprime l'avis que ce monument peut être inscrit parmi les Monuments historiques.
M. Gonse demande également que l'église de La Madeleine à Paris soit protégée par la loi du 30 mars 1887. Après une discussion sur la situation des Monuments historiques de la Ville de Paris, la Commission émet l'avis qu'il n'y a pas lieu pour l'instant de donner suite à ce classement.
M. [Paul] Boeswillwald, rapporteur
[…] Avis favorable au classement de ces divers édifices.
La Commission exprime l'avis que l'abside et le clocher de l'église de Daumazan présentent un intérêt qui justifie leur classement.
Même avis en ce qui concerne la porte de cet édifice.
Est également approuvée la proposition de classement qui est faite de ces édifices.
La Commission donne un avis favorable au classement de cette tour mais à titre de ruines
La Commission est d'avis d'ajourner sa décision.
[…] Avis favorable […].
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