École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Notre-Dame de la Roche » Chartularium Abbatiæ Beatæ Mariæ de Roscha » De decem et octo sextariis frumenti et de duobus modiis avene apud Honneinville.

De decem et octo sextariis frumenti et de duobus modiis avene apud Honneinville.

  • B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
  • a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
D'après a.

In nomine Domini nostri Jhesu Christi, amen. Ego Reginaldus, Carnotensis episcopus, notum facio omnibus, tam presentibus quam futuris, quod dominus Symon de Honeinvilla, cum assensu Alaude, uxoris sue, et Mathei1, fratris sui, ecclesie Beate Marie de Roscha, ad victum unius sacerdotis quem ibi assignavit, pro salute anime sue, patris et matris sue et antecessorum suorum, et pro remedio animarum antecessorum uxoris sue, dedit et concessit in perpetuam elemosinam decem et octo sextarios frumenti ad mensuram Honeinville, et duos modios avene rasos ad mensuram Carnotensem, in granchia sua Honeinville annuatim recipiendos. Hujus elemosine donationem concessit dominus Symon de Cotanariis et domina Petronilla, uxor sua2, de cujus feodo est. Ne igitur hec donatio ab aliquo, vel in aliquo, possit molestari, sigillo meo ipso, deprecante et petente et meipso consilium adhibente, feci confirmari. Actum .


1 Nous ne retrouvons nulle part, quant à présent, les noms de ces trois personnages.
2 M. Guérard, dans sa note 1 de la charte XXXI, suppose que Simon de Lévis, chevalier, et Pétronille, sa femme, sont les mêmes personnages que Simon de Coignières et Pétronille, sa femme, dont il est ici question. Nous ne pouvons admettre cette supposition, d'autant moins que Simon de Lévis n'a jamais été, que nous sachions, seigneur de Coignières, et que sa femme était dame de Poisvilliers et de Nant. D'un autre côté, nous voyons en 1252 (nº XCV) Marie de Coignières, veuve de Jean de Lévis, frère de ce même Simon de Lévis, confirmer une donation faite par son mari dans le voisinage, sinon dans la dépendance de la seigneurie de Coignières. Il nous semblerait donc plus vraisemblable de croire que Simon de Coignières et Pétronille, sa femme, étaient les père et mère de Marie, veuve de Jean de Lévis. Ce qui a pu tromper notre illustre devancier, c'est non-seulement la similitude de nom des quatre époux, mais encore la même nature et la qualité presque égale des deux donations, quoique celles-ci soient assignées dans des lieux bien différents, à Aunainville d'une part, et de l'autre à Poisvilliers.