École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Notre-Dame de la Roche » Chartularium Abbatiæ Beatæ Mariæ de Roscha » De quodam modio bladi in campiparte domini Gervasii de Separa, militis, apud Logias.

De quodam modio bladi in campiparte domini Gervasii de Separa, militis, apud Logias.

  • B Bib. nat. de Fr., ms. lat. 10996, cartulaire.
  • a Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche, éd. Auguste Moutié, Paris, 1862.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie Parisiensis, salutem in Domino. Notum facimus quod Odelina de Separa1, mulier nobilis, Symon, clericus, et Rogerus, armiger2, filii ejus, in nostra presencia constituti, asseruerunt quod nobilis mulier Aalidis de Gumbervilla3 et Theodoricus, ejus filius, vendiderunt ecclesie Beate Marie de Roscha quoddam modium bladi annui redditus quod habebant apud Logias in campiparte4 domini Gervasii de Separa, militis, filii predicte Odeline. Hanc autem venditionem memorata Odelina, Symon, clericus, et Rogerus, armiger, filii ejus, ratam et gratam habuerunt, promittentes fide media quod in dicto modio bladi nichil in posterum reclamabunt. Eadem autem Odelina quitavit penitus et expresse quicquid in dicto modio bladi habebat, vel habere poterat, ratione dotalicii seu quocunque alio modo. Actum ad petitionem dicte Odeline et filiorum ejus, clerici et armigeri predictorum .


1 Odeline pourrait bien être la veuve de cet Anjorrand de Sèvres qui, selon l'abbé Lebœuf, t. VII, p. 22, figure parmi les châtelains dépendants de Montlhéry sans relever du roi, sous le règne de Philippe-Auguste, et qui est mentionné, en 1220, dans le cartulaire de l'évêque de Paris comme tenant de ce prélat un fief sis à Versailles. L'abbé Lebœuf a ignoré le nom d'Odeline, mais il a connu celui de Gervais, mentionné en 1226 dans le Cartulaire de Port-Royal, et qui vivait encore en 1240. Un second Gervais dut succéder à celui-ci, car nous trouvons en 1276 (Cartul. de Notre-Dame de Paris, t. II, p. 143) un troisième personnage du même nom, écuyer, fils de Gervais de Sèvres, chevalier, qui, du consentement d'Isabelle, sa mère, de Jeanne, sa femme, de Raoul, son frère, et de Roger d'Attichy, son oncle paternel, confirme au chapitre de Notre-Dame de Paris la donation qui lui a été faite de la dîme de Villedombe, dépendante de lui et sise dans la paroisse de Saclé. C'est sans doute ce dernier Gervais que l'abbé Lebœuf cite comme vivant encore en 1312, avec un Jean de Sèvres, écuyer, qui donna en 1315 un acte constatant qu'il était seigneur du fief de la Bretonnerie à Paris. (ibid., p. 23.)
2 L'abbé Lebœuf n'a pas connu ce clerc, mais il cite Roger, mentionné en 1245 dans le Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame d'Hyères, pour avoir confirmé avec Aveline, sa femme, le don qu'Éveline de Sèvres avait fait à cette abbaye de douze arpents de terre à Attilly, et qu'on trouve encore en 1248 comme pleige d'un acte concernant Henri d'Attilly. (ibid.)
3 Un Hugues de Gomberville est nommé, vers la fin du douzième siècle, dans le testament d'Adam de Châteaufort. (Cartul. des Vaux de Cernay, t. I, p. 107.)
4 « Le champart était la portion que le colon rendait au seigneur partiaire après la dîme levée. » (B. Guérard.)