École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Saint-Martin de Pontoise » Recueil des chartes » Thérould, abbé de Coulombs, cède à St Martin des droits sur un bien à Cergy, venant du moine Gireaume.

Thérould, abbé de Coulombs, cède à St Martin des droits sur un bien à Cergy, venant du moine Gireaume.

  • B Bibl. mun. de Pontoise, ms. 16-18, 20 et 22: D. Estiennot, Historia monaterii Sancti Martini super Viosnam, l. III, ii, 22 (ex Cart., cap. 104).
  • a Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, J. Depoin (éd.). Pontoise: 1895.
D'après a.

Toroldus abbas Columbensis260 dedit Dno Theobaldo abbati et monachis Pontisariensibus quandam terram et vineas apud Cergiacum26 quæ erant de hæreditate Gerelmi monachi, quas habebat in vadimonio ob lx solidos Hubertus Alec261, unde redemerunt monachi Pontisarienses xxxv solidatas ; cùm vero dabunt xxv solidos, habebunt remanentem.


260 Thérould, abbé de Coulombs en 1105, mourut le 20 octobre 1115 (Lucien Merlet, Hist. de l'abbaye de Coulombs).
26 Cergy, cant. de Pontoise.

261 Harenc , familia in Vulcassino multum propagata, dedit monasterio abbatem Joannem Harenc ann. 1530 (D. E.) On connaît l'histoire si terriblement dramatique de Raoul Harenc, châtelain du donjon d'Evreux, en 1119, qui, pour venger son fils emmené comme otage et aveuglé par Eustache de Breteuil, s'empara des filles de celui-ci et leur fit couper les mains et crever les yeux (Ord. Vital, l. xii). — Roger, fils de Raoul, donna à l'évêque d'Evreux le patronage de l'église de Gauville (Arch. de l'Eure, G. 122, nº 46).

Cette famille avait pour armes trois jumelles (Sceau d'Adam Harenc, chevalier en 1243, ap. Douët d'Arcq, Inventaire, nos 2371 à 2373. Teulet, Layettes du Trésor des Chartes, II, 507. — Cet Adam, seigneur de Chaillot en 1239, jouissait, en 1231, d'une censive à Paris, près le châtelet du Grand Pont. (A. N. LL 496 fol. 269 et LL 1595, fol. xxix) qu'il vendit au roi, de concert avec Jeanne sa femme, pour 50 livres parisis).

Il ne faut pas la confondre avec une famille parisienne du même nom, ayant un hareng pour armes parlantes (Sceau de Guillaume Hareng en 1282. Douët d'Arcq, ibid), à laquelle appartenait « maistre Pierre Harenc, advocat et bourgeois de Paris, » arbitre d'un procès en 1317 (A. N. LL 44, fol. 435).