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Jehan de Gisors confirme le don de la moitié de l'église de Chars.

  • A Original sans sceau. Arch. dép. Val d'Oise, 9H, cart. 35.
  • B Copie collationnée. Arch. dep. de Seine-Maritime, G 1847
  • C Bibl. mun. de Pontoise, ms. 16-18, 20 et 22: D. Estiennot, Historia monaterii Sancti Martini super Viosnam, l. III, vi, 16.
  • a Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, J. Depoin (éd.). Pontoise: 1895.
D'après a.

In nomine... , Pontisaram veni ego Theobaldus de Gisortio ad ecclesiam Sti Martini, ibique post ipsa missarum sollempnia à donno Lecelino loci illius tunc temporis abbate et universo conventu solempniter celebrata, populo qui sacris interfuerat multipliciter aggregato, posui coram omnibus super altare S. M. donum medietatis ecclesie de Charz pertinentis ad patrocinium meum, simul et capelle domus mee quas predicto monasterio et fratribus ibidem Deo servientibus, consilio et voluntate prenominati Roth. archiepiscopi Rotrodi ad fratrum propria indumenta donaveram, per manum ipsius archi in eleemosina pro mea et o. a. m. animabus. Interfuerunt huic rei testes, quorum nomina sunt hæc : Hugo de Bantelluto52 nepos meus, Yvo Malusfiliaster44, Godefridus de Sancto Andrea293 : hi tres sunt milites. Et cum istis : Guillelmus cubicularius, Rainaldus Wadels, Isembardus Faber, Odo filius ejus, Albertus de Baiarth prepositus, Drogo de Montmorenci, Richardus Doliarius, Robertus de Jherincourth367, Guerricus filius ejus, Bartholomæus vierius, Rainaldus Talperons, David Faber, Garnerius Aculeius, Menardus de Aneri, Aelinus Draparius, Elinandus Allec261, Nicolaus Cultellarius.


* Les dates accessoires indiquées correspondent à l'année 1172, où Pâques tomba le 16 avril, tandis que la pièce étant datée de 1172 avant Pâques, le Jeudi-Saint devrait appartenir à l'année 1173, où Pâques tomba le 8 avril. Mais, dans cette hypothèse, les dates accessoires ne cadreraient plus.
52 Banthelu, cant. de Magny-en-Vexin, arr. de Mantes. Voir Appendice XI.

44 Pouilly, cant. de Méru. Dreux de Pouilly est le même que Dreux de Guiry de la charte VII.

Haymon de Montgerain avait deux frères, Guy et Raoul.

Sa fille s'appelait Richilde ; elle mourut, du temps de l'abbé Guillaume Ier, laissant 5 enfants : Haymon, Yves et 3 filles. Haymon et Guy ne seraient-ils pas Wido et Haymo, qui signent immédiatement après Galeran I de Meulan, la charte de fondation du prieuré de Bouafle ? (Lévrier, pr. 120).

Aszon de Conty pourrait bien être Aszon, l'un des chambriers du roi en 1082 (Lévrier, pr. 119).

293 Nous avons retrouvé sur cet Herbert de Magny un intéressant document constituant son affiliation à l'ordre des Hospitaliers de Jérusalem (depuis les chevaliers de Malte) :

Notum sit o. t. p. q. f. quod dnus Herbertus de Magniaco et uxor ejus Eremburgis concedente filio eorum Teobaldo , dederunt Deo et S. Hospitali Iherusalem vineas suas et tres hospites in valle de Joi et duos hospites apud Pontesie castrum, ut in presenti bonorum que fiunt in S. H. participes fiant, et in futuro ab eterno judice animabus suis remunerationem sentiant. Si autem predictus Herbertus in Iherusalem ire voluerit, consilium fratrum et auxilium domus habebit. Hoc donum factum per manum fratris Goscelini Blau , coram Roberto decano de Aiencurt et ceteris fratribus Bertranno Harduino et Petro de Bievre .

(Orig. Arch. nat. S 5135).

367 Genicourt, cant. de Pontoise.

261 Harenc , familia in Vulcassino multum propagata, dedit monasterio abbatem Joannem Harenc ann. 1530 (D. E.) On connaît l'histoire si terriblement dramatique de Raoul Harenc, châtelain du donjon d'Evreux, en 1119, qui, pour venger son fils emmené comme otage et aveuglé par Eustache de Breteuil, s'empara des filles de celui-ci et leur fit couper les mains et crever les yeux (Ord. Vital, l. xii). — Roger, fils de Raoul, donna à l'évêque d'Evreux le patronage de l'église de Gauville (Arch. de l'Eure, G. 122, nº 46).

Cette famille avait pour armes trois jumelles (Sceau d'Adam Harenc, chevalier en 1243, ap. Douët d'Arcq, Inventaire, nos 2371 à 2373. Teulet, Layettes du Trésor des Chartes, II, 507. — Cet Adam, seigneur de Chaillot en 1239, jouissait, en 1231, d'une censive à Paris, près le châtelet du Grand Pont. (A. N. LL 496 fol. 269 et LL 1595, fol. xxix) qu'il vendit au roi, de concert avec Jeanne sa femme, pour 50 livres parisis).

Il ne faut pas la confondre avec une famille parisienne du même nom, ayant un hareng pour armes parlantes (Sceau de Guillaume Hareng en 1282. Douët d'Arcq, ibid), à laquelle appartenait « maistre Pierre Harenc, advocat et bourgeois de Paris, » arbitre d'un procès en 1317 (A. N. LL 44, fol. 435).