1820, 10 mai. Préfecture du département de la Seine. À son Excellence Monseigneur le ministre de l’Intérieur. [Débat sur la restauration.]
. Paris
Église Saint-Germain-des-Prés.
- Arch. nat., F 13-882 nos 19 et 20
Monseigneur,
J’ai l’honneur d’informer votre Excellence que, d’après l’avis de la commission formée sous la présidence de M. le directeur des Travaux de Paris, j’ai fait cesser l’exécution de mon arrêté portant sur l’interdiction de l’entrée de cette église au culte et au public.
Le service divin continuera à être célébré dans le chœur de cette église.
La commission ayant proposé entr’autres choses de séparer par un gros mur la nef d’avec le chœur, et d’abattre les deux tours au-dessus de l’édifice, je viens de me concerter avec M. le baron Hély d’Oissel pour l’exécution de ces travaux urgents.
Quant à la question concernant la démolition ou la restauration de la nef, elle sera ultérieurement examinée.
La visite que j’ai faite moi-même des localités me donne à cet égard des idées qui ne s’accordent pas entièrement avec celles de la commission.
Je pense au reste que vous avez déjà, Monseigneur, reçu une copie de son rapport, et que je n’ai pas besoin d’entrer dans de plus longs développements sur ses observations.
Je suis avec respect, Monseigneur, de votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur,
Chabrol