Confirmacion ou don d'office a celui qui y auroit esté commis
Charles etc.
,
a tous ceulx etc.
Comme nostre amé escuier d'escuierie Jehan Seaume, maistre des pors et passages en la seneschaucié de Beaucaire et lieutenant de nostre chastellain d'Aiguemortes1, ait commis jusques a ce que par nous y fust commis Tel
a l'office de l'un des sergens de la garnison de nostre grosse tour Constantinea d'Aiguemortes2 ou lieu de Tel
, lequel comme l'en dit est alé de vie a trespassement, ainsi qu'il nous est apparu par lettres dudit Jehan Seaume,
savoir faisons que,
oÿe la bonne relacion qui faicte nous a esté de la personne dudit Tel
,
voulons et octroyons qu'il soit et demeure oudit office de nostre sergent de ladicte garnisonb d'Aiguemortes ; et icelui office lui avons donné et donnons de grace especial par ces presentes pour le tenir et excercer d'ores en avant aux gaiges etc.
tant comme il nous plaira. Si donnons en mandement par cesc mesmes presentes a nostredit chastellain d'Aiguemortes ou a son lieutenant que ledit Tel
mette et institue de par nous en possession et saisine dudit office, prins et receu de nouvel le serement se mestier est, l'en face joïr et user paisiblement ensemble desdiz droiz, prouffiz et emolumens, et a lui obeïr ainsi qu'il appartendra. Mandons en oultre a nostre tresorier general dudit païs de Languedoc que par le tresorier de Nymes, ou autre qui lesdiz gaiges a acoustumé de paier, il les face paier chascun an audit Tel
aux termes et en la maniere acoustumez. Et par rapportant ces presentes ou vidimus d'icelles fait etc.
nous voulons iceulx gaiges etc.
estre allouez es comptes dudit tresorier ou d'autre qui paiez etc.
En tesmoing de ce etc.
Donné etc.
[7.7.a] ¶ Nota ces motz jusques a ce que par nous y feust pourveu ; car autrement telz chastellains ou autres officiers n'y doivent pourveoir ne [fol. 47v] commettre.
[7.7.b] * Item ces autres mots ainsi que par les lettres dudit Jehan Seaume nous est apparu ; car le notaire doit veoir les lettres et bien se donner garde s'elles sont de celui qui demande l'office et s'il vacque par celle maniere, car le roy s'en attent au notaire. Et ne doit le notaire jamais le mettre affirmativement ne aussi autres motz en affermant, s'il ne voit les lectres ou le scet certainement.