Ce schéma spécifie les particularités d'un corpus TEI des éditions électroniques de l'École des chartes (ELEC) : Le formulaire d'Odart Morchesne.
Il importe le schéma partagé acte.rng (les aspects requis pour tout acte ELEC).
acte.rng importe les ressources partagées suivantes :
texte.rng — Des modèles de contenus réutilisables pour des corpus autres que des chartes.
teiHeader.rng — Entête fixée de contenu pour tout fichier TEI.
witness.rng — Tradition écrite de l'acte (témoins)
Pour chaque acte, témoin et analyse sont en entête (<front>). La transcription de l'éditeur du XIXe figure dans le corps (<body>).
Tout acte doit obligatoirement être identifié (@xml:id), paginé (<pb>), et numéroté (@n).
@xml:id
L'identifiant reprend en numérotation arabe, la numérotation romaine séquentielle proposée par l'éditeur Paul Guérin.
@n
Numérotation apparaissant entre crochets à la publication.
Dans l'encodage initial de l'édition, les interventions de Morchesne étaient balisées de 3 manières différentes :
dans des éléments abbr (1736 occurrences) ou emph[@ana='Morchesne'] (113 occurrences), pour les mentions de type "etc" ou "Tel"
ET dans des p[@ana='nota'] pour les notas de Morchesne.
La distinction entre les 2 premiers encodages (abbr et emph) n'apparaissant pas comme pertinente à l'analyse des contenus, on a choisit de les encoder de la
même manière. Les interventions de Morchesne dans le texte sont donc repérées ainsi :
//q[@ana='Morchesne'] : 1849 éléments
pour encoder les mentions de type "etc." ; ces mentions font souvent références à des mentions développées plus haut dans le texte.
pour indiquer un emplacement à remplir dans la formule (Tel, Telz, Tel juge, en tel lieu, talis loci vel, tel prieuré, etc.)
on restitue les qana morchesne avec des ital
les vidime (quote) on les restitue avec des guillemets -> format citation
//p[@ana='nota'] : 354 éléments
Les notas de Morchesnedes mentions plus développées : voir la présentation de l'édition
Par ailleurs les notes peuvent contenir des citations de Morchesne extraites d'autres témoin de l'ouvrage. Ces citations sont balisées dans
des éléments q autorisés dans les notes par les schémas partagés. Pour le rendu à l'écran, les guillemets sont ajoutés automatiquement.
NB : Dans ces citations contenues dans les notes, certaines interventions de Morchesne du type de celles intervenant dans le texte (q[@ana='Morchesne']) sont mises
en valeur avec un simple enrichissement typographique (hi[@rend='i']). Le choix de ne pas reprendre l'encodage du texte est délibéré : il permet d'extraire simplement du fichier
les seules interventions de Morchesne dans le formulaire (et non aussi celles contenues dans les citations de ses autres textes).
dans les notes, q restitués avec des guillemets
[CD] Camille Desenclos (École nationale des chartes) noms propres, apparat critique, parties du discours
[JC] Joana Casenave (École nationale des chartes) parties du discours
[RD] Richard Delaplace (Langues'O) tableau de la tradition (témoins, <witness>)
[CH] Clément Hurel (École nationale des chartes) contribution technique
Ce schéma est conçu comme une bibliothèque de composants pour simplifier la définition
d'un projet d'édition d'actes en TEI. Il ne sert à rien seul, il vaut importé par un autre
schéma. Chaque projet doit pouvoir éviter de redéfinir les mêmes éléments, afin qu'une même chose
soit nommée de la même manière (avec les mêmes balises). La tradition de l'édition critique accepte
des variations nombreuses, avec cependant des structures communes qu'il vaut la peine de spécifier
avec précision, cette définition facilitant l'exploitation plus large des corpus par leur normalisation.
Structure générale d'un recueil d'actes
La structure générale d'un recueil d'actes comportera obligatoire un avant-texte avec titre et résumé (<head>, <argument>) afin d'assurer la génération d'un site web. L'élément racine portera en attribut un identifiant de fichier, unique pour l'éditeur.
Une collection d'actes, par exemple un cartulaire, est considéré comme un groupe <group>
de textes <text>. Les actes sont souvent groupés en série linéaire,
il arrive cependant que des éditions (imprimées ou manuscrites)
définissent une organisation hiérarchique de la collection. En ce cas ces sections peuvent
être des groupes titrés <head>, titres conçus pour pouvoir être utilisés dans une table des matières.
Par notice d'acte on entendra le cartouche d'entête établi par l'éditeur.
L'information de ces nombreux champs est
inégalement disponible selon la provenance du texte électronique
(numérisation d'édition imprimée, base de données, édition sur l'original...).
Il est par contre essentiel de choisir les mêmes balises pour la même information, afin de simplifier
le traitement de différentes lots (exemple : rangement par date, table des actes, classement par type…).
On distinguera deux groupes d'informations : ce qui concerne l'acte tel qu'il a eu lieu (analyse diplomatique),
et ce qui concerne les témoins écrits de cet acte (codicologie).
Quant à l'analyse diplomatique, l'attention a d'abord porté sur les consignes d'encodage des dates.
L'indication normalisée d'une langue est généralement portée par la transcription (quand il y en a une).
Un vocabulaire qualifiant la nature d'un acte est en cours d'élaboration sur les cartulaires franciliens.
Pour tout acte, l'indication d'un lieu (avec identifiant INSEE), serait largement
souhaitée, mais l'effort n'est pas encore planifié.
La définition de types d'action juridique est souhaitée, mais pose encore trop de problèmes entre historiens
pour qu'une liste soit imposée.
Le motif nommé front.index définit la structure d'indexation par défaut.
Dans le schéma de corpus (corpus.rng), il faut l'appeler dans la définition du front.
On peut le surcharger dans corpus.rng pour contraindre ou non l'inscription d'éléments d'indexation spécifiques.
Indexation du type d'auteur, obligatoire, valeurs multiples possible. (cf OGJ : "l'accord passé au sujet d'un hommage entre l'abbé de Moissac et le comte de Toulouse est ainsi indexé à acte abbatial, acte princier, car les deux intervenants prennent la parole.")
NB: Dans les tableaux d'OGJ 2a (type d'auteurs) et 2b (type de documents) sont une même catégorie ; le 2b décrivant les documents qui ne sont pas des actes, on se limite pour l'instant qu'au 2a.
Indexation du pays concerné par l'action et non le ressort de l'auteur de l'acte, valeur répétable ; on inscrit le nom contemporain et non historique.
Élément répétable pour les valeurs multiples.
La source des codes utilisée pour représenter les noms de pays est la norme ISO 3166.