École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Saint-Martin-des-Champs » Tome 1 » IV — Actes concernant la collégiale de Saint-Martin de Paris » Paris, 29 mai 1067

Philippe Ier, après avoir achevé la reconstruction de l'église Saint-Martin-des-Champs commencée par le roi Henri, et fait procéder à sa dédicace, la confirme dans la possession des biens à elle octroyés par son père, et lui donne, en outre, l'abbaye de St-Samson d'Orléans et la moitié du marché annuel que le roi établit dans le territoire du monastère le 1er novembre.

  • A Original perdu.
  • B Copie de la fin du xies., dans une Chronique versifiée ou Livre des privilèges de St-Martin des Champs, British Museum, add. mss. nº 11662, fol. 6.
  • C Copie du xiiie s., dans la même chronique, Bibl. nat. ms. lat. nouv. acq. 1359, fol. 4, d'après B.
  • D Copie du xviiie s., A. N., L. 1373, fol. 9, d'après B ou C.
  • E Copie du xviiie s., B. N. ms. fr. 28400, fol. 17, d'après C.
  • F Copie du xviiie s., dans le Cartulaire du prieuré conventuel St-Denis de la Chartre, A. N. LL 1399, p. 5, d'après C.
  • a Marrier, Martiniana, fol. 13', d'après C.
  • b André Duchesne, Histoire généalogique de la maison de Montmorency, Preuves, p. 21.
  • c Marrier, Monasterii regalis Sancti Martini... historia, p. 12, d'après B et C.
  • d Félibien, Histoire de la ville de Paris, III, 48, d'après C.
  • e Gallia christiana nova, VII, Instrumenta, p. 35, nº XL, d'après C.
  • f Robert de Lasteyrie, Cartulaire général de Paris, t. I, p. 125, nº 98, d'après B C D.
  • g Prou, Actes de Philippe Ier, pp. 91-94, nº XXX, d'après toutes les sources.
  • h Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien, éd. Joseph Depoin, Ligugé, 1913-1921.
D'après h.

In nomine sancte et individue Trinitatis. Divinarum Scripturarum auctoritate instruimur antiquorum patrum vestigia sequi et eorum, in quantum possumus, bona exenpla imitari. Unde Dominus per Hiremiam prophetam nos admonet, dicens : « State in viis et considerate de semitis antiquis, et videte que sit via bona, et anbulate in ea. » In via ergo bona antiquorum patrum ambulare precipimur, quia bona opera patrum nostrorum nobis facienda atque imitanda proponuntur, quatinus eorum consortes ac participes simus in cœlis, quorum exempla imitari laboramus in terris.

Ego itaque Phylipus, gratia Dei Francorum rex, hac prophetica edoctus exhortatione, et precedentium patrum, Francorum videlicet regum, et mauxime dilectissimi patris mei Henrici exenplo provocatus, quorum devotissimum studium erga divinam religionem et ecclesiarum instructionem cognovi, notum fieri volo cunctis fidelibus sanctæ Dei ecclesiæ curam gerentibus, tam presentibus quam futuris, quod ecclesiam Sancti Martini prope Parisius sitam que vocatur de Campisa, quam, tyrannica rabie destructam et pene ad nichilum redactamb, pater meus supradictus renovare et reædificare studuerat, et multis beneficiis et donariis ditaverat atque ornaverat, et canonicos quamplures cœnobialiter viventes ibidem aggregaverat, post mortem ipsius dedicari feci, et opus quod pater meus, mortis subripiente articulo preventus, conplere non potuit, ego pro ipso supplevi.

Ad cujus dedicationem celebrandam, multo evocato conventu pontificum et procerum nostrorum nobilium, tam clericorum quam laicorum, ego ipse presentiam meam obtuli ; et ob amorem Dei et honorem preciosissimi confessoris beati Martini, cujus nomini adtitulata est, et requiem supradicti patris mei defuncti, omnia que ipse sibi donaverat concesi, plurima etiam que in nostra potestate erant adauxi ; abbatiam videlicet Sancti Simphoriani et Sancti Sansonis, que est Aurelianis intra muros civitatis sita, et medietatem fori quod statuimus in loco ipsius monasterii , tam de toloneis quam de justiciis et fredis et omnibus reditionibus que, in toto tempore ipsius fori, jus nostri exigit fisci. Hæc autem illi æcclesiæ in perpetuum habenda concessi et, hoc testamentum inde fiere precepi ; et ut æternum firmamentum habeat, sigillo meo subterfirmavi et corroboravi, et omnibus episcopis qui affuerunt, et principibus regni mei firmandum presentavi. Si quis vero, quod absit et quod minime credimus, hoc regale et legale statutum aliqua temeritate calumpniare vel violare presumpserit, sciet se regia majestatis reum et anathematis gladio feriendum.

Actum Parisius publice, IIII. .

Signum regis Phylipi.

Hugo frater regis. Balduinus, comes Flandriae. Richerus, Senonensis archiepiscopus. Gaufridus Paris(iac)us episcopus10. Guido, Anbianensis episcopus. Gaulterus, Meldensis episcopus. Hugo, Trecensis episcopus. Rogerus, Cathalaunensis episcopus. Agolandus, idem Ivo, Saxensis episcopus. Drogo, archidiaconus Parisiensis. Ivo, archidiaconus Parisiensis. Lando, precentor et archidiaconus Parisiensis. Gaufridus, canonicus Sancte Marie. Olricus capellanus. Balduinus, canonicus Sancte Marie. Milo, decanus Sancti Dyonisii de Carcere. Aengelardus, abbas ipsius loci. Gislebertus prior. Drogo presbiter. Drogo grammaticus. Dainbertus diaconus. Hyldricus canonicus. Arnulfus, Sancte Crucis Aurelianensis. Haymo, decanus Sancte Crucis Aurelianensis. Sanzo, sacrista Aurelianensis. Rainaldi, Sancti Martini thesaurarii Turonensis. Hugo comes Mellendis. Willelmus, comes Suessionensisc. Rainaldus, comes Curbuliensis. Ursio, vicecomes Meliduni. Guido de Monte Letheri74. Simon de Monte forti. Thetbaldus de Monte morenciaco64. Radulfus siniscalcus. Walerannus camerarius19. Baldricus constabularius. Engenulfus buticularius. Adam pincerna. Guido marescalcus. Euscelinus marescalcus. Drogo pincerna. Engelrannus, pedagogus regis. Petrus cancellarius. Eustachius capellanus, Gaufridus subcapellanus. Amalricus de Castello-forti. Fredericus de Curbuilo. Stephanus, prepositus Parisiensis154. Malbertus, prepositus Aurelianensis. Walterus, prepositus Pissiacensis. Willelmus de Gomethiaco. Hugo de Novo-Castello. Mainerus de Sparr(n)one43. Herveus de Marleio64. Warinus de Islo. Warnerus de Parisius134. Frotmondus, frater ejus.

Giraldus, Hostiensis episcopus, post subscripsi Rainbaldus, apostolice sedis legatus, similiterd.


a On peut se demander si ces mots « que vocatur de Campis « ne constituent pas une interpolation. Le diplôme de 1070 ne donne aucun surnom au » monasterium Sancti Martini, celui de 1079 porte « ad Campos ».
b Cette phrase vise la gestion de Milon de Paris et de ses devanciers.

10 Hugues, comte de Dammartin, que nous rencontrerons plusieurs fois comme témoin de chartes postérieures, avait pour père Manassé, comte de Dammartin, frère de Haudouin III, comte de Ramerupt. Conseiller intime et probablement chambrier (noster a secretis) du roi Robert en 1031 (Bouquet, Rec. des Hist. de France, X, 626), Manassé périt auprès de Bar-le-Duc, dans la même journée où fut tué Eudes II, comte de Chartres (Hugues de Flavigny, Chron., ap. Mon. Germ. hist., Scriptores, VIII, 401 c'est-à-dire le 15 novembre 1037 (Aug. Longnon, Obituaires de la province de Sens, t. II, préface, p. viii). Sa veuve fit de grandes libéralités à St-Vanne de Verdun où les victimes du combat furent ensevelies (Vita S. Richardi abbatis Virdan., ap. M. G. h., Scriptores, XI, 288). Elle se nommait Constance ; c'était sûrement une fille de Robert le Pieux et de sa dernière femme ; filiation qui motive l'attribution des prénoms robertiens d'Eudes et de Hugues aux fils issus de son union avec Manassé (Guérard, Cartul. de St-Père de Chartres, p. 175). Eudes, omis par l'Art de vérifier les Dates, bien que cité avec son titre dans un diplôme de 1060, mourut peu après sans postérité mâle. Il laissa le comté de Dammartin à son frère cadet Hugues, précédemment établi à Bulles (Hugo Buglensis comes, titre que lui donne Ives de Chartres, éd. Bouquet, Rec. des Hist. de France, XV, 242), qui lui venait de sa femme Rohais. Au cours d'une grave maladie en 1075, il restitua à St-Lucien de Beauvais les églises de Bulles (Louvet, Hist. du Beauvoisis, I, 630-634) ; les chanoines qui les occupaient protestèrent devant le concile d'Issoudun en 1081 (Achery, Spicileg., III, 128). Revenu à la santé, Hugues partit en Terre-Sainte pour accomplir un vœu ; il y fut fait prisonnier, et sa rançon ayant été fournie par les Bénédictins du Bois-Saint-Michel, dépendant de Vezelay, il fonda à son retour le prieuré clunisien de St-Leu d'Esserent (Louvet, I, 645 ; cf. Mém. de la Soc. acad. de l'Oise, X, 493) en 1081 (Chan. Eug. Müller, Cartulaire de St-Leu d'Esserent, pp. 1-6) auquel l'abbé de Cluny réunit St-Michel dont les moines se transportèrent à St-Leu (p. 11).

Hugues avait causé des inquiétudes à Philippe Ier, qui fortifia Montmélian, aux frontières du Senlisois, pour se protéger contre ses atteintes (Rec. des Hist. de France, XI, 158, 410 ; XII, 135). Il finit ses jours sous la bure, à St-Leu d'Esserent (Müller, p. 17). Dès 1103, il était remplacé par Pierre, son fils (Cartulaire A de Montier-en-Der, coll. Baluze, XXXIX, fol. 239'). Celui-ci tomba malade à Rosnay en Champagne, d'où était originaire sa femme Eustachie (Müller, p. 16). Il y mourut un 13 septembre, en 1105 ou 1106 (Obit. de la prov. de Sens, I, 456) ; il fut inhumé à St-Leu d'Esserent où les moines qu'il avait appelés à ses derniers moments, ramenèrent son corps au prix de mille peines. Il y reposa près de son père et d'un frère aîné mort jeune (avant 1081). Il laissait d'Eustachie un fils qui lui succéda, certainement Hugues II qui dès lors exerçait les fonctions comtales. L'Art de vér. les Dates (II, 661) le fait à tort frère de Pierre. Les actes de Hugues Ier ne lui attribuent, sur la fin de sa vie, qu'un seul fils et trois filles ; Basle, Aélis, Eustachie (nom porté déjà par une tante, issue du comte Manassé, et dont une fille, Agnès, épousa Guillaume vicomte de Mantes). Mariée d'abord à Aubri Payen de Mello, Aélis se remaria à Lancelin II de Beauvais, qui après 1111, succéda à Hugues II. Lancelin eut d'elle quatre enfants, dont deux, Manassé et Rohais, relevèrent des prénoms de l'ascendance maternelle. Mais Dammartin passa à Aubri Ier, que par son prénom l'on peut croire issu de la première union d'Aélis ; Lancelin n'aurait été que son mainbour : on ne s'explique pas autrement, d'ailleurs, que la nombreuse postérité de ce sénéchal ait pu être exclue du comté dont il avait été titulaire.

c Il paraît que le copiste a confondu les attributions interlinéaires en les intervertissant. Renaud était comte de Soissons, et Guillaume, de Corbeil.

74 L'auteur de cette donation est une personnalité notoire du règne de Philippe Ier. C'est Gui le Rouge fils de Gui le Grand de Montlhéry ; son père assistait Henri Ieren 1059 lorsqu'il dota solennellement la collégiale de St-Martin-des champs (nº 7) et Philippe Ier lorsqu'en 1067 il en confirma l'établissement (nº 12). Lui-même intervint fréquemment pour faciliter et approuver les donations de ses vassaux au prieuré clunisien. On le rencontrera plus loin avec le titre de comte, accompagné parfois du surnom de Rochefort : « Wido comes " ou » Wido comes de Rupeforti ». Il mourut en 1107.

Élisabeth, sa seconde femme, s'identifie avec « Isabeldis, comitissa de Creciaco castro « qui, veuve de Bouchard II de Corbeil, assista à la première messe célébrée par saint Gautier, abbé-fondateur de St-Martin-de-Pontoise, sur l'autel de St-Nicolas de Morcerf (Cartul. de St-M. de P., p. 10, nº xi). Le récent mémoire de M. Estournet sur Bouchard II, comte de Corbeil dans les publications de la Société du Gâtinais, a précisé ce point. L'une des filles d'Élisabeth, Béatrix de Pierrefonds, fut aussi bienfaitrice de St-Martin des Champs.

64 Cette notice serait paticulièrement intéressante à dater, en raison de la quantité de témoins de marque qui s'y trouvent associés. Un terminus ad quem indiscutable est fourni par la mort de Josselin (3 novembre 1096), l'archidiacre de Josas qui fut un bienfaiteur insigne du prieuré (cf. nº 13 suprà, note 24). C'est aussi en en 1096-97 que la chanoine chancelier Vougrin devint archidiacre de Parisis au lieu et place de Dreux Ier de Mello. Toutefois il faut remarquer que le chanoine Sévin (le Sevinus Postellus qui figure en 1076 au nombre des testes clerici ex parte Sancte Marie, c'est-à-dire des clercs de Notre-Dame (cf. Guérard, Cartulaire de N-D. de Paris, I, 280) n'apparaît dans aucune énumération des membres du chapitre à partir de 1087. Mais la mention d'Hervé de Montmorency permet de reculer encore cette date. En effet, son fils et successeur Bouchard IV eut avec le comte de Beaumont son beau-frère, Mathieu Ier, une guerre au cours de laquelle fut détruite l'église castrale de Conflans-Ste-Honorine, et cette église, rebâtie après la cessation des hostilités, fut dédiée le 21 juin 1086. (Cf. notre étude sur les comtes de Beaumont-sur-Oise et le prieuré de Conflans dans le Bulletin de la Commission des Antiquités et Arts de Seine-et-Oise, 1911). Hervé était encore vivant et avait conservé la terre de Marly où il fit élever en 1087, l'église de St-Vigor (Ad. Maquet, Les Seigneurs de Marly, p. 48). Hervé avait cédé Montmorency à son fils aîné, postérieurement au 25 mai 1081, date où il agit comme tuteur de Guillaume II de Gometz (Bibl. de l'Ecole des Chartes, 4e série, t. III, p. 357). 1081 est l'année où un autre témoin de la notice, Hugues comte de Dammartin, fonda le prieuré de St-Leu d'Esserent. (Chan. E. Müller, Cartulaire de St-Leu d'Esserent, p. 1-4). D'autre part, Hervé d'abord seigneur de Marly ne prit le nom de Montmorency qu'après avoir hérité de Thibaud, son frère, postérieurement au 2 novembre 1071 (Prou, Actes de Philippe Ier, pp. 7 à 160 pour Thibaud ; pp. 94, 159, 308 pour Hervé). La distinction de leurs titres est sensible dans les souscriptions au diplômes de Philippe Ier en 1067 (nº12).
19 Galeran fut grand-chambrier pendant presque tout le règne de Philippe Ier. Sa désignation à ce poste eut lieu entre le 30 avril et le 27 mai 1061. Il cessa de l'occuper en 1105 ; on le trouve encore en charge entre le 25 mars et le 4 août ; il fut remplacé par son fils Gui entre le 4 août 1106 et le 14 avril 1107. C'était un membre de la famille Le Riche de Senlis, dans la généalogie se trouve dans les appendices au Cartulaire de St-Martin de Pontoise (édit. Depoin), pp. 298-300. Toutefois pendant les années 1074-1075, l'exercice de sa charge fut confié à son neveu Hugues II.
154 Etienne était prévôt de Paris en 1067 (nº12supra ; Cf. note 268) et peut être encore vers 1083 (nº24) : à ce moment son fils Robert, assistant à la donation de Foulques d'Annet, est qualifié filius prefecti. Robertus, filius Stephani prepositi Parisiensis, intervient dans l'accord entre St-Martin et le seigneur de Neuilly-sur-Marne (nº63). Ici il est accompagné de son frère Payen et de son neuveu Jean. Payen, fils d'Étienne, est témoin pour Raoul Deliés en 1092-1093 (nº53). C'est peut-être le même que Galon, frère de Robert, nommé avec lui et Henri, fils de Robert, en 1096 comme témoin de la donation de Montmartre (nº72). Robert de Paris, simple gentilhomme et nullement comte comme certains l'ont cru par méprise, se croisa et périt à la bataille de Dorylée (Riant, Note sur Robert de Paris, chevalier croisé. Bulletin de la Soc. de l'Hist de Paris, sept. 1879, 6e année, 5e livr., p. 130). On ne voit pas bien où se trouvaient ses domaines. Peut-être possédait-il Ivry-sur-Seine ; nous rencontrons plus loin Henri d'Ivry, gendre de Payen Hérisson de Neuilly qui prit Robert pour arbitre (nº63). S'il s'identifie avec Henri, fils de Robert, il faut lui donner pour frère Ansoud, Ansoldus filius Rotberti de Ivri, témoin en 1096-1097 (nº78). — Cf. Appendices au Cartulaire de St-Martin de Pontoise, p. 270.
43 Germond, fils d'Avesgaud, seigneur de Mainteon (a. Chartres), probablement gendre de Mainier d'Epernon, témoin en 1067 (nº12 supra). Son fils Mainier, cité dans la notice 27, donna à Marmoutier, vers 1105, l'église Notre-Dame élevée dans l'enceinte de son château (Arch. d'Eure-et-Loir, H. 2340).

134 Garnier de Paris (dit aussi de Braine et de Dreux). Cf. Aug. Longnon, Bulletin de la Soc. de l'Hist. de Paris, 1879, p. 140. — Il est la tige des seigneurs de Gentilly, et de Brunoy, etc.

Garnier II de Paris, fils de Garnier I, eut, entre autres enfants, Hugues, seigneur de Gentilly et de Brunoy. Ce Hugues, qui vivait en 1138, qualifie de neveu (nepos) Soudan de Massy (A. N. K 22, nº 98 ; K 23, nº 38 et 616).

Soudan (Sultannus) était le surnon de Geofroi, fils de Bouchard de Massy et d'Elisabeth (nº 69 et note 291). Il le tenait d'un grand-oncle maternel, Soudan de Paris, fils de Garnier I, cité en 1099 (nº 86).

d Les souscriptions de Gérard, évêque d'Ostie, et de Rainbaud « sacri palatii actionarius », ont été ajoutées sur la charte originale pendant le séjour de ces deux envoyés pontificaux en France (Mars 1072-30 avril 1073), Cf. Prou, Actes de Philippe Ier, p. 94, note 1.