201 Sur Erembour ou
Aremburge, femme du vicomte Gaudri de Corbeil, et ses enfants, cf.
Les Vicomtes de Corbeil, par
J. Depoin,
p. 5-16.
— Bégon, frère cadet de Ferri de Châtillon, de Gautier Tirel et de Geofroi
d'Yerres, fut moine de Longpont. Une charte relative à Bouchard
I de
Vaugrigneuse mentionne « Bego monachus, frater Friderici de Castellonio ». (Mss.
lat. 9968, nº 162). — Ferri
III de Corbeil, fils de Baudoin
III de Beauvais, est cité dans la même étude,
p.
20.
201 Sur Erembour ou
Aremburge, femme du vicomte Gaudri de Corbeil, et ses enfants, cf.
Les Vicomtes de Corbeil, par
J. Depoin,
p. 5-16.
— Bégon, frère cadet de Ferri de Châtillon, de Gautier Tirel et de Geofroi
d'Yerres, fut moine de Longpont. Une charte relative à Bouchard
I de
Vaugrigneuse mentionne « Bego monachus, frater Friderici de Castellonio ». (Mss.
lat. 9968, nº 162). — Ferri
III de Corbeil, fils de Baudoin
III de Beauvais, est cité dans la même étude,
p.
20.
100 Lisiard (
Lethardus,
Lisiardus) fils d'Ansoud
III Le Riche et neveu de Milon I
er dont les biens confisqués servirent à doter
St-Martin-des-Cliamps. Ses descendants prirent habituellement son prénom comme
surnom patronymique. Son fils Ansoud
V (
Ansoldus filius
Lisiardi de Parisius) donna à Longpont tout ce qu'il avait dans la dîme de
Nozay (
Noerai) et une terre à Villiers, hameau de Nozay (ca.
Palaiseau, ar. Versailles) pour l'âme de son fils Guérin
V (Ms. lat,
9968, n
os 289, 290). Il est encore témoin d'une charte de
Louis le Gros donnée en 1108 peu avant son avènement (Ib. nº 42). Son frère Guérin
IV (
Garinus filius Letardi) souscrit un diplôme du
même roi pour St-Magloire en 1112 (Ms.
I. 5413, fol. 10). Il eut trois
fils, Manassé qui fit don à Longpont d'un clos à La Celle de St-Cloud ; Milon et
Anseau, cités avec Pierre, curé de Marcoussis, leur oncle (Ms. 1. 9968, nº 247).
De Milon, fils d'Ansoud Lisiard, cité avant 1146 (A.
N. LL 1024 fol.
74) sont issus les seigneurs de Courtry ; de Milon fils de Guérin
IV
ceux de Marcoussis, vassaux des Courtry au
xiiie
siècle (Ms. lat. 5466,
p. 563). Milon de
Marcolciis
est contemporain du prieur Thibaud de Longpont vers 1154 (Ms.
I. 9968,
nº 46). Lisiard
II, se croisant en 1201
(Dominus lestardus
de Marchocies ad visitandum Domini sepulcrum iter arripuit), concéda à
St-Wandrille des droits de pressurage sur des vignes du monastère ; ses frères
Pierre et Hervé,
fratres jamdicti Lesiardi
(sic) y ajoutèrent le don d'une vigne dite
Vinea
Letardi (Gr. Cart. de St-Wandrille, arch. de la Seine-Inférieure ; cf.
Malte-Brun,
Hist de Marcoussis).
202 Villecresnes, ca. Boissy-St-Léger, ar.
Corbeil (S.-et-O.).
133 Moussy-le-Neuf en Parisis, ca.
Dammartin, ar. Meaux, paroisse fort ancienne où furent transférés les corps de
saint Chrodegand ou Godegrand, évêque de Séez, et de sa sœur sainte Opportune. Le
premier fut transporté par Adam I
er de l'Isle en son château
de l'Isle-Adam, où il bâtit une église pour le recevoir. Elle fut dédiée en 1024.
Gautier de Moussy (
Walterius de Monci) souscrit le diplôme de
Philippe I
er pour Saint-Vincent de Senlis en 1069 (nº
14). Aubert de Moussy, donateur de l'église de Sainte-Opportune,
eut un fils, Hugues, et deux filles, Richeud, mariée à Jehan de Lagny, et Hélouis.
Les prénoms d'Aubert et Hugues sont également associés dans les familles des
châtelains d'Avon (Fontainebleau), des comtes de Clermont et des vidames de
Chartres. Hugues de Moussy, fils d'Aubert, est cité en 1097 après plusieurs
chevaliers de l'entourage d'Eudes, comte de Corbeil (nº
79b). — Cf. la notice
46. Les limites de la notice
59 sont fournies par la dernière date connue de la vie d'Hervé
I
er de Montmorency, agissant comme maître de ce château
(1081 ; cf. note 64,
suprà).
36 Gautier, frère aîné de Thion, maire
de Noisy-le-Grand, ayant été remplacé entre 1101 et 1105 et disparaissant à partir
de ce moment (cf. note 272), cette charte se place entre 1079 et 1104 environ. On
peut se demander si Archambaud qualifié maire n'aurait pas été le devancier de
Gautier, qui n'a point de titre dans cette pièce ; d'autre part, les moines ne
sont point nommés. C'est pourquoi nous proposerions de placer cette notice entre
1067, date de la dédicace de l'église dans laquelle fut fait le don, et 1079,
époque de l'entrée des moines, mais à une date très voisine de 1079, en raison du
surnom «
de Campis « attribué au monastère.