274 Il semble permis de considérer comme
fils de Milon
II de Paris ce Guérin des Champs, ainsi nommé du domaine
« des Champs » voisin de St-Martin et en grande partie cédé par les fils de Milon
I
er, Guérin
II et Milon
II, au roi
Henri I
er. Guérin
III avait conservé des vignes
touchant au monastère.
275 Montmagny, ca. Montmorency, ar.
Pontoise.
a « Payer des souliers » est une
forme primitive de la gratification ; au
xive
siècle, elle s'emploie pour les inférieurs, les gens de service. (Cf.
Depoin,
le Livre de raison de St-Martin de
Pontoise,
p. 202).
272 Dans cet acte et les suivants, le maire de Noisy, Gautier, est accompagné de
plusieurs de ses enfants : Bertrand, Baudoin, Adam. L'aîné lui fut associé
durant un temps assez court, dans les derniers temps du gouvernement d'Ourson.
Dans une notice concernant Dreux de Clacy (nº 106), nous
verrons mentionnés simultanément « Walterius major, Bertrannus filius ejus ",
puis " Bertrannus major, Warinus frater majoris " : or de nombreux textes font
de Guérin le frère du maire Gautier. Nous plaçons vers 1105 la convention avec
Dreux de Clacy, bien qu'elle ait été faite " cum monachis Sancti Martini de
Campis qui apud Cornaium conversantur », et que dans la bulle de Pascal
II du 30 avril 1107 il ne soit rien dit du « monasterium Sancte
Marie apud Gornacum castrum » confirmé à St-Martin par Calixte II en
1119. La formule : « monachi... qui apud Gornaium conversantur » diffère en
effet de celles dont on s'est servi lorsque les moines ont été en possession de
l'église Notre-Dame comme siège de leur prieuré de Gournay.
Thion, frère de Gautier, lui fut substitué, postérieurement à 1105, mais dès
1106, comme le montrent la notice 114, qui est de cette même
année, et celle nº 125, qui est d'une époque très voisine.
36 Gautier, frère aîné de Thion, maire
de Noisy-le-Grand, ayant été remplacé entre 1101 et 1105 et disparaissant à partir
de ce moment (cf. note 272), cette charte se place entre 1079 et 1104 environ. On
peut se demander si Archambaud qualifié maire n'aurait pas été le devancier de
Gautier, qui n'a point de titre dans cette pièce ; d'autre part, les moines ne
sont point nommés. C'est pourquoi nous proposerions de placer cette notice entre
1067, date de la dédicace de l'église dans laquelle fut fait le don, et 1079,
époque de l'entrée des moines, mais à une date très voisine de 1079, en raison du
surnom «
de Campis « attribué au monastère.
13 Annet-sur-Marne, ca. Claye-Souilly,
ar. Meaux (Seine-et-Marne).
273 Le Pré-Saint-Gervais, ca. Pantin,
ar. Saint-Denis. La présence d'Eudes du Pré-Saint-Gervais dans la notice suivante
nous incite à la rapprocher de celle-ci.
78 Marolles-en-Brie, ca.
Boissy-St-Léger, ar. Corbeil, qu'il faut se garder de confondre avec une localité
portant les mêmes nom et surnom, et située dans le canton de la Ferté-Gaucher, ar
de Coulommiers (S.-et-M.).