218 C'est
Albericus
Ternellus de Pissiaco (
Tornellus d'après une copie de
D. Estiennot), cité dans une notice comme accompagnant, à Pontoise,
Louis-le-Gros (né en 1081) encore enfant (
Ludovicus puer), vers
1093 : Cf.
Cartul. de St-Martin de Pontoise,
p. 25 ;
la note 153 est à rectifier, l'orthographe
Ternellus étant
constante depuis le
xiie siècle (
lb.,
Appendices,
p. 430). — Dans la notice
126 ce
personnage est dénommé
Albericus Terneldus.
220 Cette notice est postérieure à celle qui figure au nº 53, et
qui concerne Pautel de Méru seul. D'après Luchaire, Louis-le-Gros fut associé au
trône en 1098. La donation fut confirmée par Anseau II, évêque de
Beauvais, le 31 décembre 1099 : il y a donc lieu de la croire antérieure à cette
date. Sans indiquer de motif, Luchaire (Louis VI, nº 70,
p. 38) la croit postérieure à la seconde confirmation par un
autre évêque de Beauvais, Geofroi, le 20 mars 1106 (nº 112infrà).
L'obituaire de St-Martin-des-Champs contient la mention suivante au 17
décembre : « Obiit Hazeca. Officium fiat, cappa, in choro. Servicium facit ille,
qui habet Pontisaram ». (Molinier, Obituaires de
la province de Sens, I, 474). Bien qu'écrite, sous sa forme
actuelle, au xive siècle, cette mention, qui a pu
en remplacer une plus ancienne, s'applique évidemment à la femme de Raoul
II Deliés. On ne célébrait avec une solennité si grande que l'obit
des bienfaiteurs importants. Nous croyons donc devoir fixer la mort de Hahuis au
17 décembre 1099. Sur Raoul II et Hahuis, voir les App. au
Cartul. de St-Martin de Pontoise, p. 248.
122 Méru, ar. Beauvais. — Cette donation
fut faite du vivant d'Hermer de Pontoise, premier mari de Comtesse, fille de Raoul
et d'Hahuis. Comtesse était remariée dès 1096 à Gautier Payen, vicomte de Meulan.
Le prévôt Gui, fils d'un premier mariage d'Hermer, est cité en 1092 et 1093. — Il
n'est pas question d'Agnès, autre fille de Raoul, qui épousa depuis Bouchard
IV de Montmorency, Henri, fils de Raoul
II, est cité en
1093 avec lui (
Cartulaire de St-Martin de Pontoise,
pp. 27, 248, 295). D'autre part, l'autel de
Mareio est compris dans la bulle d'Urbain
II, le 14 juillet
1096.
221 L'église St-Lucien de
Méru-en-Thelle, ar. Beauvais. On écrivait en 1286
Méru-en-Tere,
comme le montre l'épitaphe d'un « sougretain de ceens » (sacristain de St-Martin)
reproduite par
D. Marrier,
p. 571.
222 Eragny, ca. Pontoise (Cf.
D. Marrier,
p. 496).
223 D'après un autre texte du
Liber Testamentorum, fol. 25 (nº
111), on voit
que la
terra de Tullo et de Magisterio est du ressort de la
baronnie de Montmorency.
Tullum doit être
Tour
(St-Prix) plutôt que
la Tuyolle (éc. de Taverny, ca.
Montmorency). La comparaison des traductions
Magisterium et
Mistigerium suggère le mot
Maistier ou
Mestier qui vient peut-être d'un troisième terme latin,
Ministerium. Ce lieu n'a pu être identifié par nous. Toutefois il
importe de mettre en face de ces textes les termes d'une charte confirmative
d'Etienne, évêque de Paris en 1124 : « omnem viariam de
Thur et
de
Mestigerio et omnes consuetudines ». (De Lasteyrie,
Cartul. de Paris,
p. 224).
225 On plaçait dès lors un grand crucifix
sous le porche de l'église, lieu où se faisaient les publications, et qu'on
appelait pour cela l'auditoire (
auditorium).
226 Bouchard
IV de
Montmorency, qui épousa Agnès, fille de Raoul
II Deliés et de Hahuis,
du vivant de sa mère. La présence du roi désigné aux obsèques de Hahuis, prouve
bien que cet événement est antérieur à la rupture de Bouchard
IV avec
Louis-le-Gros et au siège de Montmorency par ce dernier.
292 Gui de la Tour, que nous avons déjà rencontré le 1er mai
1099 comme seigneur féodal (nº 84), est la tige des
Bouteillers de Senlis. Il est mort un 9 mars, mais non pas vers 1090, comme on
l'a supposé bien à tort lorsqu'à St-Nicolas d'Acy, on inscrivit sur sa tombe
l'épitaphe que relate l'intéressant document suivant :
Proces-verbal de l'état et des inscriptions des tombes des
fondateurs de St-Nicolas d'Acy
L'an 1562, le 12e jour d'avril après Quasimodo, par nous
Jean Lobry et Nicolas de Cornuaille, notaires du Roy notre Sire au baillage et
chastelenie de Senlis soubsignez, a la requeste de devote et religieuse personne
damp Germain Nicolas prestre, prieur du prioré St-Nicolas d'Acy lez Senlis, a
esté extrait de l'église dudit prieuré St-Nicolas, a sçavoir sur une tombe ou
sepulture de pierre ou y a deux gisans ; au chef du premier gisant ces mots :
« Fundator ecclesie » et à l'entour ces mots :
Hic jacet egregius Guido de Turre vocatus
Cui sit propitius Christus de Virgine natus.
Et au dessus dudit sepulchre, sur un table empreint en la muraille où sont
gravés ces mots :
« Cy gist Gui de la Tour chevalier et sa femme fondateurs de l'église et
monastere de ceans, lequel trespassa environ l'an mil quatre vingt et dix, le
9e jour du mois de mars, auquel jour est fait et celebré
par chacun an un obit solennel en cette église et aumone generale par les
religieux de ce lieu pour les ames desdits fondateurs, leurs parens et amis.
Priés Dieu pour eux. »
Et encore au dessus est escrit semblablement : « Fundator ecclesie ». (Suivent les deux vers ci-dessus). Dont ledit prieur nous a
requis lettres, à luy octroyées ces présentes pour luy servir ce que de raison.
Fait comme dessus.
J.
Lorry. De Cornuaille.
Inerat olim dicti prioratus sacrarum edium pronao sequentes versus lapis
continens :
Cœnobium hoc struxit Guido de Turre, perenne
Qui soboli nomen Buticulare dedit.
(Coll. Clairambault, vol. 562, p. 357. — D. Marrier.
p. 294.)
227 Villepreux, ca. Marly-le-Roi, ar.
Versailles. Sur Galeran, cf. note 254.
224 Yon de Saint-Cloud est cité dans des
notices précédentes à partir du nº
59 (antérieurement au 1
er mai 1095). Il figure, en 1096, au nombre des laïcs qui
escortent l'évêque de Paris, avec Payen de Montjay (Depoin,
Les
Comtes de Beaumont et le Prieuré de Ste-Honorine de Conflans,
p. 65).
228 Nivard et Sévin de Poissy, fils du
prévôt Hugues
I (Appendices au
Cartulaire de St-Martin de
Pontoise,
p. 429). Le prévôt Robert
II remplaça
Archenfroi, successeur de Hugues et cité en 1093 (Ibid.).
134 Garnier de Paris (dit aussi de Braine et de Dreux). Cf. Aug. Longnon, Bulletin de la Soc. de l'Hist. de Paris, 1879, p.
140. — Il est la tige des seigneurs de Gentilly, et de Brunoy, etc.
Garnier II de Paris, fils de Garnier I, eut, entre autres
enfants, Hugues, seigneur de Gentilly et de Brunoy. Ce Hugues, qui vivait en
1138, qualifie de neveu (nepos) Soudan de Massy (A. N. K 22, nº
98 ; K 23, nº 38 et 616).
Soudan (Sultannus) était le surnon de Geofroi, fils de
Bouchard de Massy et d'Elisabeth (nº 69 et note 291). Il le
tenait d'un grand-oncle maternel, Soudan de Paris, fils de Garnier I,
cité en 1099 (nº 86).
229 Appelé
Berneredus de
Plalli dans une charte de l'échanson Adam de Senlis (1107-1108), nº
120. Plailly, canton de Senlis.
230 Persan, ca. l'Isle-Adam, ar.
Pontoise (Seine-et-Oise).
231 Hugues le Pauvre, cadet de la maison
de Clermont, troisième fils de Hugues de Mouchy (Appendices au
Cartulaire
de St-Martin de Pontoise,
p. 304).
232 Messelan, éc. Frouville, ca.
l'Isle-Adam, ar. Pontoise.
233 Gautier
I Mauvoisin, fils
de Guerri
I de la Porte (Appendices au
Cartul. de St-Martin de
Pontoise,
p. 252).
234 Gautier Musavène, cité vers 1110
(
Cartulaire de St-Martin de Pontoise,
p. 7), était
d'une famille qui a possedé de nombreuses terres dans la vallée de Montmorency ;
elle paraît se rattacher aux Le Riche de Senlis.
235 Ives
I de
Conflans-Ste-Honorine. (Voir Appendices au
Cartulaire de St-Martin de
Pontoise,
p. 442 ;
Les Comtes de Beaumont et
le Prieuré de Conflans,
p. 58).
237 Belle-Église, autrefois
Blairéglise, ca. Neuilly-en-Thelle, ar. Senlis. — Il existe dans
le même canton un Puiseux-le-Hauberger qui peut avoir donné son surnom à « Wiardus
de Puseolis »
236 Hérouville, ca. l'Isle-Adam, ar.
Pontoise. Guillaume d'Hérouville, frère de Dreux, est cité entre 1099 et 1104
(
Cartul. de St-Martin de Pontoise,
pp. 9-17).
239 Guillaume
II de Chars (ca.
Marines, ar. Pontoise) assista, avec son père Guillaume
I, à la
fondation du prieuré de Boury par Eustache, son oncle maternel, en 1104.
Cartul. de Saint-Martin de Pontoise, nº
xlvi,
p. 17).
124 Payen est un archidiacre de
Pontoise, dont la juridiction s'étendait sur l'enceinte fortifiée de la ville et
les villages voisins d'Ennery, Genicourt, Livilliers, Osny et Puiseux. Les deux
clercs Hubert et Bernier appartiennent apparemment à son officialité. La présence
de Bernier aux obsèques de Hahuis Deliés, le 17 décembre 1099, peut donner une
indication sur la date approximative de cet acte et du nº
57
infra.
a Ce surnom de
Pédauque, qui rappelle la célèbre légende, est intéressant à relever au
xie siècle.