192 Le nom manque dans
le texte, transcrit à l'étourdie. On voit, par l'énoncé des témoins, que l'une des
parties en cause se nomme Gui. — Il faut donc ajouter à Hugues et Guérin, fils
d'Hervé et frères de la
B. Hildeburge mariée à Robert d'Ivry, deux
autres frères : Gui et Milon, archidiacre de l'église de Chartres en 1100
(Luchaire,
Louis VI,
p. 330). Gui de Gallardon est
encore cité dans un texte de 1119 comme témoin de la dédicace de Morigny (Ib., nº
264).
188 Gallardon, ca. Maintenon, ar.
Chartres. — Guérin de Gallardon avait pour père Hervé
I, seigneur de
Gallardon ; pour sœur la
B. Hildeburge, religieuse à Saint-Martin de
Pontoise après avoir été mariée à Robert d'Ivry ; pour frère Hugues
I,
sire de Gallardon, avec lequel il partit pour Jérusalem en 1096 (Ms. lat. 17139,
fol. 61). Il succomba dans le cours du voyage. Mabile, sa veuve dont il n'avait
pas eu d'enfants, se remaria à Aimon le Roux, d'Etampes. Hervé
I,, père
de Guérin, était fils d'Herbert, sire de Gallardon, qui donna à St-Père de
Chartres, du temps d'un abbé homonyme (1067-1074), des biens en Dunois lui venant
de sa mère Retrude. Celle-ci était veuve d'Ansoud
II le Riche de Paris,
frère d'Herbert, évêque d'Auxerre et fils d'Ansoud
I et de Raingarde
(Voir note 6). La terre de Gallardon appartenait antérieurement, avec celles de
Bouafle et de Thimert, à Aubert le Riche, neveu d'Anne, abbé de Jumièges. Aubert
épousa Aubour
(Hildeburgis) de Bellême dont il eut Aubert
II, Guérin et Thion, Aubert
II ne laissa que des filles.
L'aînée, Froheline, porta Thimert à son mari Gasce ; la seconde, qui épousa
Herbert de Paris, eut en dot Gallardon (Append. au
Cartul. de St-Martin de
Pontoise,
p. 469).
192 Le nom manque dans
le texte, transcrit à l'étourdie. On voit, par l'énoncé des témoins, que l'une des
parties en cause se nomme Gui. — Il faut donc ajouter à Hugues et Guérin, fils
d'Hervé et frères de la
B. Hildeburge mariée à Robert d'Ivry, deux
autres frères : Gui et Milon, archidiacre de l'église de Chartres en 1100
(Luchaire,
Louis VI,
p. 330). Gui de Gallardon est
encore cité dans un texte de 1119 comme témoin de la dédicace de Morigny (Ib., nº
264).
193 En marge :
Beausse.
— Voise, ca. Auneau, ar. Chartres.
194 En marge :
Bolonville. — Boulonville, éc. Sainville, ca. Auneau, ar. Chartres.
195 Il faut suppléer ici « Gaufredus »,
comme on le verra plus bas dans la liste des témoins, où figurent les trois fils
de Geofroi : Guillaume, Aubert et Gui. Ce Geofroi est sans doute un cadet de la
famille, car un Aubert de Gallardon fut père de Dreux, qui avec ses fils Guérin et
autres fit une cession à Bellomer au
xiie siècle
(Ms. fr. 24133,
p. 301).
218 C'est
Albericus
Ternellus de Pissiaco (
Tornellus d'après une copie de
D. Estiennot), cité dans une notice comme accompagnant, à Pontoise,
Louis-le-Gros (né en 1081) encore enfant (
Ludovicus puer), vers
1093 : Cf.
Cartul. de St-Martin de Pontoise,
p. 25 ;
la note 153 est à rectifier, l'orthographe
Ternellus étant
constante depuis le
xiie siècle (
lb.,
Appendices,
p. 430). — Dans la notice
126 ce
personnage est dénommé
Albericus Terneldus.
196 Guillaume, l'aîné des fils de Geofroi,
lui succéda comme seigneur féodal de Boulonville.
197 Arnaud, neveu de Constance de Bagneux,
fut prévôt de Gouillons puis sous-prieur de St-Martin ; Gautier était en 1096
chambrier du monastère. — Habert de Roinville et Ebroin d'Orsonville sont aussi
des moines de St-Martin ils portent le surnom des prieurés qu'ils
administrent.
39 Roinville, ca. Dourdan, ar.
Rambouillet (Seine-et-Oise).
173 Orsonville, ca. Dourdan, ar.
Rambouillet. La cure de cette paroisse, comprise dans le doyenné de Rochefort,
était à la nomination du prieur de St-Martin-des-Champs, La donation d'Orsonville
(terre, église et dépendances) est confirmées dans la bulle du 14 juillet
1096
37 Gauslin I
er Le
Riche, mari d'Humberge, souscrit, en 1048, un diplôme de Henri I
er sous cette forme : « Signum Gauslini casati Carnotensis ». (Lucien
Merlet,
Cartulaire de N.-D. de Chartres,
I, 90), Gauslin
II épousa Ade qui en 1045 était encore
unie à son premier mari, le vidame de Chartres Hugues I
er,
Gauslin
III mari d'Eudeline, et Aubert
II fils du vidame
Hugues, étaient donc frères utérins.
115 Nivelon
III de Fréteval,
marié à une fille de Guaimar de Lavardin, nièce, par Marie sa mère, d'Engebaud Le
Breton de Vendôme et de Barthélémi, archevêque de Tours qui mourut en 1067 (Cf.
ms. lat. 17129, fol 305). — Les moines de Cluny occupent déjà St-Martin lors de
cette donation, elle est donc de 1079 au plus tôt. — Hugues, beau-frère de Nivolon
III, est cité dans une notice postérieure à 1096 (nº
77).
48 La collégiale de St-Nicolas de
Courville, ar. Chartres. Le surnom de Cotelle a été porté par un des Ives
seigneurs de Courville.
38 Renaud, vidame de Chartres, eut trois
fils de sa femme Ode : Aubert, mort le 10 juillet 1032, Hugues
I, qui
le remplacèrent successivement, et Haudoin, chanoine de Chartres. Hugues était
marié dès 1045 à Ade ou Adèle, dont il eut trois fils : Guerri, Hugues, Aubert
II
(Cart, de Marmoutier pour le Dunois,
p. 33). Il
prit part au siège de Thimert en 1059. Guerri succéda directement à son père
(Guérard,
Cart. de St-Père de Chartres,
p. 212); il
était en charge en 1063. Hugues fut clerc. Aubert
II suivit en
Angleterre, en 1066, Guillaume le Conquérant (Merlet et de Clerval,
Un manuscrit chartrain du XIe siècle,
p.
117).