a Nous rattachons cette pièce aux
précédentes dont nous la croyons voisine. On ne peut lui fixer une date par les
synchronismes. Elle est antérieure en tous cas à la mort du prieur Ourson (1
er octobre 1105).
58 Hardoin Chef-de-fer était fils de Thion
et d'Hersende, nommés dans la charte
20. Il était seigneur de
Denonville (ca. Auneau, ar. Chartres) et maria sa sœur Mélisende à leur voisin
Gautier
II d'Aunay-sous-Anneau à qui elle porta la terre de Vierville
(Arch. de l'Eure, H 2254).
59 Mérouville, ca. Janville, ar.
Chartres.
75 Henri Loherenc ou
Lorrain fut reconnu gentilhomme (
ingenuus)
par un jugement de la cour royale. Conseiller de Louis
VI, il en reçut,
en 1112, les terres d'Aubervilliers, Triel, Mons, Villeneuve, Ablon, la maîtrise
des criées du vin à Paris, et d'autres privilèges (R. de Lasteyrie,
Cartul
gén. de Paris,
t.
I,
p. 151 ; Luchaire,
Annales de la vie de Louis
VI, nº 136). — En 1117 Louis
VI rappelle, au sujet de la
chapelle St-Georges de Champeaux, dépendant de St-Magloire, que «
Henricus Lotharingus, fidelis noster, predicte capelle reparator et,
quibuscumque modis valet, benignus auxiliator, ad capsam in qua corpus
B. Maglorii requiescit superargentendam (que propter matris
ecclesie necessitatem ex omnium assensu fratrum, fuit disparata et detecta),
xii marchas argenti, et ad usus fratrum 1 torcular apud Karronam
(Charonne) villam et quicquid habebat in vadimonium super 11 thuribula argentea et
calicem argenteum ejusdem ecclesie dédit. « (Ms.
I. 5413, fol.
7).
60 Mazolin, gardien du péage établi à
St-Aubin-des-Bois, ar. Chartres.
61 Maurepas, ca. Chevreuse, ar.
Rambouillet. Milon
I, fils de Simon
I de Maurepas, est la
tige de cette famille, qui se rattache sans doute à la maison de Chevreuse.
62 Courserault, ca. Nocé, ar. Mortagne
(Orne).
Métais,
Cartulaire de Saint-Denis de
Nogent-le-Rotrou, nº 59.
63 Fontaine-Bouillant, éc. Champhol, ca.
Chartres.
64 Cette notice serait particulièrement
intéressante à dater, en raison de la quantité de témoins de marque qui s'y
trouvent associés. Un
terminus ad quem indiscutable est fourni
par la mort de Josselin (3 novembre 1096), l'archidiacre de Josas qui fut un
bienfaiteur insigne du prieuré (cf. nº
13
suprà, note 24). C'est aussi en 1096-97 que le
chanoine-chancelier Vougrin devint archidiacre de Parisis au lieu et place de
Dreux I
er de Mello. Toutefois il faut remarquer que le
chanoine Sévin (le
Sevinus Postellus qui figure en 1076 au
nombre des
testes clerici ex parte Sancte Marie, c'est-à-dire
des clercs de Notre-Dame (cf. Guérard,
Cartulaire de N-D. de Paris,
I, 280) n'apparaît dans aucune énumération des membres du chapitre à
partir de 1087. Mais la mention d'Hervé de Montmorency permet de reculer encore
cette date. En effet, son fils et successeur Bouchard
IV eut avec le
comte de Beaumont son beau-frère, Mathieu I
er, une guerre au
cours de laquelle fut détruite l'église castrale de Conflans-Ste-Honorine, et
cette église, rebâtie après la cessation des hostilités, fut dédiée le 21 juin
1086. (Cf. notre étude sur
les comtes de Beaumont-sur-Oise et le
prieuré de Conflans dans le
Bulletin de la Commission des
Antiquités et Arts de Seine-et-Oise, 1911). Hervé était encore vivant et
avait conservé la terre de Marly où il fit élever en 1087, l'église de St-Vigor
(Ad. Maquet,
Les Seigneurs de Marly,
p. 48). Hervé
avait cédé Montmorency à son fils aîné, postérieurement au 25 mai 1081, date où il
agit comme tuteur de Guillaume
II de Gometz (
Bibl. de
l'Ecole des Chartes, 4
e série,
t.
III,
p. 357). 1081 est l'année où un autre témoin de la
notice, Hugues comte de Dammartin, fonda le prieuré de St-Leu d'Esserent. (Chan.
E. Müller,
Cartulaire de St-Leu d'Esserent,
p. 1-4). D'autre part, Hervé d'abord seigneur de Marly ne prit le
nom de Montmorency qu'après avoir hérité de Thibaud, son frère, postérieurement au
2 novembre 1071 (Prou,
Actes de Philippe Ier,
pp. 7 à 160
pour Thibaud ;
pp. 94, 159, 308 pour
Hervé). La distinction de
leurs titres est sensible dans les souscriptions au diplôme de Philippe I
er en 1067 (nº
12).