247 Asnières-sur-Oise, ca. Luzarches,
ar. Pontoise.
413 Béatrice de Rochefort agissant seule, comme dame de soi, est donc veuve. Son
mari, Dreux de Pierrofonds, fut l'un des chevaliers qui accompagnaient Louis
VII à Toulouse en janvier 1155 (Luchaire, Actes de Louis
VII, nº 339). L'acte est postérieur à cette date et antérieur à 1168,
date où Béatrice avait cessé de vivre. En le comparant au nº360, dont la date n'est d'ailleurs qu'approximative, ou serait tenté de
le reculer d'une dizaine d'années, vers 1158.
Des lettres de Mathieu, abbé de St-Denis en 1284 (Arch. nat., S 1409, nº 18)
portent qu'il eut sous les yeux « cartam beate memorie Beatricis de Petrofonte,
filie quondam comitis Montifortis ». Montfort ne fut érigé en
comté qu'en 1226 en faveur d'Amauri V, en compensation de la cession
de ses droits sur le Languedoc à Louis VIII. C'est de Rochefort que l'abbé de St-Deuis a voulu parler dedi et concessi
quicquid habebam vel possidebam in villa que Bonnelles.
414 Nonciennes, comm. de Bonnelles, ca.
Dourdan, ar. Rambouillet.
415 Simon est le second sous-prieur de ce
nom. Il était
tertius prior dans l'été de 1151 (nº
326). Il remplaça Manassé, sous-prieur le 18 juin 1152 (nº
332), qui devint abbé peu après d'un monastère non indiqué et mourut avant
le 1
er janvier 1155, d'après les diptyques funèbres de
St-Martin. Le sous-prieur Simon
II est cité en 1157-1158 (nº
358
bis).
320 Gamon, prieur de Gournay dès 1137
(nº
240), voulut, à l'imitation du prieur de Beaumont-sur-Oise,
construire un pont et fit à ce sujet, avec Galeran
II de Meulan et
Agnès de Montfort, des arrangements qui ne purent aboutir. Il mourut, d'après les
diptyques funèbres de St-Martin, à une date intercalaire entre le 19 avril 1152
(décès de Hugues
V, abbé de St-Germain-des-Prés) et le 1
er janvier 1155 (mort de Mathieu I
er, comte de
Beaumont-sur-Oise). Guillaume le remplaçait à Gournay dès le 5 juin 1154 (nº
336). Parmi les témoins, tous moines, figurent le sous-prieur
Simon de Mello (nº
320) ; Roger, prieur de Choisy dès 1137 (nº
240), les sacristains Pierre (mort après Gamon et avant le comte
Mathieu I
er, d'après les diptyques), en charge dès 1150 (nº
324), et Jozon. Le nécrologe écrit vers 1195 (Bibl. Mazarine 3347,
ancien 1344
A) note au 19 mai (fol. 35) cet obit extrêmement
intéressant : « Joszo monachus sacrista, qui jacet in capella Beate Marie quam
ipse edificavit, cui concessimus ut semper in ejus anniversario missa matutinalis
ibidem celebretur, et
magna signa, que ipse fecit, pulsantur.
« Il vivait encore en
1176. Nous regardons la convention faite avec le
prieur de Gournay, ainsi que les deux contrats précédents, comme étant au nombre
des actes de mauvaise administration que Pierre le Vénérable impute à la faiblesse
du prieur Eudes
II et qui motivèrent sa retraite.
416 Remi I
er
Chevalos est cité comme doyen de St-Germain-l'Auxerrois après Gui, vivant en
1150 ; il est mentionné dans un bref d'Alexandre
III à Louis
VII, du 4 février 1165 (n.
st. ; cf. Jaffé-Wattenbach,
nº 11109 (7424). — Il était encore doyen en 1171 et mourut le 24 octobre,
probablement de cette même année (
Gallia christiana,
VII, 254-255). Il fut remplacé, non par Simon de Saint-Denis, qui
résigna sa charge avant 1176, comme le dit la
Gallia, mais par
Pierre, non cité dans ce recueil, et qui fut témoin en 1173 d'une charte de
l'évêque Maurice (nº
414) où il est ainsi désigné : « Magister
Petrus, decanus Sancti Germani. »
319 Moisselles, ca. Ecouen, ar. Pontoise. — Il n'est point question de cette dîme
dans la bulle du 2 juin 1147.
Etienne Boucheau se fit moine à St-Martin ; son nom figure dans les dyptiques
funèbres du xiie
s., sous la forme « Stephanus Bucel », postérieurement à
1155. Cet acte montre que les Boucheau, famille de la bourgeoisie
parisienne, sont une branche des Le Riche de Paris.