1 Ces deux chartes ont
entre elles une telle connexion qu'il a paru préférable de les rapprocher. Elles
ont trait à la séparation de la paroisse de Piscop d'avec celle de Saint-Brice.
Elles nous sont parvenues à la faveur d'une tentative de rattachement généalogique
assez malencontreuse.
Les copies exécutées en vertu du compulsoire à la
requête de François de Braque ont substitué à « Bra ", qui dans les copies plus
anciennes répond à " Braio " et s'applique à la dame de Bray (auj. écart de Rully,
ca. de Pont-Sainte-Maxence, ar. Soulis), la graphie " Bracq " ou " Braq »
évidemment tendancieuse. Il est superflu d'insister sur la profonde ignorance que
décèle cette intention naïve. La famille Braque, avant de s'arroger la particule,
était roturière et sans aucune attache avec la maison des chevaliers de Bray en
Senlisois.