179 « Capsum » paraît désigner la nef de l'église ; l'idée de coffre se substitue
ici à l'idée de vaisseau. Le terme de chapts existait encore dans le langage
juridique de l'Ile-de-France au xvie siècle.
L'inventaire des titres du prieuré d'Essonnes (1742, Arch. de
S.-et-O. Fonds de N.-D.-des-Champs) mentionne (p.
127) un « bail à rente de particulier à particulier, fait le 9 décembre 1544,
de chapts de mazure, cour et jardin, contenant demi-quartier, assis à la Fosse
de Vaux ».
Le mot « atrium " (aître) signifie le terrain réservé autour de l'église,
soit pour servir de cimetière, soit pour d'autres usages. Ici une portion en
est concédée aux moines pour s'y installer, lorsque les besoins du service
religieux les retenaient à Montmartre. " Officinæ » répond à cette idée, plus
étendue que celle de sacristie. On ne saurait voir là,
d'après le sens primitif du mot, des boutiques.
154 Etienne était prévôt de Paris en
1067 (nº
12supra ; Cf. note 268) et peut être
encore vers 1083 (nº
24) : à ce moment son fils Robert,
assistant à la donation de Foulques d'Annet, est qualifié
filius
prefecti. Robertus, filius Stephani prepositi Parisiensis, intervient
dans l'accord entre St-Martin et le seigneur de Neuilly-sur-Marne (nº
63). Ici il est accompagné de son frère Payen et de son neuveu
Jean. Payen, fils d'Étienne, est témoin pour Raoul Deliés en 1092-1093 (nº
53). C'est peut-être le même que Galon, frère de Robert, nommé
avec lui et Henri, fils de Robert, en 1096 comme témoin de la donation de
Montmartre (nº
72). Robert de Paris, simple gentilhomme et
nullement comte comme certains l'ont cru par méprise, se croisa et périt à la
bataille de Dorylée (Riant,
Note sur Robert de Paris, chevalier
croisé. Bulletin de la Soc. de l'Hist de Paris, sept. 1879, 6
e année, 5
e livr.,
p. 130).
On ne voit pas bien où se trouvaient ses domaines. Peut-être possédait-il
Ivry-sur-Seine ; nous rencontrons plus loin Henri d'Ivry, gendre de Payen
Hérisson de Neuilly qui prit Robert pour arbitre (nº
63). S'il
s'identifie avec Henri, fils de Robert, il faut lui donner pour frère Ansoud,
Ansoldus filius Rotberti de Ivri, témoin en 1096-1097 (nº
78). — Cf. Appendices au
Cartulaire de St-Martin de
Pontoise,
p. 270.