École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Saint-Martin-des-Champs » Tome 1 » V. — Actes concernant Saint-Martin-des-Champs prieuré de Cluny, sous le règne de Philippe Ier » Avant 1105

Ansoud, fils de Fouquin, renonce à ses revendications sur le bois de St-Martin (à Noisy ?)

  • A Original perdu.
  • B Copie de 1118, Bibl. nat. de Fr., ms. lat. 10977, Liber Testamentorum, fol. 44', nº 100.
  • a Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien, éd. Joseph Depoin, Ligugé, 1913-1921.
D'après a.

Hæc cartula notificet filiis Dei quod Ansoldus filius Fulcuini lucum Sti Martini, quem calumpniabat, nunquam amplius se calumniaturus reddidit. Hujus rei testes sunt : Milo filius Hilduini, Ivo de Bri279, Walterius major de Nuisiaco272, Bertrannus filius ejus, Galcherius nepos ejus, Godefridus filius Guntranni, Atto de Nuisiaco, Rainoldus filius Dudonis, Hebrardus decanus119.


279 Bry-sur-Marne, ca. Charenton, ar. Sceaux (Seine). — Cf. nº63, suprà.

272 Dans cet acte et les suivants, le maire de Noisy, Gautier, est accompagné de plusieurs de ses enfants : Bertrand, Baudoin, Adam. L'aîné lui fut associé durant un temps assez court, dans les derniers temps du gouvernement d'Ourson. Dans une notice concernant Dreux de Glacy (nº 106), nous verrons mentionnés simultanément « Walterius major, Bertrannus filius ejus ", puis " Bertrannus major, Warinus frater majoris " : or de nombreux textes font de Guérin le frère du maire Gautier. Nous plaçons vers 1105 la convention avec Dreux de Clacy, bien qu'elle ait été faite " cum monachis Sancti Martini de Campis qui apud Cornaium conversantur », et que dans la bulle de Pascal II du 30 avril 1107 il ne soit rien dit du « monasterium Sancte Marie apud Gornacum castrum » confirmé à St-Martin par Calixte II en 1119. La formule : « monachi... qui apud Gornaium conversantur » diffère en effet de celles dont on s'est servi lorsque les moines ont été en possession de l'église Notre-Dame comme siège de leur prieuré de Gournay.

Thion, frère de Gautier, lui fut substitué, postérieurement à 1105, mais dès 1106, comme le montrent la notice 114, qui est de cette même année, et celle nº 125, qui est d'une époque très voisine.

119 Ebrard, qualifié « decanus de Nuisiaco » en 1088, avait alors pour fils Ponce (nº32 supra) qui lui succéda. Il eut aussi un autre fils, Godard, qui fut doyen de la communauté des hommes de Noisy à son tour.