257 Hugues
II, vidame de
Chartres, fils de Guerri (cf. note 38) et d'Hélisende, est cité de 1104 à 1118.
Son frère Etienne fut abbé de St-Jean-en-Vallée et mourut en 1130. Isabeau ou
Elisabeth, leur sœur et héritière, porta la vidamé de Chartres à son époux
Guillaume de Ferrières.
39 Roinville, ca. Dourdan, ar.
Rambouillet (Seine-et-Oise).
258 Ale ou Adèle de Normandie, fille de
Guillaume le Conquérant, était veuve d'Etienne-Henri, comte de Blois, de Chartres
et de Meaux, tué le 19 mai 1102 (cf. note 50) à la bataille de Ramleh en Palestine
(Aug. Longnon,
Obituaires de la province de Sens,
t.
II,
p.
xi). Guillaume, son fils, succéda au comté de Chartres, sous la tutelle
de sa mère. Mais peu après, à la demande de celle-ci, il fut destitué pour
faiblesse d'esprit. Il épousa l'héritière de Sully-sur-Loire et fut la tige de la
seconde famille de ce nom (Le
P. Anselme,
Hist. généal.
des Gr. Off.,
t.
II,
p. 839).
254 Le comte Adolphe de Dion a identifié
ainsi les divers enfants de Hugues Blavons cités dans cet acte, tous frères cadets
du châtelain Ebrard
III : Hugues
II, châtelain du Puiset et
vicomte de Chartres, comme tuteur de son neveu (1097-1106), puis comte de Jaffa,
mort en Orient après 1110. — Gui, chanoine de Chartres en 1100, rentra dans le
siècle pour épouser la fille de Marc, vicomte d'Etampes. Il administrait cette
vicomté dès 1104, comme tuteur de son beau-frère Hervé, qui en fut titulaire de
1106 à 1108. Gui du Puiset reprit la tutelle de son neveu Hugues
III et
la garda jusqu'en 1109. Il est la tige de la branche de Meréville. — Galeran,
seigneur de Villepreux, mort en Palestine en 1124. — Raoul n'est connu que par
cette mention et une autre de 1110. — Un autre frère d'Ebrard
III,
Geudoin, était à cette époque religieux à Saint-Martin-des-Champs.
266 Saint-Chéron, ca. Dourdan, ar.
Rambouillet. — Otran de Dreux souscrivit le 5 mai 1070 à une charte de Philippe
I
er ; il vivait encore en 1095 (Ms. 1, 5417, fol.
567).
259 La Ferté, éc. de Pierres, ca.
Maintenon, ar. Chartres.
Lange est peut-être Langey, ca. Cloyes,
ar. Châteaudun.
54 Foulques était encore archidiacre le
16 août 1100 (Luchaire, 1.
c.).
43 Germond, fils d'Avesgaud, seigneur de
Mainteon (a. Chartres), probablement gendre de Mainier d'Epernon, témoin en 1067
(nº
12
supra). Son fils Mainier, cité dans la notice
27, donna à Marmoutier, vers 1105, l'église Notre-Dame élevée dans
l'enceinte de son château (Arch. d'Eure-et-Loir,
H. 2340).
260 Gauslin
III de Lèves (cf.
note 37) eut d'Eudeline deux fils, Gauslin
IV et Geofroi (Coll. Moreau,
XXV, 29). Ce dernier succéda plus tard à Ives sur le siège de
Chartres, dont il fut évêque sous le nom de Geofroi
II. — Ces notices
ont échappé à
MM. L. Merlet et de Clerval ; elles leur eussent permis
de mieux distinguer les anneaux de la généalogie des Le Riche de Lèves dans leur
publication, si intéressante, d'
Un manuscrit chartrain du XIe siècle.
195 Il faut suppléer ici « Gaufredus »,
comme on le verra plus bas dans la liste des témoins, où figurent les trois fils
de Geofroi : Guillaume, Aubert et Gui. Ce Geofroi est sans doute un cadet de la
famille, car un Aubert de Gallardon fut père de Dreux, qui avec ses fils Guérin et
autres fit une cession à Bellomer au
xiie siècle
(Ms. fr. 24133,
p. 301).
261 Monnerville, ca. Méréville, ar.
Etampes.
262 Robert Aiguillon
II, de
la branche chartraine, fils de Robert
I et petit-fils de Landri, eut
pour frères, outre Goufier nommé ici, Guillaume
I et Manassé
I (Appendices au
Cartulaire de St-Martin de Pontoise,
p. 351).
263 Guillaume fut chapelain de saint
Anselme du Bec, sacré archevêque de Cantorbéry le 5 décembre 1093 et qui mourut le
21 avril 1109.
264 Illiers (ar. Chartres) fut donné par
Ledgarde ou Ligeard de Vermandois, femme de Thibaud le Tricheur, à son allié
Avesgaud, qu'il faut se garder de confondre avec l'évêque du Mans, mais qui était
parent d'Ives de Bellême, mari de Goheu sœur de Ligeard (Depoin,
Les
vicomtes du Mans et la Maison de Bellème). On ne saurait être surpris de
rencontrer un « Ives d'Illiers ».
265 Beynes, ca. Montfort-l'Amaury, ar.
Rambouillet. Cette seigneurie appartenait à la maison de Montfort issue de
Guillaume de Hainaut (Ad. de Dion,
Notice sur Beynes).