180 Cette expression ne saurait laisser
                  aucun doute sur l'origine, quelquefois contestée, du nom de 
Montmartre. Le sanctuaire du 
Martyrium était évidemment
                  distinct de l'église paroissiale de ce quartier, puisque l'office ne s'y célébrait
                  qu'irrégulièrement. Cela se conçoit, car le sarcophage du 
Martyrium, s'il a renfermé, comme on peut le croire, les ossements des
                  premiers apôtres de Paris, transportés à Saint-Denis par Dagobert, n'était plus
                  qu'un cénotaphe. Il y a tout lieu de reconnaître dans ce sanctuaire l'oratoire
                  bâti vers 475, à l'inspiration de sainte Geneviève, par le prêtre Genies, sur la
                  sépulture des martyrs, et dont l'emplacement n'a jamais été bien déterminé (Voir à
                  ce sujet la discussion de Toussaint Du Plessis, 
Annales de
                  Paris, 
p. 23, 39). Le témoignage concordant des hagiographes de
                  saint Denis et de sainte Geneviève est donc pleinement confirmé. 
M.
                  Auguste Longnon en avait déjà pris très brillamment la défense contre Julien Havet
                    (
Centenaire des Antiquaires de France, Recueil de Mémoires,
                  1904, 
p. 251). 
D. Marrier (
Monasterii Sti
                    Martini... historia, 
pp. 321 et suiv.) relate le
                  procès-verbal de la découverte, à laquelle il assista le 3 juillet 1611, d'une
                  catacombe chrétienne où on accédait par un escalier de 50 marches. Une planche de
                  Jaspar Isaac représente la galerie de cette profonde crypte située sous l'église
                  des religieuses. La chapelle des saints Martyrs s'élevait au bas de la clôture du
                  monastère, sur la pente de la colline monmartroise, à l'opposite de Paris.
 
    137 Noisiel, ca. Lagny, ar. Meaux. —
                  Cette terre fut possédée à la fin du 
xie siècle par
                  Gilbert Payen de Garlande, frère d'Anseau, le sénéchal de Louis 
VI.
                  Adam, fils d'Aubert, nous apparaît comme la tige de cette maison. Anseau de
                  Garlande, fils d'Adam, et ses frères, réclamaient contre Giboin, abbé de Lagny,
                  l'avouerie des terres de Corbon et de Courtalin (voisine de Faremoutier), comme
                  ayant appartenu à leurs ancêtres (s. 
d. Ms. lat. 9902, fol. 115). Sire
                  Aubert, père d'Adam, s'identifie, croyons-nous, avec le père du grand-bouteiller
                  Hugues et de Gautier, dont fut fils le grand-chambrier Galeran de Senlis. Cette
                  parenté expliquerait la haute fortune des frères de Garlande.
 
    141 Roissy, ca. Tournan, ar. Melun.
                  Cette localité et les précédentes se retrouvent plus tard aux mains des membres de
                  la maison de Garlande. La possession de terres voisines de Tournan par cette
                  famille rend toute naturelle l'alliance qui fit passer plus tard dans une de ses
                  branches la seigneurie même de Tournan.
 
    353 La comparaison des deux premières
                  phrases de cette notice révèle que la série de cent pièces (en fait 98 seulement)
                  qui constitue la première partie du recueil factice ms. lat. 10977, et porte le
                  titre de 
Liber Testamentorum Sanet Martini de Campis, a été
                  rassemblée et transcrite après la mort du prieur Thibaud I
er
                  (8 janvier 1116). Cette notice a été rédigée entre son décès et celuii d'Anseau de
                  Garlande. Au cours du troisième siège du Puiset par Louis le Gros, qui se place,
                  d'après Luchaire (
Annales de la vie de Louis VI, 
p.
                  115, nº 236, entre le 5 janvier et le 1
er mai 1118, le
                  châtelain Hugues 
III, dans une sortie, tua le grand-sénéchal d'un coup
                  de lance. Il est naturel de penser que Manassé profita de la disparition du prieur
                  Thibaud, très en faveur auprès du jeune roi, pour soulever contre la libéralité de
                  sa grand'mère maternelle une réclamation d'ailleurs couronnée de succès.
 
    362 Les origines
                  de l'église St-Jacques-de-la-Boucherie sont fort obscures. Sauval et Piganiol
                  assurent qu'elle remplaçait une chapelle de Sainte-Anne fondée sous le roi
                  Lothaire. Ils n'en ont fourni aucune preuve (Duplessis, 
Annales de
                    Paris, 
p. 214). Le culte de sainte Anne s'est développé bien
                  plus tard, D'ailleurs St-Jacques était une simple chapelle lorsque St-Martin la
                  reçut : « Quam dedit, sicuti docet vetus manuscriptum nostrum monasterio
                  Martiniano quidam 
Pontius Archambert. « Ce passage de
                    
D. Marrier renseigne faiblement sur la personnalité du donateur ; il
                  serait puéril de relever l'hypothèse de l'abbé Villain (
Hist. de
                    St-Jacques-la-Boucherie, 
p. 12) que ce 
Pontius pourrait bien avoir vécu sous Charles Martel, parce que dans ce
                  temps-là beaucoup de biens d'église furent donnés à des capitaines. St-Jacques
                  n'avait point appartenu à l'église mérovingienne de St-Martin, car il n'en est pas
                  question avant la bulle de Calixte 
II. Au lieu de 
Pontius
                    Archambert, le texte primitif de la notice citée par Marrier n'aurait-il
                  pas été 
Pontius Archimandrita, et ne serait-ce pas l'abbé de
                  Cluny, Ponce, successeur en 1109 de saint Hugues, qui aurait réuni à St-Martin
                  cette chapelle St-Jacques, antérieurement offerte à sa congrégation ? On
                  s'expliquerait ainsi l'absence, dans les archives martiniennes, de toute espèce de
                  titre la concernant. D'après un mémoire cité par Villain, les évêques de Paris
                  auraient autrefois disposé de cette chapelle. Elle fut sans doute remise en leurs
                  mains par les laïcs qui la détenaient, afin qu'elle fût transmise à Cluny. Comme
                  on l'a vu note 268, 
p. 160, le donateur de la chapelle St-Jacques à
                  l'Église fut, d'après le nécrologe, le maréchal de Philippe I
er, Flohier. En 1124, Etienne, évêque de Paris, rappelle (nº
174) que 
ses devanciers concédèrent à St-Martin le droit
                  de présenter le desservant de St-Jacques. Ainsi la libéralité de Flohier est
                  antérieure à l'épiscopat de Gilbert 
II, prédécesseur immédiat
                  d'Etienne ; elle remonte au temps de Galon (mort le 9 mars 1117).
 
    223 D'après un autre texte du
                    
Liber Testamentorum, fol. 25 (nº
111), on voit
                  que la 
terra de Tullo et de Magisterio est du ressort de la
                  baronnie de Montmorency. 
Tullum doit être 
Tour
                  (St-Prix) plutôt que 
la Tuyolle (éc. de Taverny, ca.
                  Montmorency). La comparaison des traductions 
Magisterium et 
Mistigerium suggère le mot 
Maistier ou 
Mestier qui vient peut-être d'un troisième terme latin, 
Ministerium. Ce lieu n'a pu être identifié par nous. Toutefois il
                  importe de mettre en face de ces textes les termes d'une charte confirmative
                  d'Etienne, évêque de Paris en 1124 : « omnem viariam de 
Thur et
                  de 
Mestigerio et omnes consuetudines ». (De Lasteyrie,
                    
Cartul. de Paris, 
p. 224).
 
    362 Wahagnies,
                  ca. Pont-à-Marcq, ar. Lille. — Tous les dignitaires rémois sont mentionnés dans la
                    
Gallia, 
t.
                  IX, sauf Joran, abbé de St-Nicolas-au-Bois, qui doit s'intercaler
                  (ibid., col. 612) entre Bernier (1102) et Denis (1120).
 
    222 Eragny, ca. Pontoise (Cf.
                    
D. Marrier, 
p. 496).
 
    211 Sur Garnier de Senlis, voir
                  Appendices au 
Cartulaire de St-Martin de Pontoise, 
p.
                  278. — Luchaire pense qu'il est difficile de préciser la date de cette donation,
                  et la place entre 1098 et 1108 (
Louis VI, nº 69), dates extrêmes
                  de l'administration de Louis le Gros comme roi désigné. — Nous verrons plus loin
                  (note 220) que Hahuis mourut le 17 décembre 1099.
 
    362 Wahagnies,
                  ca. Pont-à-Marcq, ar. Lille. — Tous les dignitaires rémois sont mentionnés dans la
                    
Gallia, 
t.
                  IX, sauf Joran, abbé de St-Nicolas-au-Bois, qui doit s'intercaler
                  (ibid., col. 612) entre Bernier (1102) et Denis (1120).
 
    206 En marge de 
B :
                    
Chastenay. Châtenay-en-France, ca. Ecouen, ar.
                  Pontoise.
 
    363 Taverny, ca. Montmorency, ar.
                  Pontoise. — Moncelles, partie du territoire de Taverny où se trouve l'église
                  Notre-Dame. — Le val de Jouy, à Jouy-le-Moutier, ca. Pontoise. — Sur Osmond,
                  seigneur du château de Chaumont-en-Vexin, cf. Depoin, Appendices au
                    
Cartulaire de St-Martin de Pontoise, 
p. 369. — Le
                  moine « Berengarius " pourrait bien n'être autre que le " Bernertus clericus » de
                  Pontoise qui fit avec St-Martin (nº
57) une convention comportant
                  son entrée éventuelle dans la communauté.
 
    364 Le voisinage de Fontenay-les-Louvres
                  donne lieu de croire qu'il s'agit de Puiseux-les-Louvres.
 
    365 La seigneurie d'Ecouen (ar.
                  Pontoise), ayant toujours été incorporée à la baronnie de Montmorency, c'est à
                  l'un des barons, Bouchard 
IV (cf. nº
166), qu'il faut
                  attribuer la donation de l'église, de l'aître et de la dîme. Cette libéralité est
                  antérieure sans doute à l'établissement du 
Liber Testamentorum où
                  fut inséré le document nº
58, relatif à la succursale
                  d'Ezanville ; d'autre part, elle est postérieure à l'érection de cette chapelle,
                  car le curé d'Ecouen agit alors on consultant directement l'évêque de Paris, et il
                  n'est en rien question de l'intervention des moines.
 
    25 La paroisse de Champigny-sur-Marne
                  (ca. Nogent-sur-Marne, ar. Sceaux) était du diocèse de Sens, archidiaconé de
                  Gâtinais. Josselin se ravisa et donna plus tard l'autel de Champigny à St-Martin.
                  L'évêque Geofroi de Boulogne qui inspira cet arrangement, l'approuva en
                  1089.
 
    212 Omont, auj. Domont, ca. Ecouen, ar.
                  Pontoise. Voir sur Landri, note 96.
 
    298 Arnouville-lès-Gonesse, ar.
                  Pontoise. (Cf. Longnon, 
Pouillés du diocèse de Paris,
                    
t.
                  IV, 
p. 435).
 
    208 En marge de 
B : 
Conflant. Conflans-l'Archevêque, éc. de
                  Charenton-le-Pont, ar. Sceaux. Nous ignorons quel fut l'auteur de la donation de
                  cette église aussi bien que de celles de Drancy, Châtenay et Louvres. Toutes ces
                  églises, dès 1096, appartenaient à St-Martin-des-Champs.
 
    106 Bercy, depuis quartier de
                  Paris.
 
    99 Eve, ca. Nanteuil-Le-Haudoin, arr.
                  Senlis. 
Morinus d'Eva est témoin de la charte de Gautier
                  d'Aulnay en 1079 (nº
61).
 
    301 Livry, ca. Le Raincy, ar. Pontoise
                  (S.-et-O.)
 
    14 Bondy, ca. Noisy-le-Sec, ar. St-Denis
                  (Seine).
 
    110 Noisy-le-Sec, ca. Pantin, ar.
                  St-Denis (Seine).
 
    277 Clacy, éc. Noisy-le-Sec, ca. Pantin,
                  ar. St-Denis (Seine); cf. Luchaire, 
Annales de la vie de Louis VI,
                    
p. 373. — Nous retrouvons en 1122 Guérin de Clacy, fils de Dreux
                    (
Liber Testamentorum, fol. 73).
 
    26 Pantin, ar. St-Denis (Seine).
 
    281 Rouvray, éc. Pantin, ar. St-Denis
                  (Seine).
 
    207 En marge de 
B :
                    
Louvres (ca. Luzarches, ar. Pontoise).
 
    278 Gournay-sur-Marne, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (S.-et-O.). — Il est surprenant
                    que ni la donation primitive de Gui le Rouge à St-Martin-des-Champs, ni
                    l'approbation de Louis VI n'aient été conservées sous une forme
                    diplomatique ou tout au moins par des notices insérées dans un recueil de
                    titres. Les lettres de l'évêque Gilbert II sont le seul document qui
                    atteste l'existence de ces actes, alors que d'autres, moins importants,
                    concernant Gournay, furent insérés au Liber Testamentorum de
                    St-Martin, et bien qu'à Gournay même un cartulaire important ait été composé.
                    L'énoncé de la charte épiscopale ne va pas sans difficultés. On y attribue à Gui
                    le Rouge et Aélis (sa première femme ; cf. p. 49, note a, et p. 63, note 74) non seulement la construction de
                    Notre-Dame de Gournay, ce qui est admissible, mais aussi la donation de l'église
                    et de son douaire à St-Martin. Or, Gui s'est remarié peu de temps après
                    l'établissement des Clunisiens à St-Martin-des-Champs, tandis que le silence de
                    la bulle d'Urbain II ne permet pas de considérer la donation de
                    Gournay comme antérieure à 1096. D'ailleurs, Gilbert constate l'approbation
                    donnée par le roi Louis à cette donation ; elle est donc postérieure à 1098.
                    Enfin la lettre suivante d'Ives de Chartres montre qu'il existait à Gournay une
                    communauté à laquelle il invite le prêtre Gonthier à se joindre et qui paraît
                    être une collégiale plutôt qu'une congrégation. (Ives n'aurait pu agir avec une
                    autorité semblable sur un monastère dépendant de Cluny et stué dans un diocèse
                    autre que le sien) :
« Ivo, humilis Carnotensium episcopus, Gontherio (al. Gunheriov. c.) fratri et
                    compresbytero ascendenti e convalle lacrymarum, intense cantare canticum
                    graduum.
« Gaudeo te quasi postliminio rediisse, gratias agens protectori nostro, cujus
                    misericordia te protexit etiam per marina discrimina. Nunc ergo quia incolumis
                    es redditus fratribus tuis, licet desiderio interne quietis omnibus prodesse non
                    possis, tamen vel paucis prodesse non graveris. Unde monco fraternitatem tuam ut
                    ad ecclesiam Gornacensem Beatæ semper Virginis transeas, ubi
                    et desiderate quieti vacare, et aliquorum fratrum saluti poteris providere. De
                    cetero ora pro me, frater charissime, ne remigantem in altitudine maris
                    tempestas submerget me. Vale. »
(Ivo Carnotensis episcopi epistola xi, edit.
                    Magne, Patrologia latino, t.
                    CLXII, col. 24. — Cf. Lebeuf, Hist. de la ville et du dioc. de
                      Paris, édit. Bournon, t.
                    IV, p. 610).
 
    
    78 Marolles-en-Brie, ca.
                  Boissy-St-Léger, ar. Corbeil, qu'il faut se garder de confondre avec une localité
                  portant les mêmes nom et surnom, et située dans le canton de la Ferté-Gaucher, ar
                  de Coulommiers (S.-et-M.).
 
    373 Il s'agit d'Attilly, éc. Férolles,
                  ca. Brie-Comte-Robert, ar. Melun (Seine-et-Marne), et non d'Attichy, ar. Compiègne
                  (Oise). Attilly est cité dans la bulle de Calixte 
II nº
131 Voir le nº
159 suivant
 
    366 La montagne de Belleville,
                  où les rois avaient un domaine dont ils firent part à plusieurs églises (Lebeuf,
                    
Hist. de Paris, éd. Bournon, 
I, 465). — Le moine
                  Cléopas de St-Marcel est cité dans les lettres de l'évêque Etienne (nº
174) comme vassal de Bouchard 
IV de Montmorency. Sa mémoire est
                  rappelée dans les Diptyques funèbres de St-Martin-des-Champs insérés dans un ms.
                  du 
xiie siècle (Bibl. Mazarine).
 
    35 Vitry-sur-Seine, ca. Ivry-sur-Seine,
                  ar. Sceaux.
 
    32 Villejuif, ar. Sceaux (Seine).
 
    31 En marge : 
Arcueil,
                  ca. Villejuif
 
    30 Clamart, ca. Sceaux (Seine). La
                  donation de l'aître et de l'autel a dû précéder celle du chapt de l'église, et
                  l'abandon par Gui de Montlhéry de ce qu'il possédait. Cette donation de Gui étant
                  souscrite par sa 
seconde femme, sans qu'il soit question
                  d'enfants, doit être des débuts de son mariage avec Elisabeth veuve de Bouchard
                    
II de Corbeil, et mère d'Eudes de Corbeil, bienfaiteur de
                  Saint-Martin-des-Champs.
 
    312 Cette donation pourrait être une suite de l'acquisition énoncée dans la charte
                    qui précède. La présence du maire Thion laisse à penser aussi qu'elle se
                    rapproche beaucoup de cette date. — Sur les « calciamenta comparanda », cf. note
                      a, p. 165.
D'après Lebeuf (Histoire de la ville et du diocèse de Paris,
                    édit. Bournon, t.
                    III, p. 37), la terre de l'Aunay, à Saint-Cloud, fut
                    tenue en fief par Jean de la Barre, comte d'Etampes (13 avril 1526-février
                    1534). En 1551, l'archevêque de Tours passa titre nouveau aux religieux de
                    St-Martin pour ce qu'il y avait, ce qui fut ratifié par l'évêque de Paris.
Une note marginale du Liber Testamentorum rattache cet Aunay à
                    Suresnes. Lebeuf n'en précise pas l'emplacement.
 
    185 Bonnelles, ca. Dourdan, ar.
                  Rambouillet.
 
    173 Orsonville, ca. Dourdan, ar.
                  Rambouillet. La cure de cette paroisse, comprise dans le doyenné de Rochefort,
                  était à la nomination du prieur de St-Martin-des-Champs, La donation d'Orsonville
                  (terre, église et dépendances) est confirmées dans la bulle du 14 juillet
                  1096
 
    194 En marge : 
Bolonville. — Boulonville, éc. Sainville, ca. Auneau, ar. Chartres.
 
    114 Gouillons, ca. Janville, ar.
                  Chartres.
 
    187 En marge : Mondonville, Beausse (ca.
                  Auneau, ar. Chartres).
 
    367 La Chapelle-d'Aunainville,
                  ca. Auneau, ar. Chartres. — Le gourd dans la Seine, à Poissy, fut donné à
                  St-Martin par Louis 
VI (nº
140).
 
    39 Roinville, ca. Dourdan, ar.
                  Rambouillet (Seine-et-Oise).
 
    266 Saint-Chéron, ca. Dourdan, ar.
                  Rambouillet. — Otran de Dreux souscrivit le 5 mai 1070 à une charte de Philippe
                    I
er ; il vivait encore en 1095 (Ms. 1, 5417, fol.
                  567).
 
    286 Bonlaincourt, éc.
                  Villiers-le-Mahieu, ca. Montfort, ar. Rambouillet — Berchères-la-Maingot, ar.
                  Chartres (cf. charte de 1178, 
A. N. LL 1351, fol. 110). La 
decima de Berceriis est comprise dans la bulle de Calixte
                    
II en 1119. En 1107 Pascal 
II n'en parle pas, la donation
                  d'Eustache ne porte du reste que sur le quart de l'autel. C'est sur elle que
                  vinrent se greffer d'autres acquisitions. — Charmois, èc, St-Germain-le-Gaillard,
                  ca. Courville, ar. Chartres.
 
    350 Grespières, ca. Poissy, ar.
                  Versailles.
 
    101 Behoust, ca. Monfort-l'Amaury, ar.
                  Rambouillet. — Rosay, ca. Mantes (S.-et-O.). Plus d'un Hubert de Rosay se
                  rencontre dans le 
Cartulaire de St-Père de Chartres.
 
    313 Gervais succéda comme sénéchal de Philippe Ier, dès 1081, à
                    son devancier Adam, promu au dapiférat en 1079, et qui exerçait peut-être encore
                    sa charge en 1080. Son dernier acte est de 1090. La même année ou la suivante au
                    plus tard il fut remplacé par Manassé, et celui-ci dès 1091 par Gui de Rochefort
                    (Maurice Prou, Recueil des Actes de Philippe Ier, Introd., p. 138). — Quant à la seconde notice, il
                    résulte d'une charte confirmative d'Eudes III, év. de Beauvais (LL
                    1351, fol. 68) que ce Gervasius miles fut dapifer
                      regis. C'est Gervais I de
                      Châteauneuf-en-Thimerais, nommé avec sa femme, ses quatre fils et
                    ses deux filles dans une charte de 1104 (Coll. Moreau, XLI, 149).
                    Mabile survécut à son mari ; elle est citée avec son fils Hugues II
                    et sa bru Auberée, fille du comte Robert I de Meulan (Coll. Baluze,
                      XXXVIII, 231). — Elle était probablement sœur de Sagalon
                        III de Milly, d'où lui seraient venus les droits sur
                    les travers de Milly et de Conty, qui paraissent bien avoir fait partie de sa
                    dot. Amicie, fille aînée de Sagalon III et héritière de Milly, unie à
                    Pierre de Gerberoy, eut une fille appelée Mabile.
La mère de Mabile de Châteauneuf est connue par une lettre d'Ives de Chartres.
                    C'est une autre Mabile, sœur de Robert de Bellesme et fille de Roger de
                    Montgommery. Josseline, mère de Roger, avait elle-même pour mère Seufrie, sœur
                    de la duchesse Gonnor de Normandie. Ives s'opposa, en vertu de cette généalogie,
                    au mariage de Hugues de Châteauneuf, fils aîné de Gervais, avec une fille du roi
                    Henry Ier d'Angleterre, lequel out Gonnor pour trisaïeule.
                    Aucun compte n'ayant été tenu de ses menaces, Ives excommunia le jeune Hugues.
                    Le légat du Saint-Siège, Gonon de Préneste, paraît lui avoir donné tort (Migne,
                      Patrologia latina, t. 162, pp.
                    265, 270, epp. 261, 266). Cependant Hugues ayant fini par épouser la sœur de
                    Galeran II, comte de Meulan, partagea en 1124 le sort de celui-ci,
                    qui, s'étant révolté contre Henry Ier, fut défait et
                    puni.
 
    22 Janville, ar. Chartres. —
                  Neuvy-en-Beauce, ca. Janville.
 
    157 Note en marge de 
B, 
xvie
                  s. : « 
Putueux », erreur bizarre. On a cru
                  peut-être qu'il s'agissait de Puteaux (ca. St-Denis, Seine), tandis que c'est Le
                  Puiset (ca. Janville, ar. Chartres).
 
    186 Pringy, ca. et ar. Melun.
 
    
    172 En marge : Cannes. Cannes-Ecluse,
                  ca. Montereau, ar. Fontainebleau.
 
    13 Annet-sur-Marne, ca. Claye-Souilly,
                  ar. Meaux (Seine-et-Marne).
 
    181 Sainte-Gemme, ca.
                  Châtillon-sur-Marne, ar. Reims. Cette église est comprise dans la bulle du pape
                  Urbain 
II du 14 juillet 1096.
 
    368 Monthodon, éc. La
                  Chapelle-Monthodon, ca. Condé-en-Brie, ar. Château-Thierry.
 
    
    369 Brienne-sur-Aisne, ca. Asfeld, ar.
                  Rethel (Ardennes). — Le prieur Thibaud 
II céda en 1134 à l'abbaye de
                  St-Hubert-en-Ardenne cette propriété éloignée ; aussi les titres de donation ne se
                  retrouvent-ils plus.
 
    76 Cappy, ca. Bray, ar. Péronne (Somme).
                  — La communauté de Cluny attribua cet autel à St-Martin-des-Champs qui y constitua
                  un prieuré.
 
    293 Heudicourt, ca. Roisel, ar.
                  Péronne.
 
    276 D'après Marrier (
Monasteri S. M. de C. hist., 
p. 349) il s'agit
                  ici du prieuré de Saint-Vite et Saint-Modeste de Ligny-sur-Canche, ca.
                  Auxi-le-Château, ar. Saint-Pol (Pas-de-Calais).
 
    319 Étienne, fils de Guerri, vidame de
                  Chartres, mourut en 1130. Il était abbé de St-Jean-en-Vallée dès 1113 ; son
                  prédécesseur était encore en charge en 1108 (
Gallia,
                    
VIII, 1311).
 
    370 Rue, ar. Abbeville (Somme).
                  — Verton, ca. Montreuil (Pas-de-Calais).
 
    85 Waben, ca. Montreuil-sur-Mer,
                  Pas-de-Calais.
 
    371 Frévent, ca. Auxi-le-Château, ar,
                  St-Pol (Pas-de-Calais).
 
    334 La chapelle castrale de
                  Beaumont-sur-Oise fut érigée par le premier châtelain de cette place, Ives,
                  chevalier de Hugues Capet, pour recevoir les reliques de saint Léonor ou Lunaire,
                  apportées à Paris, dans l'église de St-Barthélemi (depuis St-Magloire) par
                  Sauveur, évêque d'Aleth. Les moines qui transférèrent à Beaumont le corps du saint
                  étaient bretons. Peu après on fit appel aux Clunisiens pour constituer un prieuré,
                  car l'obit du premier abbé de Cluny, Bernon, fut inscrit au nécrologe de
                  Saint-Léonor. Le châtelain Ives 
II ayant été promu comte, sous le roi
                  Robert, substitua à la chapelle une église qui fut dédiée par Guérin, évêque de
                  Beauvais, le 12 octobre 1029 (Depoin, 
Les Comtes de Beaumont-sur-Oise
                    et le prieuré de Ste-Honorine de Conflans ; Bulletin de la Commission des
                  Antiquités et Arts de Seine-et-Oise, 1911). C'est dans l'intervalle qui sépare les
                  bulles de Pascal 
II (1107) et de Calixte 
II (1119) que
                  St-Léonor fut uni à St-Martin-des-Champs. Mais nous avons lieu de croire que la
                  charte de 1110, qui suit, et qui mentionne un prieur et un moine à St-Léonor, est
                  postérieure à l'accession du prieuré à l'obédience du monastère parisien. — Cf.
                  aussi note 339.
 
    372 Noisy-sur-Oise, ca. Luzarches, ar.
                  Pontoise.
 
    122 Méru, ar. Beauvais. — Cette donation
                  fut faite du vivant d'Hermer de Pontoise, premier mari de Comtesse, fille de Raoul
                  et d'Hahuis. Comtesse était remariée dès 1096 à Gautier Payen, vicomte de Meulan.
                  Le prévôt Gui, fils d'un premier mariage d'Hermer, est cité en 1092 et 1093. — Il
                  n'est pas question d'Agnès, autre fille de Raoul, qui épousa depuis Bouchard
                    
IV de Montmorency, Henri, fils de Raoul 
II, est cité en
                  1093 avec lui (
Cartulaire de St-Martin de Pontoise,
                    
pp. 27, 248, 295). D'autre part, l'autel de 
Mareio est compris dans la bulle d'Urbain 
II, le 14 juillet
                  1096.
 
    296 Cette église devait appartenir à la
                  famille issue de « Pantaléon de Breteuil » qui, avec sa femme Adèle, ses fils
                  Pierre, Gui et Evrard, est cité dans un acte du 26 avril 1080 (Coll. Baluze,
                    
XXXVIII, 92). On l'a regardé comme un cadet de la maison de Breteuil
                  dont il ne fut peut-être que l'allié. Cf. Louvet, 
Remarques sur la
                    noblesse du Beauvoisis ; Ad. de Dion, 
les Seigneurs de
                    Breteuil, 
p. 12 ; Mémoires de la Société de l'Histoire de
                  Paris, 
t.
                  X (1883).
 
    133 Moussy-le-Neuf en Parisis, ca.
                  Dammartin, ar. Meaux, paroisse fort ancienne où furent transférés les corps de
                  saint Chrodegand ou Godegrand, évêque de Séez, et de sa sœur sainte Opportune. Le
                  premier fut transporté par Adam I
er de l'Isle en son château
                  de l'Isle-Adam, où il bâtit une église pour le recevoir. Elle fut dédiée en 1024.
                  Gautier de Moussy (
Walterius de Monci) souscrit le diplôme de
                  Philippe I
er pour Saint-Vincent de Senlis en 1069 (nº
14). Aubert de Moussy, donateur de l'église de Sainte-Opportune,
                  eut un fils, Hugues, et deux filles, Richeud, mariée à Jehan de Lagny, et Hélouis.
                  Les prénoms d'Aubert et Hugues sont également associés dans les familles des
                  châtelains d'Avon (Fontainebleau), des comtes de Clermont et des vidames de
                  Chartres. Hugues de Moussy, fils d'Aubert, est cité en 1097 après plusieurs
                  chevaliers de l'entourage d'Eudes, comte de Corbeil (nº
79b). — Cf. la notice 
46. Les limites de la notice
                    
59 sont fournies par la dernière date connue de la vie d'Hervé
                    I
er de Montmorency, agissant comme maître de ce château
                  (1081 ; cf. note 64, 
suprà).
 
    284 Sainte-Geneviève-des-Bois, ca.
                  Longjumeau, ar. Corbeil.
 
    87 Survilliers, ca. Luzarches, arr.
                  Pontoise (Seine-et-Oise).
 
    a Les donations faites à
                  St-Martin-des-Champs en Angleterre seront réunies dans un chapitre spécial.