École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Vaux-de-Cernay » Tome premier 1118-1250 » Seconde moitié XIIe siècle » 20 dec. 1181

De domo Wiardi Corbini.

  • A Original en parchemin scellé2. — Inv., p. 136, l. 2, nº 19.
  • a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.

Petrus, divina dignatione, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus tam presentibus quam futuris, ad quos littere iste pervenerint, in Domino salutem : Noverit universitas vestra quod Guiardus Corbini et uxor ejus, in presentia nostra constituti, domum quamdam quam habebant in civitate Carnotensi, ad Cuneum-Raherii1, ante puteum, cum virgulto ipsi domui adjacente, abbati et fratribus de Sarnaio, pro remedio anime sue, donaverunt. In cujus rei testimonium prefatam paginam subscribi fecimus, statuentes et sub anathemate prohibentes ne quis predictos fratres super eadem domo in posterum per injuriam molestare presumat. Actum est hoc . Hujus autem rei testes sunt : Willelmus saccentor ; Arenbertus, Robertus, Radulfus, clerici succentoris ; Theobaudus Patras ; Gaufridus Boniot.


1 Le nom du Coin-Rahier ne se trouve que dans les titres des douzième et treizième siècles, et paraît avoir complètement disparu au quatorzième. Le puits, ordinairement appelé puits du chapitre, était situé au coin de la partie méridionale du cloître, non loin de la rue aux Herbes, mais il ne fut construit qu'en 1328 ; ce ne peut donc être de celui-là qu'il est question ici : toutes les probabilités d'ailleurs tendent à établir que le Coin-Rahier était situé dans la rue Percheronne, presque en face de la rue de l'Hôtel-Dieu, à l'endroit occupé depuis par les maisons du chanoine Nicolas de Maison-Maugis, maisons louées le 23 février 1582 par Henri III, qui y fit sa demeure pendant ses fréquents voyages à Chartres. L. M.
2 Sceau ogival en cire jaune, un peu brisé dans sa partie supérieure. L'évêque debout, mitré, crossé et bénissant. Légende : [† Si]gillvm Petri Carnotensis episco[pi]. Cette empreinte a été faite à deux reprises. Contre-sceau, formé d'une pierre antique, représentant un animal accroupi, sertie dans un encadrement circulaire, sur lequel on lit : † S. Petri Carnotensis epicopi (sic). (Gravés.) A. M.