École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Vaux-de-Cernay » Tome premier (2e partie) 1251-1300 » 1281-1290 » 21 apr. 1277

" Littere cujusdam prati, mortificati a Symone de Nealpha, armigero. "

  • A Original en parchemin scellé2. — Inv., p. 104, l. 5, nº 1.
  • a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Symon de Caprosia, armiger, salutem in Domino : Notum facimus universis quod cum Johannes, lathomus, dictus de Familia, viris religiosis, abbati et conventui Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, contulisset unum arpentum prati prope villam de Garnes, ad duos denarios et obolum censuales, apostoli, annuatim persolvendos, amore Dei et ob remedium animarum nostrarum, dictum arpentum amortizamus dictis religiosis, de assensu et voluntate Ysabellis, uxoris nostre, et voluimus et concedimus ut dicti religiosi in manu mortua arpentum teneant supradictum. In cujus rei testimonium, presentes litteras sub sigillo nostro dictis religiosis tradidimus sigillatas. evangeliste.


2 Il ne reste plus du sceau rond, en cire verte, que l'écu triangulaire, à la croix brisée de cinq coquilles et cantonnée des quatre aiglettes de Chevreuse. — Nous pensons que c'est par confusion que l'auteur du titre de celte pièce a écrit Symonis de Nealpha : rien n'indique que ce personnage appartienne à la branche de Chevreuse-Neaulphe, tandis qu'au contraire le nom du village de Garnes, voisin de Dampierre, doit faire supposer qu'il est d'une branche cadette de la maison de Chevreuse, qui à cette époque possédait Dampierre, comme nous le verrons en 1303. A. M.