École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Vaux-de-Cernay » Tome second » Première moitié XIVe siècle » 18 apr. 1313

Carta Johannis de Sarnaio, de confirmatione donationum suarum.

  • A Original en parchemin scellé1. — Inv., p. 44, l. A, nº 5.
  • a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Jehan de Sernoy, chevalier, seigneur dudit lieu, et Mahaut, sa fame, dame ausint de ladite ville, saluz en Nostre Seigneur : Sachent touz que, si comme il apert en une lettre, sellée du seel de la prévosté de Paris, faite , avons vendu, délessé et quitté, à touzjours, sanz james rapeler, au religieus des Vaux de Sernoy, sis arpenz de terre assis au terroeir de Sernoy, en la Coture du Rousset, movenz de nostre propre conquest, ovesques IIII arpenz de pré de nostre propre héritage, assis ou terroeir de Sernoy, entre Sernoy et la granche d'Ors, movenz des fiez de Neauphe, pour le pris de C livres parisis. Item, si comme il apert en une lettre sellée du seel de ladite prévosté de Paris, faite , nous avons vendu, quitté et délessé à touzjours, sanz james rapeler, audiz religieus des Vaux de Sernoy douze arpenz de terre assis en la Coture-sus-le-Puis, au bout dessus, séanz ou terroeir de Sernoy, tenenz d'une part à la voie par laquele l'en va de Sernoy à Champ-Houdri, et d'autre part à la terre monsieur Eude, chevalier, frère dudit monsieur Jehan1, c'est asavoir pour le pris de VIxx livres parisis. Et prometons, sur l'obligacion de touz naus biens meubles et non meubles, à garentir audiz religieus les dessusdiz héritages contre touz et à naus propres couz. Et quant à ce fermement tenir, etc...............................

En teigmoeing de laquele chose, nous avons sellées ces présentes lettres de naus propres seaus, .


1 En 1320, le 1 mai, Gui de Chevreuse, chevalier, sire de Neauphle-le-Château, pour le salut de l'âme d'Aliénor, sa femme, amortit les terres comprises dans cette confirmation de Jean de Cernay, plus une maison en la ville de Cernay, juxte le pont du Bourg-Neuf, qui fut jadis Eudes Bouvet, et que les religieux avaient acquise de frere Jean du Pont, moine. (Inv., p. 45, l. A, nº 16.)

En 1322, Jean de Cernay et Mahaut, sa femme, vendent à l'abbaye des Vaux de Cernay neuf arpents de terre, assis à la Praelle, tenant d'une part au chemin qui tend à Houdebran et d'autre part à l'hôtel et aux jardins et prés du fief de la Cour des Prés ; plus onze arpents de terre, audit terroir ; plus vingt-deux arpents, en la couture du Rousset, près des six arpents par eux vendus en 1313 ; plus dix setiers de blé de rente, à la Saint-André, sur le moulin du bois du maréchal de Mirepoix. Ledit acte passé devant Gui de Chevreuse, chevalier, seigneur et châtelain de Neauphle-le-Château, et Jeanne, sa femme, qui confirment la vente faite par Jean de Cernay. (Inv., p. 30, l. W.)

1 Sceau ogival, en cire brune, sur double queue de parchemin. Une dame debout, tenant un faucon, entre deux écussons, celui de droite, de........... à deux fasces de............ accompagnées de huit merlettes, posées en orle ; celui de gauche, de............ à une fasce de........... Légende : ...........avt dame............ de Ce........... (Gravé, pl. ix. nº 9.) — Nous avons déjà trouvé les armoiries de gauche, en 1217, sur le sceau d'Eudes de Cernay. nº CCVI. t. I, p. 207, gravé pl. v, nº 8 : elles figurent aussi sur l'un des contre-forts extérieurs de l'église de Cernay. Quant à l'écusson de droite, qui est celui de la dame, il présente une identité remarquable avec le deuxième du sceau mi-parti de Simon de Neauphle. pl. vi. nº2. De cette similitude d'armoiries, on pourrait peut-être conclure que Mahaut appartenait à la même famille que la femme de Simon de Neauphle. A. M.