École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Vaux-de-Cernay » Tome second » Seconde moitié XIVe siècle » 5 dec. 1368

Quomodo Philippotus Poilvillain dedit se et sua abbatiæ.

  • A Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 7.
  • a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.

A touz ceulz qui ces lettres verront, Hugues Aubriot, garde de la prévosté de Paris, salut : Savoir faisons que par devant Jehan Fourquaut et Jehan Aubin, clers, notaires jurez du roy nostre sire en son Chastellet de Paris, fu présent Philippot Poilevillain, demourant aus Bordes lez Neaufle-le-Chastel, et recognut et confessa, pour la très grant dévocion que il a à l'église de Nostre Dame des Vaux de Sarnay, soy estre donné et rendu, dès maintenant à touz jours mez perpétuelment, frère familier de ladicte église en habit de sciècle, sanz jamez soy en départir, ne soy marier jamez, se sa femme que il a présent estoit alée de vie à trespassement : avecques ce, donna et donne ledit Philippot à l'abbé et couvent de ladicte église touz ses biens meubles et héritages quiexconques, sauf et réservé à lui et à sa dicte femme l'usfruit d'iceux héritages, tant comme il vivront, et après leur déceps, tout ce sera à la dicte église, excepté leur héritage, qui sera à un filz que il ont, se il demeure au sciècle, et ou cas que icelluy filz [au]roit à prendre d'estre moigne, lesdiz religieux seront tenuz de le vestir en habit de religion. Et promist ledit Philippot besoingnier [et labourer] bien et loialment, tant comme il vivra, en besoingnes et labours de ladicte église et non en autres, en toutes besoingnes qu'il saura et pourra faire desdiz abbé et couvent, et par espécial en labourage de vingnes, quant mestier sera. Et avecques ce, ledit Philippot se soubzmet dès maintenant en l'obéissance et subjecion dudit abbé et dudit couvent, comme un des frères de ladicte église ; et promist encores ledit Philippot que sadicte femme se acordera et donnera à ladicte église tout aussi comme lui. Et parmy ce que dit est, lesdiz religieux seront tenuz de leur quérir et donner, tant comme il vivront, an tel vivre comme à leurs autres frères familiers, et si aura chascun an coste, chapprons, chausses et chaussemences, selon son estat, etc.......

En tesmoing de ce, nous, à la relacion desdiz jurez, avons mis à ces lettres le scel de la prévosté de Paris, .