École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Vaux-de-Cernay » Tome premier (2e partie) 1251-1300 » 1291-1300 » 12 dec. 1294

" De terra Galteri de Chatiaunuef juxta terram monachorum de Sauceuse. "

  • A Original en parchemin. - Inv., p. 78, l. 7, nº 5.
  • a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Lucas, chapelain de la chapele du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté d'icelle ville, saluz : Sachiez que par devant nous furent présens Guautier de Chastelneuf et Jehane, sa fame, et recognurent, de leur bone volenté, que eus avoient vendu et otroié et délessi à l'abbé et au couvent de Nostre-Dame du Val de Sernay une pièce de terre, assise en la parrosse de Saint Martin de Tilly, entre la terre as moines de Sauceuse, d'une part et d'un bout, et la terre as hers Baudri le Normant, d'autre, pour sis livres et demie de parisis, etc.....................

Et eus et leur hers sunt tenus ladite pièce de terre asdiz religieus, par doze deniers parisis rendant chascun an as moines de Sauceuse , et deus souz au prestre de Corbie, contre toute gent guarantir et défendre et guarder de touz dameges et déperz, par la reson de cheste vente, sauf les rentes au chief segneur. Et en jura par devant nous, sus les saintes ewangiles, de sa bone volenté, Sebire, mère à ladite Jehane, que en la vente desusdite, par reson de héritage ne de doare ne par autre reson, nule james par lie ne par autre ne vendra desorenavant. Et en obligèrent ledit Guautier et Jehanne touz leurs bienz, muebles et inmuebles, présenz et avenir, à vendre et à despendre pour touz les dameges et les déperz as diz relegieus et à leur suscessours restorer, value à value, totes les fois que mestier en sera, se aucuns encoroient par la défaute de la guarantie desdis vendeurs ou de leur hers. En tesmoig de ceu, nous avons ces letres seelées du seel de la prévosté de Vernon, sauf autri droit, à la requeste des partiez. Ce fu fet .