École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Vaux-de-Cernay » Tome premier (2e partie) 1251-1300 » 1281-1290 » Jun. 1282

" Domicelle Johanne, domine de Galardone, de mortificatione cujusdam vinee apud Orfinum et pluribus aliis. "

  • A Original en parchemin scellé2. — Inv., p. 96, l. 3, nº 1.
  • a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis, domicella Johanna, de Galardone domina, salutem in Domino : Notum facimus universis quod nos concedimus, approbamus ac etiam ratificamus, ob remedium anime nostre et antecessorum nostrorum, nec non patris et matris nostre, venditionem, concessionem et quitationem quas fecerunt Radulphus de Orphino et defuncti Gilebertus, dictus le Ber, et Michael, ejusdem loci, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarneii1 de quadam vinea sita apud Orphinum, contigua, ex una parte, domui dictorum religiosorum, et ex altera, domui leprosorum de Orphino, et de omnibus rebus acquisitis a dictis religiosis, prout possidentur in longitudine et latitudine, inter ecclesiam de Orphino, et domum predictorum leprosorum, in feodo nostro seu dominio, teneant, habeant et possideant, in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi. Volumus eciam et concedimus et auctoritate nostra confirmamus, tanquam domina feodi, quod dicti religiosi, prout superius est expressum, dictam vineam et dicta acquiramenta perpetuo teneant et possideant, pacifice et quiete, ex nunc in futurum. Et quantum ad hec obligamus nos, et heredes nostros et successores nostros relinquimus penitus obligatos. In cujus rei testimonium, presentibus litteris nostrum sigillum duximus apponendum. .


1 Nous n'avons pas retrouvé l'acte de cette cession faite par Raoul d'Orphin à l'abbaye des Vaux de Cernay ; mais nous pensons que la vigne dont il est ici question est la même que celle qui fut vendue à Renaud de Musi, en juin 1265, par Raoul de Moustiers et Légarde, sa femme, puis donnée par l'acheteur à l'abbaye au mois de juillet suivant. Voir nos DCCLXX et DCCLXXI, p. 727 et 728. — Ce Raoul de Moustiers est bien certainement le même individu que Raoul d'Orphin et le frère de Gilbert le Ber, comme nous l'avons vu dans les chartes de 1275. L. M.
2 Sceau ogival, de cire rouge-brique, sur double queue de parchemin. Une dame debout, tenant de la main droite une fleur de lis, et accostée de deux écus, à une fasce de........., comme sur le sceau d'Hervé de Gallardon, son aïeul. Légende : ....micelle Iohanne de Gal........ (Gravé.) — Cette dame, comme le prouvent ses armoiries, descendait de la famille de Gallardon, dont les membres ont donné plusieurs chartes dans ce recueil : en elle s'éteignit la branche masculine de cette ancienne famille. Nous la verrons prochainement mariée à un chevalier nommé du Châtel, qui prit le titre de seigneur de Gallardon. A. M.